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e premier septembre, les consultants de l’Institut coopératif du vin (ICV) ont à nouveau contrôlé la maturité des cépages noirs.
« En une semaine, nous avons assisté à une augmentation spectaculaire des degrés potentiels. La prise moyenne pour l'ensemble du réseau est de +1,6° TAVP » indiquent-ils. L'acide malique a quant à lui chuté en moyenne d’1 g/L sur le réseau.
Les équilibres sucres/acides étant bons, c’est sur beaucoup de parcelle « le moment de débuter ou de prévoir la vendange des raisins destinés aux vins rosés ». A titre d'exemple, le merlot atteint déjà 15,3 % d’alcool potentiel.
Sauf dans quelques syrahs, les teneurs en polyphénols n'ont pas connu le même rythme de progression. La patience est donc encore de mise pour les vins rouges traditionnels.
D’après les analyses Glories réalisées par l’ICV, les niveaux de polyphénols sont proches de 2019 et 2020, mais inférieurs à 2018. Les anthocyanes avancent, mais les valeurs d’ApH3,2, qui représentent les extractibles, ne sont pas stabilisées.
« La maturité n’est pas suffisante pour espérer des tanins murs, qui assureront un ressenti rond et soyeux aux vins rouges ». Les poids des baies restent quant à eux relativement stables.
Faute de volume, les raisins arrivent pour l’heure en cave à un rythme tranquille, laissant le temps de bien les travailler. « Les fermentations démarrent généralement vite et les jus sont particulièrement riches en sucre, en acides, en azote, en aromes, mais également en tanins ».
