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"On ne peut plus charger la barque des viticulteurs français"
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Jérôme Despey
"On ne peut plus charger la barque des viticulteurs français"

Une préretraite pour les vignerons usés, un outil d’arrachage temporaire des vignes, un coefficient multiplicateur réduit pour les vins en restauration, un plan export conquérant, une révision de la moyenne olympique, un plan d’investissements contre les aléas climatiques… Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer veut changer d’urgence la donne pour l’avenir de la filière vin.
Par Alexandre Abellan Le 12 septembre 2023
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'On ne peut laisser tomber personne. Je souhaite la mise en place d’une préretraite' annonce Jérôme Despey. - crédit photo : Alexandre Abellan (archives 2022)
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ù en sont les travaux du conseil spécialisé vin sur une stratégie de relance des vins français ?

Jérôme Despey : Nous avons une filière viticole qui est très hétérogène dans ses situations économiques et ses marchés. En Champagne, Bourgogne, Alsace, Centre Val de Loire la situation est bonne, même si l’on peut entendre des difficultés qui commencent à poindre. À Bordeaux, dans le Sud-Ouest, en Occitanie, en Vallée du Rhône et en Provence les difficultés sont plus fortes, avec des gradations et des causes différentes (éléments conjoncturels comme structurels). Ce qui est important, c’est de doter la viticulture d’une politique ambitieuse pour son devenir.

Le premier niveau de cette politique offensive est la conquête de parts de marché à l’export : chassons en meute ! Notre but est de conquérir des parts de marché quand la consommation mondiale de vin est stable (voire en légère inflexion ces derniers mois d’après l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, OIV). Nous devons éviter une diminution de nos exportations en volume, la valeur étant toujours dynamique*. Une politique ambitieuse doit être mise en place pour l’export, en mettant les moyens avec l’Organisation Commune du Marché vitivinicole (OCM vin) et les interprofessions de façon coordonnée, pour que la France garde ses positions et évite la dispersion. Il est urgent de donner un cap aux ambitions de la filière vin.

 

Face à sa forte déconsommation, le marché français est-il une cause perdue ?

Il n’y a pas de résignation : je me battrai pour que ce ne soit pas une cause perdue. Le marché intérieur est le deuxième niveau d’action. Nous avons déjà un point positif avec l’arbitrage de la première ministre, Elisabeth Borne, qui a entendu raison en annonçant qu’il n’y aurait pas d’augmentation des droits d’accises sur les boissons alcoolisées. Le seul objectif de cette fiscalité comportementale était d’accentuer la déconsommation. C’est bon ! Ça fait soixante ans que l’on perd 70 % de la consommation de vin. La déconsommation n’a pas besoin de fiscalité comportementale et de politique punitive, il y a déjà les changements de mode de consommation. On peut avoir une consommation raisonnée, en éduquant : Vin & Société réalisé un travail remarquable.

Pour le marché français, je ne me contenterai pas de dire qu’il y a une baisse de consommation, il faut l’enrayer. La question est de savoir comment avancer avec la Grande Distribution et la Consommation Hors Domicile. Il y a besoin de discuter avec les restaurateurs. Il faut qu’on parle du coefficient multiplicateur : il est anormalement important. Normalement il est à trois, on voit plutôt cinq à six.

 

Comment rééquilibrer l’offre à la demande, en quantité et qualité ?

Le diagnostic pousse à adapter les vins rouges aux attentes, ce qui va passer par un certain nombre d’adaptations dans les profils, les techniques culturales, les cépages résistants, le packaging, les contenants… Est-ce que la France est capable de passer à l’offensive pour de répondre aux besoins et attentes nouvelles ? Ou est-ce qu’elle restera les bras croisés ? C’est une question de souveraineté. S’il y a un déclin de la production, les importations augmenteront.

 

Comment répondre aux demandes de restructuration, d’arrachage et de plan social ?

On ne peut laisser tomber personne. Je souhaite la mise en place d’une préretraite. Nous devons accompagner les personnes épuisées qui veulent arrêter après toute une vie de travail. Elles pourraient quitter le métier avec une aide au répit, tout en essayant de favoriser la transmission et la reprise. C’est un élément à travailler ces prochaines semaines, avec le projet de loi de finances et le pacte de loi d’orientation et d’avenir agricole.

Pour réorienter la production des vignobles de rouge, nous devons mettre en place l’arrachage temporaire : une restructuration différée des vignes, avec une aide aux frais d’arrachage et aux pertes de récolte sur au moins cinq ans. Je vais rencontrer sur ce sujet l’unité vin de la Direction Générale de l’Agriculture avec Ludovic Roux, pour Copa Cogeca (Comité des Organisations Professionnelles Agricoles de l'Union européenne et Comité Général de la Coopération Agricole de l'Union européenne). L’outil permettrait de s’adapter aux marchés en retirant des surfaces et permettant de transmettre des autorisations de plantation à des tiers. Nous devons maintenant concrétiser ce dispositif dans l’OCM sans attendre la prochaine Politique Agricole Commune (PAC), qui serait trop tardive par rapport aux attentes.

 

On entend monter des critiques sur la croissance fixée par l’Europe de 1 % par an des autorisations de plantation nouvelle…

Je les partage. On ne peut pas à la fois vouloir restructurer le vignoble et prendre 1 % par an. Il faut pouvoir en débattre. Ce n’est pas un sujet tabou.

 

Une autre demande concerne l’ouverture d’un arrachage primé financé sur fonds européens…

Il est hors de question que le financement de l’arrachage définitif utilise les fonds OCM vin. Il y a d’autres crédits pour cela, nous l’avons vu à Bordeaux avec un cofinancement entre État et interprofession. Sur les bases juridiques actuelles, c’est la seule possibilité pour aller vite sur l’arrachage définitif.

Je me battrai jusqu’au bout pour l’arrachage temporaire, qui permet d’adapter la production et conquérir des parts de marché. Pour pouvoir s’adapter structurellement, il faut pouvoir continuer à investir dans des outils de production, dans de la promotion, dans de la replantation… Les fonds de l’OCM vin doivent être majoritairement** utilisés pour accompagner la restructuration et l’investissement.

 

Comment voyez-vous la vendange 2023 en France ?

La récolte est très hétérogène, à l’échelle des bassins, des départements, des exploitations… Dans l’Hérault que je connais bien, je suis très préoccupé par la sécheresse. Le différentiel de rendement est de 50 % entre les vignerons qui ont la capacité d’irriguer et ceux qui ne l’ont pas. Il faut un grand plan de prévention des aléas climatiques. Pour le manque d’eau, arrêtons le dogmatisme sur les retenues hivernales où certains préfèrent que l’eau parte à la mer plutôt qu’elle soit stockée. Si l’on n’avance pas sur ces projets, on va perdre des vignes. On en a déjà qui crèvent. Dans le même temps, on voit des excès d’eau. Je pense à Bordeaux notamment. Il n’y a pas de solutions qui est portée aujourd’hui pour assurer les dégâts de mildiou à cause des excès d’eau. On ne pourra pourtant pas laisser des gens au bord de la route.

Face à la succession d’aléas climatiques, l’assurance récolte ne se déclenche pas à cause du référentiel de la moyenne olympique. Il faut que le ministre de l’Agriculture sorte de l’annonce des réflexions pour faire changer le dispositif. On doit parler de potentiel de production réalisable sur une parcelle, quantifiable sur des dires d’experts et indemniser les agriculteurs en cas d’aléas.

 

Le projet de réglementation européenne sur la réduction durable des phytos (règlement SUR) semble être un autre obstacle à la pérennité du vignoble avec son objectif de réduction de 50 % des pesticides d’ici 2030 pouvant causer 28 % de pertes de rendements dans le vignoble.

Soyons clair, il n’y a pas de double discours de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA, dont Jérôme Despey est le premier vice-président). Nous demandons au ministre de l’Agriculture de prendre une position ferme, comme le demande Jérôme Bauer, président de la Confédération Nationale des producteurs de vins AOC (CNAOC, voir encadré). Nous nous opposons à l’approche de la Commission Européenne : il est hors de question de sacrifier un secteur de production parce qu’il serait moins stratégique qu’un autre. On parle beaucoup de planification environnementale actuellement. On va bientôt avoir un test des propos de la première ministre sur l’absence d’impasse. Des difficultés peuvent exister, y compris pour le cuivre et le soufre dans la vigne. On verra aussi sur le glyphosate s’il y a réhomologation comme le préconise l’Agence Européenne de sécurité des aliments (EFSA). J’attend que la France réhomologue le glyphosate… Passons des paroles aux actes. On ne peut plus charger la barque des viticulteurs, comme des agriculteurs. On se met des boulets aux pieds de notre compétitivité.

 

 

* : Face à des replis de 1 % de la valeur et de 8 % des volumes des vins et spiritueux français exportés ce premier semestre 2023, « ces chiffres interpellent. Surtout en volume, avec des replis importants aux États-Unis » pointe Jérôme Despey.

 

** : « majoritairement, car la conjoncture nous a poussé à mettre des moyens sur la distillation, le stockage… » précise Jérôme Despey.

 

"On a besoin d’une défense claire du ministre"

Sur la même longueur d’onde, Jérôme Bauer ne cache pas son mécontentement face aux déclarations du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, concernant le réglement SUR : critiquer la vision de la Commission Européenne, tout en martelant le besoin de réduire les phytos et de développer des nouvelles techniques génomiques d’obtention variétale, les NGT.  « Cette position n’est pas claire, on ne peut pas se satisfaire de son discours. Il ne faut pas se retrouver dans une impasse. Interdire sans alternative, c’est de la folie furieuse » pointe le vigneron alsacien, qui pointe les travaux alarmants d’anticipation de retrait sur le cuivre et le soufre, ainsi qu’une approche extensive des zones sensibles ne pouvant être traitées. « Il faut devenir pragmatique. Soit en France on tient à la viticulture et on la défend, soit on n’y tient pas. On ne peut pas jouer sur les deux tableaux. On a besoin d’une défense claire du ministre » conclut Jérôme Bauer.

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Tous les commentaires (7)
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dumas Le 28 septembre 2023 à 10:38:02
Nous y sommes !.. La déconsommation du vin rouge tranquille est devant les yeux des techniciens depuis 1975. (100l/an/hab en 1975, 40l/an/hab aujourd'hui). L'analyse de jérôme DESPEY induit un changement de paradigme pour les viticulteurs des les plaines du Languedoc, notamment les produvteurs de vin rouge tranquille, afin de développer un chiffre d'affaires conforme à une vie decente. Il faut passer de la vigne à l'amande de toute urgence. Le gap n'est pas profond. Les viticulteurs sont avant tout des agriculteurs spécialisés. Pour çà le nécessaire technique et financier est contenu dans l'analyse de Jérôme DESPEY. Pourtant son analyse est parfois erronée. Réduire l'export augmenterait l'import est faux. Le marché intérieur est en déconsommation constante. L'arrachage temporaire proposé repousserait le changement urgent de filière (passer à l'amande industrielle). l'arrachage définitif est à valider. 5 ans de compensation suffisent à une première production rentable d'amandes. Le cofinancement Etat/ interprofession -notamment les confiseurs, chocolatiers...) permet cette transition. L'eau est LE problème. Les réserves doivent être dédiées ( les céréaliers et les autres). L'industrialisation d'une production d'amandes dans les plaines du Languedoc en remplacement des vignes impactées, réduirait la consommation d'eau par une irrigation pilotée (hors de question d'attaquer le marché international chapeauté par la Californie) La production d'amandes réduit drastiquement la consommation d'intrants. Le marché intérieur est en attente (45000t consommées, 1000t produites). L'amandaie ne peut être un complément de revenus pour les viticulteurs en difficultés cernés par des contraintes incontournables aujourd'hui (changement climatique, déconsommation, campagne anti alcoolique, intrants,eau..). Les viticulteurs des plaines du Languedoc doivent accepter de changer de paradigme, les pouvoirs publics doivent les aider il y a URGENCE. S'ils le veulent je m'en charge, je n'ai rien d'autre à faire.
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CHO Le 12 septembre 2023 à 12:45:21
Enfin, on commence à se poser des bonnes questions. Chacun aura son analyse en fonction de son positionnement dans la filière. Mais pour une fois nous devons réfléchir ensemble et mettre en place des actions communes. Le négoce et les structures commerciales des producteurs savent très bien faire l'analyse des besoins du marché (pas besoin de conseil mal avisé). Demandons juste aux pouvoirs publics de mettre l'argent à la structuration de l'offre et non pas à des aides qui vont bénéficier pour certaines à distiller des IGP et AOP qui n'aurait jamais du avoir les labels (distillation de vins à 11° ???) Un point à ajouter Mr Despey est la l'augmentation du niveau d'exigence des labels. Nous devons produire mieux et meilleur pour vendre mieux. Exigence svp. Nous ne pouvons plus mettre sur le marché certains vins IGP et AOP. Stop aux vignes éponges et vente de raisins dans cette période de récolte. Comment pouvons nous convaincre nos consommateurs de la notion de terroir ? Débarrassons nous de cette catégorie de producteurs en les aidant peut être à sortir du métier. Demandons à la GD et au HD de nous aider et de limiter les vins de la CEE (merci Mrs qui apparaissent régulièrement sur les antennes pour dire que les industriels ne vous font pas de cadeaux). Si ils veulent agir, nous éviterons une grosse partie de la distillation. Et bien sur un combat pour l'image des vins en restauration. Régulièrement entendu, le vin est trop cher. Bonne initiative sur coefficient multiplicateur. Ne pas s'empêcher de faire des contrôles aval en CHR. Boire des VDPCE rosés au verre au Lavandou c'est pas top ....
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Dumas Le 12 septembre 2023 à 10:49:01
Chaque expert s'accorde à considérer que la viticulture de plaine en Languedoc-Roussillon (Aude, Herault,Gard) va disparaître (DRAAC, l'INRA, Montpellier SupAgro,LACCAVE...) et se demande que mettre à la place? La réponse est "la Culture industrielle de l'amandier". L'analyse ci dessus de la FNSEA est strictement viti-vinicole et sans débouché pour les viticulteurs de plaine. L'amandier industriel est la solution, pas le bricolage de la Compagnie des amandes qui accompagne la dégringolade des vignerons de plaine.
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BioRev Le 12 septembre 2023 à 08:53:43
Le diagnostic est posé et le traitement est fixé dans les grandes lignes mais avec un mauvais médecin. Miser encore et toujours sur Bruxelles, sur la productivité, sur les phytos (cet abrégé les rendrait presque acceptables...) c'est se condamner d'avance! Il faut miser sur la souveraineté, sur le bio, sur le produit et sa présentation (packaging). Chasser en meute? Non. Au contraire, diversifier les produits sans perdre l'identité des terroirs, qui a fait l'originalité des vins. Mais justement, ces fameux terroirs ne représentent plus grand chose dans l'imaginaire des consommateurs, face à la mondialisation économique. Il faut travailler l'imaginaire, donc l'image. Cette image doit être en phase avec la transition écologique, d'où mettre le paquet sur le bio. Ensuite, sans lâcher le terroir, il faut y créer plus de diversité à l'intérieur, en jouant sur les cépages, sur le mode de production, sur l'identité du producteur, et bien sur le produit. Vins rosés, vins rouges pétillants, etc...et renforcer l'oeno-tourisme. Le prestige du château restera le phare mais comme les prix sont peu abordables pour le quidam moyen, il faut trouver d'autres sources d'attraction. Les foires aux vins, les chambres d'hôtes, les stages de dégustation font déjà florès, que proposer d'autre? Enfin, la présentation et le mode de consommation, pour concurrencer les bières. Le vin peut tout aussi bien désaltérer et apporter de la fraicheur, d'où l'intérêt des rosés, mais le degré d'alcool pénalise. Pourquoi ne pas faire des jus de raisin fermentés à moins de 10 degrés? les demi-bouteilles peuvent aussi changer la donne pour une consommation raisonnée ou individuelle, à condition que le produit reste convivial et festif. En résumé, les grandes lignes: le bio et un gamme de produits qui se décline du vin de garde classique avec son cérémonial jusqu'au vin de l'instant. Le fruit doit rester au coeur du produit. Le raisin est un fruit mythique, qui créé du lien sur tous les plans, ce que le houblon ne peut pas faire. Revaloriser son image!
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Renaud Le 12 septembre 2023 à 07:51:27
M Despey se met enfin à voir la réalité en face. Mais avec les oeillères qui caractérisent la gouvernance de notre profession. Est ce une réelle prise de conscience ou juste de la communication pour ne pas donner l'impression d'être hors sol? La régulation par simplement la réduction de l'offre ne marche pas. Et n'a jamais marché. C'est une vue de l'esprit. La situation exceptionnelle du moment est à la déconsommation mondiale et une déflation du prix du vin. Ceci entraîne un cercle vicieux de déconsommation et chute du prix car les acteurs économiques ne sont plus rassurés. ( lire sur le site gouvernemental du ministère de l'économie : les conséquences de la déflation). Oui réduction de l'offre définitive ( stop à la distillation) puis réorganisation des filières en traivaillant vers l'intérêt général des familles ( production/ négoce). Cela passe par une protection de la base. Même les libéraux ferment la bourse en cas de dégringolade alors pourquoi ne pas intégrer le vrai coût des choses. Et réfléchir à nos missions qui sont plus complexes que simplement produire. Nous sommes les premiers aménageurs du territoire. Si cette fonction est enfin reconnue. Nous pourront peut-être aussi en récupérer le fruit de notre travail. Mais pour cela il faut sortir de là trop simple logique de production surtout pour un produit qui a lui même intégré ces multiples fonctions dans la notion de terroir.
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ChristopheRazier Le 12 septembre 2023 à 07:35:19
Pour bien faire, il faudrait proposer des solutions aux vignerons pour octobre, limite novembre. Sinon c'est reparti pour un an. La mise en place de l'arrachage sur le bordelais a pris trop de temps, et on se retrouve avec un volume 2023 qui va obligatoirement à la distillation... Tout ce que dit HomniMaxiPrésident est juste. Mais allez vite, s'il vous plaît, allez vite.... Vive Despey!!
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Pierro Le 12 septembre 2023 à 06:35:38
Le meute de petits vignerons qui apres avoir defriché, se fera manger par les attentistes negociants et grosses structures... un clientelisme certain sur le sujet de la deconso... Le mirage de l OCM... ce sont les vignerons qui crevent de votre sécheresse d action depuis 20 ans... et enfin on saupoudre des pesticides pour conserver ce modele intensif dont plus personne ne veut (les nouveaux installés, les consommateurs, les riverains,....) Elle a fiere allure notre filière ! Un pas va lacher à forcer de serrer avec la clé majoritaire... Osons parler de la rémunération du vigneron : les referentiels sont limpides, les cours dissimulés, mettons les sur la table. On ne vit plus de nos metiers, les subventions nous rendent zombies, au bord du gouffre mais ne sombrant qu apres une longue agonie.... Chers syndicalistes, Merci pour tout !
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