Le système Contactless, d’Infaco, crée une zone de sécurité autour de la main opposée à celle qui taille, empêchant toute blessure avec les sécateurs F3020 du même fabriquant. Cela grâce à un capteur glissé dans une poche à scratch cousue sur une mitaine ou un gant prévu à cet effet. Si la main qui porte ce gant s’approche trop près du sécateur, la lame se bloque. Infaco a défini trois zones de sécurité autour de la main du tailleur, avec le poignet, la paume et les doigts, qu’une personne certifiée par l’entreprise doit paramétrer.
Crédit photo (Raynaud photo)
Dotés du nouveau mode Autonomie Augmentée, les robots Naïo peuvent travailler seuls, sans surveillance. Après audit et arpentage des parcelles par ses soins, l’entreprise met en place un système de geofencing certifié qui garantit que le robot ne sortira pas de sa parcelle de travail. Celui-ci fonctionne alors en autonomie, sans supervision et sans infrastructure (antenne fixe…). En gage de confiance, le constructeur s’engage à endosser la responsabilité en cas d’incident.
Crédit photo Naio
ADCML, de Parsec, est un dispositif qui permet de suivre la fermentation malolactique en continu et sans prise d’échantillon, par la mesure du dégagement du CO2 produit lors de cette fermentation. Parsec a ainsi développé un capteur que l’on installe sur les cuves, par lequel le CO2 s’échappe par intermittence. Ce même dispositif permet aussi de suivre les fermentations alcooliques.
Crédit photo Parsec SRL
La machine Dispo, de Maubrac, isole en sortie d’étiqueteuse des lots de six bouteilles et, par basculement, les dispose tête-bêche à plat. Grâce à sa caméra assistée d’une intelligence artificielle, elle oriente les étiquettes vers le haut, face au futur consommateur. Un opérateur soulève ensuite les bouteilles presque sans effort à l’aide de ventouses, puis les encaisse dans un carton de six à plat. En option, l’entreprise propose aussi un chemin de roulement dont l’opérateur peut incliner la partie centrale, afin de scotcher ou coller la tranche des cartons ou des coffrets sans avoir à les soulever. Dénommé Incli’n, cette option bénéficie d’une citation.
Crédit photo Maubrac
Installé à 1,3 m du sol et alimenté par l’énergie solaire, le capteur SporeScout, de l’entreprise australienne Bioscout, aspire 10 l/min d’air et piège sur une bande adhésive les spores qui y sont présentes. Une photo de l’échantillon est ensuite téléchargée sur un serveur où une intelligence artificielle identifie et quantifie les spores de mildiou, d’oïdium ou de botrytis. De quoi alerter le viticulteur d’attaques de maladies jusqu’à deux semaines avant l’apparition des premiers symptômes.
Crédit photo Bioscout
Réalisé par Socma pour l’IFV, Mini’Press est une centrale de pressurage destinée aux microvinifications de l’institut. Elle se décline en deux versions : Nano’Press pour les rouges, et Hexa’Press (photo) pour les blancs. La première comprend neuf postes de pressurage, des petits cylindres disposé en cercle sur une plateforme et pouvant contenir 1 kg de raisins, la seconde comprend six postes de 2 à 6 kg de raisins. Dans les deux cas, il suffit d’abaisser un levier pour presser d’un coup tous les échantillons. Un manomètre permet de respecter les paliers comme avec un pressoir vertical usuel.
Crédit photo IFV
Comme son nom l’indique, la bordelaise Air 300G, de Verallia, ne pèse que 300 g. Cette bouteille existe en deux versions : en teinte verte, avec bague PLU (Cetie), et en teinte blanche, avec bague à vis. La première mesure 291 mm de haut et la seconde 290 mm.
Le fabricant portugais s’est inspiré de l’imagerie médicale pour breveter sa technologie X100, qui permet de trier les bouchons en liège naturel selon leur perméabilité à l’air. L’imagerie fournit une représentation de la structure interne de tous les bouchons d’un lot. Un algorithme corrèle ensuite leur structure à leur perméabilité à l’oxygène, afin de guider le tri. Cork Supply garantit aussi l’absence de TCA de ces bouchons.
Crédit photo Cork Supply
Le collectif L’Appel de la Vigne, lancé par six grands crus classés de Bordeaux (Les Carmes Haut-Brion, La Conseillante, Gruaud Larose, Latour, Palmer et Yquem), est récompensé pour ses huit vidéos vivantes visant à faire connaître aux jeunes les métiers de la vigne et du vin. Créées en collaboration avec l’organisme de coaching vidéo Regard Croisés By, elles sont visibles sur YouTube ("Regards Croisés by La Cité du Vin"). Ces vidéos sont issues d’une conférence par ailleurs consultable sur le site de la Cité du Vin.
Vitisol, de Braun, est une application d’aide au choix et au réglage des interceps de la marque. Afin de choisir le bon outil, l’utilisateur répond à plusieurs questions : nature du sol, salissement de sa parcelle, pourcentage de cailloux, etc. Et pour le guider dans les réglages, il dispose de douze vidéos réalisées avec l’aide de conseillers de terrain.
Crédit photo Braun
Développé en collaboration avec AgroCampus Bordeaux-Gironde, Simu-Pulvé est un logiciel interactif de formation des étudiants, qui porte d’une part sur réglage des pulvérisateurs viticoles, et de l’autre sur la prévention des risques liés à l’exposition aux produits phytosanitaires.
Crédit photo Educagri
MatéVi fait peau neuve : la chambre d’agriculture de Gironde et l’IFV revoient leur base de données du machinisme vitivinicole. La navigation est plus fluide, et de nouvelles fonctionnalités permettent aux usagers de choisir un matériel adapté à leurs besoins ou encore de laisser un avis sur les matériels.
Voilà un mode de pressurage – ou plutôt d’extraction des jus de goutte – inédit. Les pressoirs Infinity, de Puleo, sont équipés d’un compresseur qui fournit de l’air et de l’azote comprimés. Un cycle démarre par l’inertage du pressoir en surpression. Puis il est rempli par voie axiale, ce qui provoque un échappement d’azote qui limite l’augmentation de la pression. En s’échappant, l’azote entraîne les jus libres. Le pressurage par gonflement de la membrane ne démarre qu’ensuite. Infinity extrait donc les jus plus rapidement et à l’abri de l’air. Ce pressoir existe en onze modèles, de 22 à 320 hl.
Crédit photo Puléo
Chronos, d’œnobiote, est un petit analyseur de moûts et de vins qui utilise la technologie RT-QPCR pour détecter et quantifier les levures (Saccharomyces et Brettanomyces) et les bactéries lactiques et acétiques. Cinq millilitres de prélèvement suffisent à générer des résultats en moins de 30 minutes, échantillonnage compris. Disponible à la vente, et en location à partir de 2025.
Crédit photo Bforcure
Alimpex a créé Nomad en collaboration avec l’entreprise Biomire : ce boîtier permet de mesurer rapidement la contamination microbiologique d’un matériel vinaire à l’aide d’un milieu nutritif dans lequel on dépose un prélèvement. Au bout de 48 heures, on photographie le boîtier via une application dédiée. Une intelligence artificielle analyse ensuite l’image et fournit un premier résultat.
Crédit photo Alimpex
Développé par l’IFV et Goyalab, distribué par Wine & Tools, le spectrocolorimètre œnocheck-Color analyse la couleur des vins selon le référentiel CIELab. Il permet de mesurer l’impact d’un process sur la couleur des vins, de comparer des vins ou encore d’ajuster la couleur d’un assemblage.
Presque imperceptible à l’œil nu, le filigrane numérique GhostSeal, d’Advanced Track & Trace, est intégré aux étiquettes de vin et seulement révélé par une lecture sur smartphone. Chaque produit dispose ainsi d’un code unique, qui n’occupe qu’un fragment de son étiquette tout en garantissant son authenticité. Ce filigrane peut aussi être imprimé sur des stickers d’inviolabilité.
Fusion de couches d’aluminium et de papier (certifié FSC), la coiffe Symbiosis, de Sparflex, est une alternative plus durable au tout-alu. D’une conception garantie sans plastique, ces capsules de surbouchage se jettent dans la poubelle à papier, la technologie en couches permettant la séparation des matériaux lors du recyclage. Taille de capsule, couleur, décoration restent personnalisables à souhait.
Crédit photo Michael Hirsch
Développée la demande de l’interprofession des vins de Bourgogne (BIVB), la plateforme Winepilot aide les vignerons, coops et négoces de cette région à évaluer leur empreinte carbone. Des solutions pour la réduire leur sont alors proposées, poste par poste, en distinguant l’emballage (30 % du bilan CO2), la mobilité (26 %), le fret (13 %), la viticulture (11 %), la cuverie (5 %), et les déchets (inf. à 1 %).
Crédit photo Foodpilot
La plate-forme Reoaked, créée par la tonnellerie Baron, en Charente-Maritime, se pose comme le premier marché en ligne des fûts d’occasion. Le vendeur fixe le prix de son lot, en précisant la contenance de ses fûts, l’origine du bois, la date de fabrication et les vins qu’ils ont contenus. À la demande des utilisateurs, Reoaked peut inspecter le lot et réaliser un contrôle microbiologique.
Crédit photo Anaka
La nouvelle planteuse Revolution, de Vinomatos, plante et palisse en un seul passage, posant piquets, fils et goutte-à-goutte. Au besoin, elle fertilise même les plants.
Eclipse, de Vignetinox, est un piquet intermédiaire anti-torsion entièrement fermé. « Sa résistance à la torsion est trois à quatre fois supérieure à celle des piquets ouverts », assure l’entreprise.
En 2015, la Compagnie des agrafes de vigne lançait la première agrafe de palissage biodégradable. Actuellement, elle propose dix modèles différents, de quoi accommoder tous les vignobles, ce qui lui vaut d’être citée au palmarès du salon.
Mazor, de Germiflor, est un amendement organique 100 % végétal composté selon le procédé Cronops qui, outre ses propriétés fertilisantes, apporte des micro-organismes antagonistes de certains pathogènes.
Présent à Bordeaux et à Cognac, Vinea Énergie collecte, sans frais ou presque pour les vignerons, les souches qu’ils ont arrachées. En effet, l’entreprise les valorise comme source d’énergie, ce qui lui ouvre droit à des crédits carbone qui couvrent 90 % des frais de collecte.
L’enjambeur Vinea, de HPE, basé à Poitiers, ne ressemble à aucun autre. Monté sur quatre trains de chenilles, il a soin de ne pas tasser les sols, et offre trois modes de déplacement : avant-arrière, marche en crabe et carrousel. Dans ce dernier cas, les chenilles pivotent sur elles-mêmes et se placent perpendiculairement aux rangs, afin d’aller d’un rang au suivant. Ce tracteur de 75 ch est prévu pour les vignes de 0,9 à 1,2 m.
Zilus, de Sabi Agri, est un robot électrique chenillard enjambeur qui peut travailler en autonomie jusqu’à 10 h d’affilée. Il peut taquiner les pentes jusqu’à 55 % et les dévers jusqu’à 35 %. Et travaillera en accord robotique avec son grand frère Alpo.
Crédit photo Sabi Agri
Assemblage, remontage, écoulage, lavage : Octopus, de Lamouroux, s’occupe de tous les transferts de vins. L’appareil comprend cinq entrées, une pompe et trois sorties. L’utilisateur programme ses opérations depuis une interface tactile. Pour peu que ses cuves soient marquées à l’aide de puces RFID, Octopus vérifie qu’il raccorde bien les cuves comme c’est prévu au programme.
AromaLoc, de Juclas, se place près de l’évent des cuves de façon à récupérer les arômes qui s’échappent avec le CO2 fermentaire. Au sein de ce boîtier, une membrane sélective retient les arômes et laisse s’échapper le CO2.
Le programme autoclave intelligent d’Omnia gère la prise de mousse en cuve close. L’utilisateur indique la pression et la teneur en sucres résiduels qu’il vise. Le programme conduit ensuite la fermentation en agissant sur la température.
Le procédé Infini by Tedem permet de dérougir les barriques, les désinfecter et les régénérer, et ce sans rechauffe. La barrique conserve donc un boisé très léger. Une autre gamme plus boisée, avec injection de tanins, est également disponible.
Elle ne pèse que 130 grammes, capsule ou bouchon compris : la Bottle Carton, de Green Gen Technologies, est constituée d’un étui en carton qui enserre une outre en plastique. « C’est un des conditionnements du vin le moins émetteur en gaz à effet de serre », indique la start-up.
Crédit photo Green Gen Technologies
Le bouchon Diam Collection est constitué d’un cœur micro-aggloméré en liège, habillé d’une fine feuille de liège. Comme tous les bouchons Diam Bouchage, il est garanti sans TCA relargable, alors qu’il présente l’aspect d’un bouchon produit par tubage.
Smurfit Kappa se plie à la réglementation européenne avec Vitop Uno, une version modifiée de son bouchon Vitop pour Bag-in-box, dont plus aucune partie ne se détache à l’ouverture.
Beaucarnea est une capsule que l’on scelle dans la piqûre des bouteilles afin d’enregistrer de manière irréversible les températures qu’elles subissent. Un système 100 % mécanique, à la longévité maximale.
Crédit photo Beaucarnea
WineVision créé des visites virtuelles immersives de propriétés viticoles, et vient pour ce faire tourner sur place des vidéos, dans les vignes et dans les chais. Le visiteur revêt un casque et se trouve plongé au cœur d’un domaine. Ces visites sont également consultables sur smartphone ou sur ordinateur.
Développé par l’IFV et la chambre d’agriculture de Gironde, Copper School est un module d’informations portant sur le mildiou, le cuivre et ses alternatives, accessible via le site Ecophytopic.
La plateforme Wiki Biocontrôle centralise toute l’information relative au biocontrôle en viticulture. Y figurent tous les produits de biocontrôle homologués et leurs usages, les résultats d’essais du Vinopôle Bordeaux Aquitaine, de l’information sur la réglementation et sur les autres méthodes alternatives.