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Le vin de Bordeaux est mort, vive le vin de Biordeaux ?
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Le vin de Bordeaux est mort, vive le vin de Biordeaux ?

Reprenant l’histoire récente du vignoble bordelais sous l’angle d’un grand rendez-vous manqué avec les demandes sociétales en général et l’essor de la bio en particulier, le journaliste Sébastien Darsy énumère des personnalités construisant un avenir sans bashing pour Bordeaux.
Par Alexandre Abellan Le 18 novembre 2023
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n pavé de 240 pages dans la mare. Mort et renaissance du vin de Bordeaux : chroniques d’un naufrage, le vignoble réinventé pose le titre du dernier ouvrage du journaliste Sébastien Darsy (Sud-Ouest). Parues aux éditions le Bord de l’Eau (20 €), ces annales des sombres heures bordelaises tiennent de la dissection post-mortem dans son premier volet. Sont notamment énumérées les successions d’affaires sanitaires liées aux phytos viticoles (les analyses de pesticides agricole dans les cheveux du 19 février 2013 par Générations Futures dans le Médoc, l’affaire des malaises et de l'évacuation le 5 mai 2014 de l’école de Villeneuve de Blaye*, l’étude du 25 août 2015 de l’Institut de Veille Sanitaire sur les phytos viticoles et des cas cancers chez des enfants de l’école de Preignac…), leurs échos médiatiques (livre et documentaire Vino Business d’Isabelle Saporta en 2014, émission Cash Investigation d’Elise Lucet en 2015…) et leurs conséquences politiques : de la déclaration du 25 avril 2016 de Bernard Farges, alors président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) que « la filière a pour objectif la diminution forte, voire la sortie, de l’usage de pesticides », à la saga judiciaire de l’interprofession poursuivant en 2020 pour dénigrement l’association Alerte Aux Toxiques (AAT) et sa porte-parole Valérie Murat (ayant perdu en première instance, l’association et sa porte-parole viennent de faire appel).

« En quelques années, une prise de conscience s'est opérée quant à la dangerosité des pesticides de la vigne » résume Sébastien Darsy, ajoutant qu’« un malheur ne venant jamais seul, la filière du vin de Bordeaux commence aussi à subir une désaffection des consommateurs qui se tournent vers d'autres vins. Ce que résume l'apparition d'un concept inédit : le "Bordeaux bashing" ». D’abord apparu pour blâmer la politique tarifaire des grands crus de Bordeaux au début des années 2010, le terme s’est étendu à une critique de la parkerisation des vins bordelais (exacerbation du boisé, des maturités, des tannins…).

Vin de roBordeaux

« N'en jetez plus ! À l'issue de la décennie 2010-2020, Bordeaux tombe violemment de son piédestal. Son modèle viticole se retrouve dans une impasse, son image s'est dangereusement détériorée » résume Sébastien Darsy, pour qui « du côté des tenants de pratiques "conservatrices", on crie à l'injustice : "Pourquoi s'acharner sur Bordeaux ?" A contrario, chez les châteaux et domaines atypiques ayant précocement misé sur l'agriculture biologique et une redéfinition gustative du vin, l'heure est au beau fixe : leurs bouteilles sont plébiscitées. » Une vision qui semble désormais idéalisée. Rattrapant son retard, la Gironde est devenue le premier département viticole bio, mais son développement accéléré laisse peser des incertitudes sur la résilience des nouveaux convertis. L’inflation pesant sur la consommation volumique du bio, les cours ne sont plus si valorisés pour le vin en vrac, témoignant que la bio n’est pas une fin pour assurer la commercialisation et la demande, mais un moyen pour ajouter à la différenciation et à l’attractivité de l’offre. Archivant les coups du sort tombés sur le vignoble bordelais, l’ouvrage n’est pas sans présupposés que certains vignerons conventionnels jugeront moralisateurs : « en embrassant l'industrie de la chimie et la standardisation, les producteurs de vin de Bordeaux ne se sont-ils pas fourvoyés ? » Mais pour l’auteur, l'approche culturale (pour ne pas dire culturelle) du tout-chimique aboutit à une « "industrialisation du vignoble" [qui] l'a conduit à la catastrophe » : le besoin vital d’une campagne d’arrachage. Et la nécessité de créer un nouveau modèle durable.

Qui sont les croyants ?

Mettant en avant « des vignerons clairvoyants, avant-gardistes, authentiques et valeureux, soucieux de leur terroir et humbles face à la nature », Sébastien Darsy cite aussi bien le consultant iconoclaste Stéphane Derenoncourt que le néovigneron japonais Osamu Uchida, ou le collectif Bordeaux Pirate… Et de nombreuses figures de la biodynamie : Jean-Michel Comme, Nicolas et Corinne Despagne, Alain Moueix... Sans oublier le « père de la biodynamie bordelaise » : Paul Barre, appliquant à Fronsac les préceptes du précurseur François Bouchet dans les années 1990. N’ayant pas fait pas l’impasse sur la question du cuivre dans la viticulture bio, l’ouvrage n’évite pas la question de l’ésotérisme en biodynamique. Aux critiques et moqueries, Paul Barre rétorque que « mettre de l'achillée dans une vessie de cerf (une préparation visant à améliorer la vie microbienne du fumier), certes, cela peut paraître bizarre mais ce n'est pas caché. Alors que quand on achète des produits phytosanitaires, on ne sait pas ce qu'il y a vraiment dedans comme composants. Qui sont les croyants ? Ne serait-ce pas les viticulteurs conventionnels qui ne savent pas ce qu'il y a dans leurs produits ? »

« Atouts minorés du vignoble, ces créateurs, ces visionnaires, ces travailleurs acharnés, ces chercheurs ont sauvé la crédibilité des bordeaux » estime Sébastien Darsy, pour qui « le point commun entre [ces] vignerons bordelais visionnaires est d'avoir des volumes de production plus bas que ce qu'ils pourraient produire. Ils ont choisi de faire moins et mieux. Cette éthique antiproductiviste s'est d'ailleurs totalement retrouvée en cohérence avec la tendance sociétale de la baisse continue de la consommation française de vin. » Ce qui n’est pas sans rappeler la sucess-story des vins de garage : « des petites surfaces exploitées dans des terroirs généreux avec des moyens réduits par des vignerons-artisans ingénieux et inspirés peuvent donner naissance à de très grands vins... Sans bénéficier pour cela de bel historique. »

 

* : Affaire révélée dans Sud-Ouest par Sébastien Darsy et Jérôme Jamet.

 

 

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Tous les commentaires (13)
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Dominique Le 22 novembre 2023 à 10:00:49
On peut toujours tout reprocher à Sébastien Darsy. Reste en sa faveur, que le positionnement de Bordeaux vis à vis de la bio, qui a été très hostile, n'a pas contribué à rendre très désirables nos appellations. Ca se voit sur les salons en ce moment. Faire 25% de bio ( malgré notre interprofession ) et passer pour les appellations les plus "phyto", c'est très fort. On a des communicants très chers et très forts. Il ne reste plus qu'à relancer une petite séquence judiciaire contre Valérie Murat, et on mettra le dernier clou sur le cercueil de notre notoriété. Quand on est au fond du trou, il n'est pas interdit de continuer à creuser.
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augustin Le 21 novembre 2023 à 07:18:03
M Darsy apparaît comme un nouveau docteur Diafoirus . Après l arrachage puis la distillation puis la nouvelle campagne de pub du civb , c est dorénavant le bio qui devient la solution universelle pour régler tous les problèmes à Bordeaux . Et je suis certain que la petite musique de la migration accélérée vers la polyculture et le photovoltaîque va reprendre d ici l AG civb du 11 décembre sans oublier la migration accélérée des hve 3 vers hve 4. Or restons sérieux sur 3 points qui méritent toujours d être clarifies : . ou en sont réellement les 6000 opérateurs bordelais sur le plan des procédures collectives ? toutes ces exploitations ont un code siret donc un k bis accessible par le juridique de la fgvb tout comme les services de la prefecture ... combien de sauvegardes, combien de cessations de paiement, et combien de dernière période d observation avant liquidation ? Tous les administrateurs ,mandataires, huissiers, avocats, notaires , commissaires priseurs voient arriver la vague et il est urgent d en mesurer la puissance et le calendrier ... .pourquoi compte tenu d un "faisceau d indices sérieux et concordants" le signalement pour soupçon d "abus de position dominante " emanant en l espece de certains acteurs de la filière n a pas encore été fait à l autorité de la concurrence rue de l Échelle à Paris ? Toutes les régions viticoles ont su faire leur mea culpa , si l on en croit la jurisprudence de cette remarquable institution , ...sauf Bordeaux toujours innocente comme au premier jour, alors que l hyper -premiumisation forcée pose problemed3sormais à beaucoup de courtiers et négociants, avec un impact direct sur les achats de vin auprès des petits châteaux... .Enfin pourquoi continuer à tergiverser sur la nécessaire réforme de la cvo du cvb pour migrer du critère volume au critère économique ( de l hl à l euro, le concept paraît pourtant simple !) Il est vrai ,pour conclure ici , que nous sommes ici loin de la liqueur d ortie répandue les nuits de pleine lune ...mais un bilan juridique, une mise à plat des conditions de sortie en primeur et une refonte de la fiscalité interne au civb apparaissent comme des options( certes moins oniriques que le bio ) porteuses d espoir pour tous au sein de la filiere 2024 . Les pistes pour mesurer l ampleur de la crise , mettre fin a la fois aux abus de certains et a l injustice fiscale existent et il est temps de les prendre. Ensuite il va falloir solidairement se remettre à l offensive commerciale en 2024 car les pertes de parts de marché depuis 20 ans ont atteint des niveaux dramatiques .Face à des vins étrangers de bonne qualité, à prix raisonnable et avec souvent un packaging attractif ! Restons groupes et solidaires et finissons en avec les querelles intestines .
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MG Le 20 novembre 2023 à 14:37:25
Je comprend pas bien : pour sauver Bordeaux, le Bordeaux, les bordeaux, il faut passer en bio-dynamie et vendre la bouteille à 80 ? ?
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Vigneron Le 20 novembre 2023 à 09:45:55
Si le vin de Bordeaux était Bio, il n'y aurait pas eu de crise ? Je pense qu'il est facile de refaire l'histoire, et beaucoup d'ouvrages seront écrits pour dire qu'ils avaient prévus la crise. Mais si on considère qu'un label, excusez moi, on se situe un peu hors sol. Il y a de magnifiques terroirs dans le bordelais, ce n'est pas le Bio qui fait le succès des grands crus. Force est de le reconnaître que tout le monde ne peut pas jouer dans cette catégorie mais je pense que le pire est surtout la "standardisation" des vins. Avec cela, on perd tout esprit du terroir, on oublie que le vin est le fruit de la vigne, et tout ce qu'on y rajoute pour cacher tel ou tel défaut ne va pas l'améliorer. Enfin le rapport qualité/prix est souvent oublié. Le consommateur peut aimer de très grands vins, mais combien sont ceux qui ont le porte monnaie pour se payer une bouteille 3000? ? Tout les médias font leur publicité. Il ne faut jamais oublier le rapport qualité/prix, au risque de perdre les consommateurs... Et faire la publicité d'autres vins que les grands crus... Comme en politique, on peut toujours rêver de De Gaulle et c'est bien normal, mais il faut continuer à écrire l'Histoire...
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VIG-MIC Le 19 novembre 2023 à 17:17:31
Est-ce que ceux qui mettent en avant le Bio, prennent en compte la pollution atmosphérique? lié aux passages lents et répétés pour le labour. Ainsi que les 15 à 20 traitement contre le mildiou, sans pour autant sauver toute la récolte. Car si j'ai bien compris, OK pour soigner notre alimentation, mais il faut avant tout sauver la planète. Et là on est mal barré. A quand le bilan carbone par exploitation? Et là on verra ou se trouve l'avenir. Une agriculture qui pollue l'atmosphère, une agriculture qui produit moins alors que la population mondiale augmente. Une agriculture qui produit plus cher alors qu'il y a un problème de pouvoir d'achat est une agriculture qui n'a pas d avenir!
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Dominique Le 19 novembre 2023 à 11:20:31
Je n?ai pas pu lire cet ouvrage, indisponible chez mes libraires de proximité. Ca ne durera pas. Je me garderai donc de commenter ce que je n?ai pas encore lu. Ceci dit, il faut rendre hommage au courage de Sébastien Darsy d?aborder un non-dit essentiel dans ce monde du vin bordelais ultra-corseté. Se revendiquer en bio revenait à devenir « non crédibles », non « professionnels », et, pour tout dire, disqualifiés. Aujourd?hui, les grands crus classés du Médoc et de St Emilion se convertissent à la bio en toute discrétion. Après avoir pensé, par la grâce de leurs seules étiquettes, être abrités des préoccupations environnementales et sanitaires de la société, il leur a bien fallu se rendre à l?évidence. De même pour les coopératives qui ont été pour la plupart les fers de lance du productivisme.  Après avoir chauffé à blanc leurs adhérents contre les bios qui contribueraient au fameux « Bordeaux bashing », les voilà qui donnent l?ordre à des adhérents de faire une conversion bio sur 5 ans. Pendant des années, les bios ont été des passagers clandestins dans les soutes du vaisseau bordelais. Les choses s?inversent même si la récession générale est bien là. Mais jamais on n?aura droit à une autocritique de ces instances après des années de politique ouvertement anti-bio. Simplement, elles ne s?opposent plus à ce mouvement parce qu?elles ne le peuvent plus. Alors, quand le frein se desserre, il veut faire croire que c?est lui qui fait avancer le véhicule. Cette frénésie anti-bio de l?establishment bordelais a donné à Bordeaux l?image du vignoble le plus « phyto » de France alors que 25 % des surfaces sont en bio ! Sa stratégie d?opposition frontale et contentieuse vis à vis des organisations environnementales va dans le même sens, et elle a été suicidaire. Les avancées réelles faites par les vignerons sont du coup occultées, par les discours des « élites ». Tout cela, avec bien d?autres sujets, a permis de fusiller, en 20 ans, la marque Bordeaux. Que ces messieurs démissionnent donc et aillent se faire oublier ailleurs, avec une période incompressible, de 20 ans justement.
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Benji Le 18 novembre 2023 à 19:10:32
Enfin un article ou vitisphere met en évidence le problème principal de Bordeaux qui est l?agribashing qui est la première cause de la situation catastrophique de Bordeaux ! Ong,confédération paysanne,Murât ,Lucet tout ces militants improductifs ,à la solde d?un lobby destructeur écolos ,qui devraient être condamnés en justice pour destruction de nos savoirs faire et dès emplois liés (il va être compliqué de garder des salariés sans nos exploitations et dans toutes les industries qui profitent sur le dos des agriculteurs) ! De plus la marche forcée vers le bios imposée par ces militants ,qui n?est pas plus vertueux vu l?explosion des temps de travaux et du bilan carbone, emmene les exploitants dans le mur ! Quand à faire croire que des marchés de niches ou de garage va sauver la viticulture c?est pur idioties
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Ouiouiisnotdead Le 18 novembre 2023 à 12:05:16
Medocon Revenir aux surfaces des années 90 n?empêchera pas « l?industrialisation » du domaine du vin comme vous dites. Vu que la grande partie de ceux qui jette l?éponge ou qui vont le faire sont des moyennes et petites structures?.
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Dumas Le 18 novembre 2023 à 11:19:07
Un article qui confirme l'obligation pour le Languedoc de passer à l'amandiculture industrielle , laissant à Bordeaux la place qu'il mérite pour une nouvel envol qualitatif . NOTA - Amandiculture industrielle sinon rien d'autre que du survivalisme vitiicole de type "compagnie des Amandes" , mais pourquoi pas ? Les confiseurs, chocolatiers, nougatiers.. continueront de s'approvisionner sur le marché Californien..
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Renaud Le 18 novembre 2023 à 11:15:37
Tout d?abord encore un joli publireportage pour un ouvrage délirant. La profession n?avait pas voulu réagir pour éviter toute chambre d?écho à une telle ineptie. Je l?ai lu et j?ai demandé à MDarcy si il était incompétent, malhonnête ou juste tombé dans une facilité boboesque? Aujourd?hui encore aucune réponse. Des lieux communs, du message performatif et un parti pris surréaliste . C?est comme si vous lisiez le Davinci code et croyez avoir tout compris du christianisme.
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BioRev Le 18 novembre 2023 à 08:36:38
A en croire le titre, il semblerait que le vin de B(i)ordeaux bouge encore... Il y a à boire et à manger dans cet article. D'abord il faut mettre vins de Bordeaux au pluriel. L'appellation Bordeaux se situe rive droite entre St Emilion, les Graves et l'entre deux mers. Ce n'est pas le même terroir que le Médoc par exemple, qui se rapprocherait davantage des graves sur le plan géologique. Il faut absolument garder la notion de terroir. Entendre parler de vins de garage m'énerve. Passer du château au garage ne fait pas rêver. Revenir aux fondamentaux donc à la tradition plutôt que de fuir en avant pour attraper le train de la nouveauté. A moins de la créer soi-même, on est toujours dans le dernier wagon.... Revenir à la tradition, c'est réduire les surfaces, éliminer les pesticides et recréer une économie locale de la vigne, autour de la forêt, du piquet, de la barrique et du tonneau. Ce n'est pas l'amphore qui va sauver le vin. Le boisé de la barrique est en lien avec la nature. Le bois coûte cher? Vous n'aviez qu'à garder la forêt nourricière (robinier, chêne, châtaignier, osier ou "vime",), et des fruitiers en bout de vigne, comme les viticulteurs d'autrefois. Garder les filières locales (scieries, fabricants de piquets en bois, tonneliers, etc..) , au lieu de transformer le vignoble en morne plaine et en cimetière ... Aujourd'hui, lest temps de recréer une dynamique économique, circulaire en allant plus loin qu'autrefois, avec les débouchés énergétiques en extra. Et votre chai? il est devenu une usine, avec des machines chères et sophistiquées, des cuves immenses, des espaces aseptisés, des lignes automatisées. Et maintenant vous lorgnez sur les tracteurs électriques, les robots? Vous voulez être le 1er à avoir le joujou dernier cri, pour épater le voisin, le concurrent, le client? Le progrès sert d'abord celui qui vend le nouveau produit, ensuite ce n'est pas le besoin mais le désir mimétique qui le fait acheter....souvent à crédit. De plus en plus de consommateurs refusent l'agro-industrie. Ils ne veulent pas mourir en buvant du vin, même de mort lente...ou alors ils boiront beaucoup moins mais mieux et là, il faut de la qualité à un prix raisonnable. Or, le label Bio n'est pas un signe de qualité suffisant. Il est rarement bon ou alors trop cher. Les consommateurs veulent voyager en buvant du vin, avec les terroirs. Ils veulent prendre du plaisir en achetant du vin, comme en le buvant. Le vin est plaisir d'ici et d'ailleurs, voyage dans le temps et l'espace. L'instant présent en harmonie parfaite entre le passé et le futur. Le vin, c'est de l'alchimie, pas de la chimie!
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Ouiouiisnotdead Le 18 novembre 2023 à 07:31:12
Je n?avais pas connaissance de ce bel ouvrage, je commande de ce pas ce mémoire. Je viens de le trouver sur Am..on, célèbre site de vente à distance reconnu pour son attachement à l?écologie et à l?artisanat. J?espère que ce n?est pas juste pour remettre des pièces dans la machine?sinon ce serait triste et décevant.
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Médocon Le 18 novembre 2023 à 07:17:35
Revenez simplement aux surfaces des années 90 et vous verrez Redevenez des viticulteurs et non des industriels du vin et vous vivrez
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