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Labels et la bête facilité de dézinguer la mieux-disance agroenvironnementale du vignoble
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Labels et la bête facilité de dézinguer la mieux-disance agroenvironnementale du vignoble

Hors du bio, point du salut, mais seulement des salades ? Un documentaire de France 5 fait le choix de minimiser les efforts techniques et impacts écologiques des vignerons pour se convertir aux certifications agroenvironnementales.
Par Alexandre Abellan Le 28 septembre 2022
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Labels et la bête facilité de dézinguer la mieux-disance agroenvironnementale du vignoble
« Des prairies, des papillons et un nom à rendre vert de jalousie tous les autres : c’est le label HVE, Haute Valeur Environnementale. La promesse est alléchante. Pourtant, vous allez voir que nous ne sommes pas à une aberration prêt » promet le documentaire. - crédit photo : France TV (bouteille HVE devant… un verger)
V

ous avez apprécié le récent reportage du journaliste Hugo Clément taclant la lutte vigneronne contre les aléas climatiques et le dernier dossier de Que Choisir montant en épingle des citations sur les fraudes de la filière vin ? Vous allez adorer le documentaire "Labels, des verts et des pas mûrs" réalisé par Baya Bellanger et Floriane Chaume ! Diffusée ce mardi 27 septembre sur France 5, l’émission pose directement le cadre en suivant l’œnologue Nicolas Jamin (Vigne Vivante), qui conseille le château Ferrière, grand cru classé en 1855 de Margaux, dans l’obtention du label Demeter en biodynamie : « un label bio très strict et aux exigences surprenantes » indique la voix off, commentant le rigoureux respect du calendrier lunaire « pour charger la bouse de forces vitalisantes ». Si les fondements des rituels anthroposophiques ne sont pas précisées (pas plus que l’origine des cornes de vache et coquilles d’œuf, sans aucun doute « bio très strict »), le documentaire loue « un cahier des charges hors norme, pour pouvoir prétendre au graal des labels écologiques ».

Fixant ainsi le sommet de la pyramide des certifications environnementales, le reportage met clairement au-dessus du lot l’agriculture biologique, en disqualifiant deux autres démarches agricoles ayant recours à des produits phytosanitaires de synthèse : la démarche gouvernementale Haute Valeur Environnementale (HVE) et la marque privée Zéro Résidu de Pesticides (ZRP). Si la voix off pose bien que ces labels remplissent « le vide » existant entre le bio et le conventionnel, il semble que le documentaire ne considère pas les traitements bio de contact comme étant des pesticides. Ces derniers se limitant pour les journalistes aux matièress actives chimiques/systémiques, les produits phytos utilisables en agriculture conventionnelle*. Sur la HVE, la voix off s’étonne ainsi d’un domaine viticole où l’on peut « protéger la biodiversité et autoriser les pesticides : cela paraît pour le moins incohérent ». Et de pointer également « la liberté chimique » du label ZRP face à l’usage raisonné de phytos de synthèse sur des fraisiers.

Du conventionnel au complot

Dans le documentaire, le label HVE écope des plus fortes critiques, ne serait-ce que parce que dans sa notation « une haie, un bosquet, même un petit muret rapportent des points ». Suivant la certification du domaine du Meix Foulot (Mercurey), le documentaire résume péremptoirement que « grâce notamment à son muret et à sa petite forêt, [la vigneronne] Agnès [Dewé de Launay] obtiendra la certification Haute Valeur Environnementale ». Sont donc placés hors caméra les efforts de réduction des traitements phytos et de meilleure gestion de la fertilisation… Est également sorti du cadre le virage agroécologique du vignoble, notamment bordelais (accéléré par la pression des émissions Cash Investigation, diffusées avec fracas en 2016 et 2018 sur France 2), qui ne reposerait plus sur la volonté de mieux-faire des vignerons ou sur les demandes croissantes du marché (notamment en grande distribution, qui en fait une clé d’entrée dans ses rayons). Cette frénésie serait du conversion serait le fruit d'un pur calcul, pour bénéficier d'aides européennes au détriment des exploitants bio. C’est du moins l’explication que donne le documentaire** au bond des certifications HVE en 2019 et 2020, notamment dans le vignoble (représentant 4 exploitations certifiées HVE sur 5). Pourtant, les domaines viticoles ne touchent globalement pas d’aides directes de la Politique Agricole Commune (PAC), la filière vin ayant opté pour des aides structurelles (investissements, promotion, restructuration…), via son Organisation Commune de Marché (OCM vin).

Faisant également écho à des tensions entre bio et HVE sur les niveaux d’aides accessibles par les nouveaux écorégimes, le documentaire n’a pas été mis à jour depuis son tournage (les déclarations sur le sujet du vigneron Dominique Techer ayant été visiblement filmées cet hiver). Depuis cet été et les critiques de la Commission Européenne, ce sujet est réglé par la proposition française d’un différentiel de montants de l'écorégime au profit de la bio (à 110 €/ha, soit 30 €/ha de plus qu'en HVE). Une vision qui ne fait pas débat dans le vignoble, où la HVE est parfois vue comme une marche transitoire et complémentaire avant d'aller vers la bio. Autre point d’actualité qui n’est pas évoqué dans le reportage, la réforme en cours de la certification HVE (avec la suppression de la voie B "comptable" et le renforcement de la voie A "agroécologique").

Slogans peu mesurés

Reviennent par contre les accusations d’« imposture » du label gouvernemental par Valérie Murat, présentée par le documentaire comme une « militante antipesticide » qui aurait été condamnée à 125 000 € d’amende pour « avoir publié les résultats et le nom des châteaux » de « 22 viticulteurs certifiés HVE ». Factuellement, le jugement de février 2021 épingle quant à lui la teneur du dossier de presse de Valérie Murat : « ces écrits ont été largement diffusés et accompagnés de slogans peu mesurés. Ils constituent sans équivoque un dénigrement fautif », faute d’avoir « décrypté et analysé les chiffres qu'ils ont indiqués, malgré les commentaires du rapport d'analyse diligenté », alors qu’« il est manifeste que Madame Murat, rédactrice du rapport, a fait le choix d'une communication volontairement anxiogène, sans aucune explication sur le mode de dangerosité d'une substance, ni sur les taux constatés. »

Une partie de ce jugement pourrait être réutilisée en réponse aux analyses réalisées pour le documentaire sur des bouteilles de vin prises au hasard en grande surface (sauf une, reconnaissable malgré le floutage, d’un ancien président du vignoble bordelais***). Le documentaire évoque ainsi des « limites autorisées » pour les phytos retrouvés dans ces bouteilles, alors qu’il n’existe pas de Limites Maximales des Résidus (LMR) pour les vins (les laboratoires d'analyses estiment que le facteur de transfert doit être égal à un par rapport aux LMR des raisins de cuve).

Quis custodiet ipsos custodes ?

Le nœud du problème pour Valérie Murat reste le nom « Haute Valeur Environnementale. Qu’est-ce que ça évoque dans l’esprit des gens ? Il n’y a rien au-dessus. C’est mieux que le bio, c’est mieux que le vin nature. » Cette dernière mention n’est cependant pas un label, elle est même interdite faute d’être définie réglementairement (la mention Vin Méthode Nature est autorisée sous conditions par la Répression des Fraudes). Après avoir évoqué les enjeux des labels de pêche durable et de certification bio des saulniers, le documentaire s’achève justement sur la valorisation d’une approche affranchie des labels au profit d’une promesse de local (l'Agriculture Poétique). Si Juvénal se demandait « qui surveille les surveillants ? », on peut se demander qui peut contrôler l'incontrôlé.

 

* : Une ambiguïté qui persiste auprès du grand public, entretenue avec des communications sur des produits "bio sans pesticides". De quoi alimenter les amalgames entre agriculteurs et riverains dans les parcelles où les pulvérisateurs sont toujours vus comme épandeurs de produits nocifs, quand ils traitent aussi avec des produits bio (également utilisés en agriculture conventionnelle, s’il est besoin de le préciser).

 

** : Le documentaire indique avoir sollicité sans résultat le cabinet du ministre de l’Agriculture d’alors, Julien Denormandie, pour obtenir un entretien « pendant plusieurs semaines, nos demandes n’ont jamais abouti. Le dossier est sensible. » Mais l’expérience de l’auteur de ces lignes est que la majorité des demandes au cabinet d’un ministre restent lettres mortes et appels en vain. Dossier sensible ou pas.

 

*** : Réalisé sur le site du vigneron, l’achat de cette bouteille est d’ailleurs mis en scène avec l’intervention téléphonique du « puissant lobby » ayant poursuivi Valérie Murat.

 

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Tous les commentaires (26)
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antoine Le 14 octobre 2022 à 13:01:55
@ Nicolas Jamin Quelques réponses. Tout d'abord je n'ai jamais interdit à quiconque de suivre une religion ou de penser ce qu'il veut, ce que je conteste c?est la prétention scientifique des religions et c'est assez cocasse comme vous utilisez l'argument que vous ressentez comme un interdit, pour chercher d?empêcher l'autre de s'exprimer. Vous contredisez totalement. A part ce détail j'avais un oncle anthroposophe que j'aimais beaucoup, qui pratiquait la biodynamie et avec qui j'ai eu de longues discussion tout u cours de sa vie, je crois connaître assez bien la biodynamie, j'ai lu Steiner, Pfeiffer et d'autres, considérant que c'est important de savoir de quoi l'on parle. En outre j'ai étudié plusieurs essais que les biodynamiques proposent comme preuves scientifiques, jusqu'à aujourd'hui ils avaient tous un biais, souvent grave. Mais comme beaucoup de mes amis biodynamiques (étant aujourd'hui un dinosaure du monde bio ) vous êtes absolument libre de croire dans des préparations nées de la sorcellerie moyenâgeuse, comme dans n?importe quelles autres religion, vous me concéderez j'espère, vu vos peurs des conceptions liberticides de ceux qui ne pensent pas comme vous, d'exprimer à l'occasion mes propres idées sur ce qu'est la biodynamie!!!
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Ronan Raffray Le 11 octobre 2022 à 09:29:35
Pour un explication juridique de la condamnation de l'Alerte aux toxiques, que j'espère non partisane, v. un commentaire gratuit en ligne du jugement du tribunal de Libourne, accessible à tous et je l'espère de nature à expliquer cette décision à des non juristes Article OpenWineLaw : Diffamation, dénigrement, procédure bâillon ?
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Julien Bourchet Le 06 octobre 2022 à 19:40:15
Le plus dérangeant dans les publications des lobbyistes du BIO c'est que à aucun moment ils propose aux producteurs BIO de se certifier HVE pour palier aux faiblesse du règlement BIO qu'ils reconnaissent eux-mêmes.(il suffit de lire le guide #AuDelàDeLaBioLaBiodiversité ) Aux contraire ils opposent les deux labels et désigne le HVE comme l'ennemi à abattre alors qu'ils sont complémentaires. Ils aurait pu embrasser le HVE et l'intégrer dans leur certification comme une option mais c'est beaucoup moins rentable que le diaboliser et le discréditer.
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#AuDelàDeLaBioLaBiodiversité Le 06 octobre 2022 à 19:09:55
HVE ET DES DÉMARCHES DE CONSERVATION DES SOLS : NOTRE POSITION ! Dans ce contexte, il est primordial pour les acteurs de la bio de s?emparer de la thématique de la biodiversité. D?une part, afin d?être capable de réaffirmer la corrélation positive entre les engagements actuels de l?agriculture biologique et les résultats produits sur la biodiversité. D?autre part, afin de continuer à faire progresser les engagements de la bio en prenant en compte les avancées de la recherche et rester ainsi pionnier de la protection du vivant. Pour répondre à ces deux objectifs, le SYNABIO a initié un groupe de travail composé d?une dizaine d?entreprises bio, fortement engagées en matière de biodiversité (Adatris ; Biocoop ; Biolait ; Ecotone ; Bodin Bio ; Côteaux Nantais ; Léa Nature ; Les Près Rient Bio ; Nutrition & Santé ; Triballat-Noyal ; Kaoka) accompagné par le cabinet expert SOLAGRO et les recommandations scientifiques de l?ITAB. La certification HAUTE VALEUR ENVIRONNEMENTALE (HVE), a été créée en 2012 à la suite du Grenelle de l?environnement avec pour objectif d?accompagner les exploitations agricoles vers des pratiques plus respectueuses de l?environnement. Elle peut être obtenue par deux voies : une approche thématique, dite « voie A », basée sur quatre modules (biodiversité, phytosanitaire, fertilisation, irrigation) subdivisés en une quarantaine d?indicateurs qui permettent tous d?obtenir des points. Un minimum de 10 points pour chaque module est nécessaire pour obtenir la certification ; une approche globale, dite « voie B », basée principalement sur le respect d?un ratio intrants/ chiffre d?affaires inférieur à 30 %. La certification HVE concerne uniquement les étapes de production agricole et ne couvre pas le scope de la transformation. Les audits de contrôle sont réalisés tous les trois ans par un auditeur externe. Initialement conçue comme une étape vers l?agriculture biologique, HVE permet une amélioration de certaines pratiques agricoles, notamment avec un module dédié à la biodiversité. Néanmoins, les indicateurs sélectionnés, les objectifs associés et le système de notation ne semblent pas suffisamment exigeants, à ce jour, pour produire des résultats probants sur la biodiversité. Selon l?IDDRI, les données statistiques montrent en effet que les exploitations de certaines filières comme la viticulture ou le maraîchage peuvent obtenir la certification sans aucune amélioration de leur performance environnementale4 . En conséquence, le SYNABIO propose la suppression de la voie B qui permet l?obtention de la certification sur la base d?un calcul économique lié au poids des intrants dans le chiffre d?affaires des exploitations. Nous proposons également un renforcement des exigences de la voie A, notamment sur la question des produits phytosanitaires. Plusieurs labels ou démarches privés (POUR UNE AGRICULTURE DU VIVANT, AGRICULTURE DE CONSERVATION DES SOLS, LABEL AU COEUR DES SOLS) sont en cours de développement pour labelliser l?agriculture de conservation basée sur les 3 piliers que sont : la diversité d?assolement, la couverture permanente du sol par du végétal, et la réduction voire la suppression du travail du sol. Si tout le monde s?accorde sur l?intérêt de ces 3 pratiques agroécologiques pour la préservation de la fertilité des sols, il apparaît que des engagements sont nécessaires quant à la réduction de l?usage voire l?abandon des produits phytosanitaires de synthèse dont les matières actives contaminent les sols, les vers de terre et les eaux souterraines, et peuvent avoir un impact négatif sur les mycorhizes et les bactéries du sol qui conditionnent sa fertilité. Le SYNABIO regrette qu?à l?inverse du label bio, l?usage de la chimie de synthèse ne soit pas interdit par ces démarches ou, à minima, conforme aux objectifs de réduction des plans Ecophyto I et II, alors même que cela représente l?une des principales pressions sur la biodiversité. Dans ce contexte, il est primordial pour les acteurs de la bio de s?emparer de la thématique de la biodiversité. D?une part, afin d?être capable de réaffirmer la corrélation positive entre les engagements actuels de l?agriculture biologique et les résultats produits sur la biodiversité. D?autre part, afin de continuer à faire progresser les engagements de la bio en prenant en compte les avancées de la recherche et rester ainsi pionnier de la protection du vivant. Pour répondre à ces deux objectifs, le SYNABIO a initié un groupe de travail composé d?une dizaine d?entreprises bio, fortement engagées en matière de biodiversité (Adatris ; Biocoop ; Biolait ; Ecotone ; Bodin Bio ; Côteaux Nantais ; Léa Nature ; Les Près Rient Bio ; Nutrition & Santé ; Triballat-Noyal ; Kaoka) accompagné par le cabinet expert SOLAGRO et les recommandations scientifiques de l?ITAB. Ce groupe de travail a notamment abouti à la définition d?une vingtaine d?indicateurs de progrès pour les filières bio, tant au niveau de la production agricole que de la transformation. Ces indicateurs vous seront présentés en troisième partie de ce guide. Ce projet a été mené en concertation avec un nombre significatif de parties prenantes du secteur de la bio, dont une vingtaine de partenaires et d?ONG environnementales.
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Nicolas Jamin Le 02 octobre 2022 à 11:33:32
@Antoine Malheureusement les liens vers les recherches que je cite ne peuvent apparemment pas être publiés dans les commentaires. Je vous invite à consulter le site biodynamie-recherche.org, vous y trouverez les recherches que je mentionne et bien d'autres qui démontrent des différences entre conventionnel, bio et biodynamie Quand on est certifié biodynamie on suit un cahier des charges bio contrôlé et un cahier des charges biodynamie contrôlé lui aussi, ce n'est pas juste un label commercial. Allez rencontrer des biodynamistes vous verrez que la vérité très loin de ce que vous décrivez comme lien avec l'anthroposophie, qui me semble par ailleurs bien loin d'être une religion pour ce que j'en connais ; il s'agirait plutôt de philosophie métaphysique. Et il me semble qu'il n'y a rien de mal à philosopher et que nous disposons de la liberté de penser dans ce pays. Quand bien même ce serait une religion, il me semble que la liberté de culte est également garantie en France. Rejeter et dénigrer sur la base d'origines lointaines ou d'une façon de penser différente, ça relève pour moi d'une façon très dangereuse de concevoir le monde Enfin je le répète, insister sur ça plutôt que sur les résultats positifs sur la vie des sols , la santé des plantes et la qualité des vins, c'est tenter de détourner le lecteur de ce qui compte vraiment. Vous pouvez insister tant que vous voulez là-dessus, je n'en vois pas l'intérêt pour les viticulteurs et pour l'agriculture en général. Quel est l'intérêt de dénigrer la méthode de gens qui ont des résultats intéressants avec un minimum d'intrants?? @tchoo : je n'ai pas vu votre commentaire sur Facebook, mais je peux essayer de vous répondre ; les propriétés que je suis font des rendements moyens entre 35 et 55 HL/ha. Ca dépend principalement du type de production. Ce qui impacte fortement les rendements ce n'est pas forcément le mode de conduite conventionnel, bio ou biodynamie, c'est surtout le gel, la grêle et la sécheresse ces dernières années, même si pour la sécheresse la biodynamie s'en tire plutôt bien.
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Julien Bourchet Le 01 octobre 2022 à 15:12:56
@Valérie Murat, en réponse à votre question à benji sur les lobbies: pour n'en citer qu'un intéressez-vous au SYNABIO, ses dirigeants, ses millions etc...
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Popeye Le 30 septembre 2022 à 20:25:52
La HVE est une imposture,un attrape nigauds!!!car il n?impose aucune réduction de l?usage de la chimie?..allez voir dans les châteaux si c?est le propriétaire qui effectue les traitements!!!!non c?est un salarié qui hypothèque son espérance de vie!!!!Chez moi tous les agris ont des cancers de la prostate avant 60 ans!!!au chu on leur dit ouvertement que leurs cancers sont liés aux épandages de produits phytos(et ils ne sont ni viticulteurs ni arboriculteurs!)
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Benji Le 29 septembre 2022 à 19:35:56
Mme murât « Le lobby bobo écolos » est celui qui finance votre militantisme sectaire à travers les pseudos associations et ong toutes dépendantes les unes des autres ,basées sur des données tronquées Il suffit de chercher sur internet pour se rendre compte que les militants sont adhérents à plusieurs associations se disant écolos ou militantes! Ces mêmes associations financées par des subventions et autres fonds étrangers afin de dénigrer notre agriculture classée la plus durable et normées au monde! Si ces militants et ong dont vous faites partis étaient crédibles elles s?attaqueraient aux importations étrangères qui ne respectent aucune de nos normes sanitaires et rse ! Malheureusement leur seule but est l?agribashing constant sur notre agriculture françaises et la décroissance favorisant ainsi massivement les importations étrangères au détriments de nos savoir faire! Pour moi tout les militants devraient être condamnés comme vous l?avez été pour dénigrement et destructions de nos métiers
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Valérie Murat Le 29 septembre 2022 à 11:37:17
@benji : Pourriez-vous nous expliquer ce que c'est que le "lobby bobo écolo" que vous citez souvent ? Pour bien comprendre d'où vous parlez, êtes-vous pseudo viticulteur pour passer autant de temps à laisser des commentaires dans lesquels vous mélangez tout comme vous le dites vous-même ?
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Benji Le 29 septembre 2022 à 00:01:45
Enfin un article de vitisphere intéressant ! Vous vous apercevez un peu tard que le lobby bobo écolo gangrène les médias avec des pseudos journalistes qui pensent avoir la science infuse sans rien connaître au monde viticole ni même boire de vin ! L?idée de vouloir faire croire que nos cultures agricoles et viticoles (bio ou non)n?ont besoin d?aucune protections contre les maladies,les insectes et les plantes concurrentielle est une hérésie bien souvent parisienne! Pour nourrir la population tout les modes d?exploitation sont necessaire(bio,conventionnels,HVE,etc?) sans parler du chiffre d?affaire que cela représente participant massivement à l?emploi et toute la notoriété de nos savoirs faire indelocalisables! Imaginons un jour des journalistes dire que seule l?homéopathie et les magnétiseurs sont autorisés dans les hôpitaux pour soigner la population ! Certains diront que je mélange tout et bien non car c?est ce que font ces journalistes aider par des pseudos associations et la confédération paysanne en dénigrant continuellement notre agriculture française qui ne correspond pas à leur doctrine anthroposophique
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Rodolfo Runbalcava Le 28 septembre 2022 à 22:35:21
where can I have more information about the vinyard and the wine I would like to inquire purchasing for export.
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antoine Le 28 septembre 2022 à 19:38:54
La biodynamie n'existe pas en dehors de l'antroposophie, qui est une dèmarche religieuse quoi qu'on dise, et sans les recettes de Steiner elle n'existerait pas. Depuis plus de 40 ans que la FIBL fait des essais comparatifs Bio/Biodynamique/conventionel aucun résutat dèmontre une diffèrence entre Bio et Biodynamique. Quelques liens si la recherche d'informations importe L'occultisme biodynamique: Objectifs et dangers d'une illusion sur amazon C'est un peu hors sujet, mais en lisant l'argumentation, il me semble que cela rentre en compte. Qui produit biodynamique est avant tout certifié bio, ensuite les dèmarches commerciales et marketting de chacun sont heureusement libres
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Nicolas Jamin Le 28 septembre 2022 à 18:24:31
Merci d'avoir publier ma réponse à votre article M.Abellan, Et merci pour votre réponse! Vous pensez bien que la journaliste a bien choisi la séquence, il y avait des choses bien plus intéressantes à retenir de la journée que nous avions passée avec elle! Et dans mon propos (plus ou moins tronqué) je dis bien "qu'au premier abord ça peut paraître un peu perché ou rituel" pas du tout que ça l'est. Le commentaire de la journaliste est par ailleurs bourré d'erreurs Si vraiment vous n'avez pas de volonté de dénigrer le travail des vignerons, alors je pense je pense qu'il est préférable d'éviter ce genre de commentaire sur les "rituels anthroposophiques", ça n'est pas constructif, c'est dénigrant pour les agronomes et ?nologues qui pratiquent la biodynamie, et surtout ça empêche le gens de s'intéresser au choses vraiment intéressantes : pourquoi c'est différent, comment ça marche, qu'est-ce qui fait qu'il y a autant de grands vignerons qui s'y intéressent et qui la pratiquent Comme je le dis dans ma réponse ce sont des pratiques agricoles, pas des rites, il n'y a rien de sectaire là dedans, en revanche comme c'est différent ça fait peur à certaines personnes. J'ai du manqué dans votre article la partie où vous manifestiez de l'intérêt pour la biodynamie, je m'en excuse et serai plus attentif à la lecture de vos prochains articles. Comme vous le voyez je peux aussi manier recul et ironie. Je maintiens ma proposition d'en discuter sérieusement si vous le souhaitez un jour et vous souhaite une belle fin de journée Nicolas Jamin
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tchoo Le 28 septembre 2022 à 18:17:33
M Jamin: je vous ai posé cette question à la suite de votre réponse sur Facebook: On aimerait connaitre la moyenne de production des ces domaines, sur les 5 dernières années avec un détail année par année, histoire de comprendre comment ces techniques sont étendables à l'ensemble de la production ne serait-ce que girondine il semblerait qu'elle vous ai déplue, puisque je reçois un avertissement qui dit " Ce commentaire va à l?encontre de nos Standards de la communauté" je vous précise qu'il ne s'agit pas d'un commentaire, mais d'une question, dont la réponse m'intéresse fortement et qu'il n'y a derrière aucune arrière pensée. Juste de l'information précieuse à mon édification.
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Alexandre Abellan, rédacteur en chef de Vitisphere Le 28 septembre 2022 à 17:27:24
Bonjour M. JAMIN, Merci pour vos retours et précisions permettant d’approfondir le passage où vous êtes présent hier dans le documentaire (notamment sur l’origine des matières premières et le calendrier lunaire). Je partage votre volonté de ne pas polémiquer ou de dénigrer les pratiques vigneronnes, qu’elles soient conventionnelles ou alternatives, l’esprit de l’article que vous avez commenté est de prendre du recul, avec un ton parfois ironique, sur les faits évoqués dans ce reportage. N'ayant pas votre expertise de la biodynamie, il me semble toutefois pertinent de rappeler dans un documentaire destiné au grand public l’origine de ces pratiques (le terme de rituel faisant référence à votre propos dans le reportage), dont l’esprit se retrouve dans les règles et cahiers des charges des labels. Au sein de Vitisphere il n’y a pas de rejet de la biodynamie et de ces vins, mais de l’intérêt pour mieux les comprendre et suivre les tendances et perspectives permettant aux vignerons d'adapter leurs productions aux défis climatiques, environnementaux et commerciaux. Bonne journée
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Nicolas Jamin Le 28 septembre 2022 à 17:13:39
Bonjour M.Abellan, Bonjour Vitisphère, Très loin des polémiques et de toute volonté de dénigrer mes collègues, je préfère m?employer à faire la promotion de la viticulture et de l??nologie que j?aime et dont je pense qu?elle permet d?obtenir les meilleurs résultats agronomiques, organoleptiques et environnementaux. C?est dans ce cadre que nous avons accepté de présenter à cette équipe de télévision le travail de l?association Aquitaine Biodynamie qui élabore les préparations biodynamiques pour les agriculteurs biodynamiques de la région, essentiellement des vignerons. Je vous signale d?ailleurs que si je conseille bien d?autres propriétés bordelaises, je ne travaille pas pour le château que vous mentionnez. Pour répondre à votre interrogation sur l?origine des coquilles d??ufs, et des bouses (vous parlez de cornes mais ça doit être une erreur, les cornes n?étant pas mentionnées dans le documentaire) : Les bouses proviennent d?une propriété viticole en biodynamie, elles sont donc bien bio Les coquilles d??ufs proviennent des restes d?un collage au blanc d??uf bio d?une des plus prestigieuses propriétés du Bordelais, qui pratique d?ailleurs la biodynamie sur une partie de son vignoble. Elles sont donc bien bio elles aussi. Pour ce qui est des « origines des rituels anthroposophiques » je ne sais pas de quoi vous parlez. La biodynamie c?est un ensemble de pratiques agricoles, qui peuvent certes paraître déconcertantes au début, mais qui apportent des résultats au niveau de la vie des sols, de la santé des plantes, et de la qualité des vins (cf études INRA Dijon, INRA Colmar, Kedge-UCLA) La plupart des gens avec lesquels je travaille sont des ingénieurs agronomes et des ?nologues, avec un gros background scientifique, des gens brillants, et qui trouvent un intérêt à ces pratiques sans pour autant renier leur enseignement scientifique. Quasiment aucun d?eux n?a lu Steiner. Aucun d?eux n?est anthroposophe, moi non plus d?ailleurs ! Nous sommes des agriculteurs qui utilisons des techniques qui nous paraissent intéressantes dans leurs résultats, on ne parle jamais d?anthroposophie ou de Steiner. D?ailleurs contrairement à ce qu?indique la journaliste, le travail avec le calendrier lunaire n?est qu?une indication et n?intervient que pour certains travaux très spécifiques. Il y a plus de 200 domaines qui pratiquent la biodynamie dans le Bordelais, dont plus d?une dizaine de crus classés qui produisent des vins acclamés par les critiques, et sur des terroirs plus « modestes » des vignerons deviennent les nouveaux leaders de leurs appellations grâce à des vins qui sortent du lot, qui collent mieux à la demande des consommateurs et qu?ils peuvent mieux valoriser. Une thèse est également en cours sur le sujet de la biodynamie en lien avec l?ISVV, ainsi que de nouvelles études de l?INRA. Peut-être serait-il temps de s?intéresser sérieusement au sujet plutôt que de sans cesse rejeter en bloc la biodynamie sur la base de ses origines ? La biodynamie permet notamment de gérer très finement l?équilibre végétatif de la vigne ce qui est un avantage indéniable dans un contexte de réchauffement climatique, ou pour orienter la vigne vers une production de qualité Elle permet de produire des vins à l?aromatique plus fraîche et aux tanins plus souples, donc plus en phase avec la demande des consommateurs en termes de goût. Et en plus elle est commercialement intéressante car plébiscitée par les consommateurs. Il me paraît bien plus judicieux d?essayer de comprendre ce qui fait le succès de cette approche plutôt que de la rejeter sur la base de préjugés. Si jamais vous voulez en discuter sérieusement un jour, je me tiens à votre disposition. Bien cordialement, Nicolas Jamin Conseiller en viti-?no en biodynamie ?nologue ISVV ? ENITAB Membre du bureau directeur d'Aquitaine Biodynamie Membre du Réseau des Conseillers Viti Bio Nouvelle Aquitaine VIGNE VIVANTE SARL
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Teisseire Le 28 septembre 2022 à 12:51:55
Bonjour, Je tiens à souligner que le label bio et hve ne sont pas opposable, mais complémentaire. Si je ne me trompes, le label bio n'a pas de volet environnemental. (Juste Phyto) La certification hve permet a l'état de vérifier si tout type d'exploitation est au norme. De plus toutes les exploitations ne sont pas bio. Mais tout les bio ne peuvent être hve. ( A méditer) Christophe
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Jean-Michel Merlot Le 28 septembre 2022 à 12:02:12
Bonjour Hervé, vous dites "en quoi le bio, avec les tonnes de cuivre administrées [...] protège-t-il mieux le consommateur ?" et cela me surprend un peu. Certes, le cuivre peut-être nocif pour certains organismes du sol, bien que cela fasse encore débat étant donné la chimie complexe de ce métal lourd et notamment sa teneur disponible dans le sol très dépendante du pH du taux de matière organique, etc., mais ce serait donc la faute des viticulteurs bio ? Étrange, il me semble que le cuivre est également utilisé par les viticulteurs conventionnels, et avec les mêmes limites maximales de 4 kg/ha/an (28 kg lissés sur 7 ans), n'est-ce pas ? Alors, posez-vous la question, la contamination des sols viticoles par le cuivre est-elle due à la conversion récente d'une partie du vignoble à l'AB, ou est-elle historique ? Des études montrent que les quantités utilisées par le passé, donc majoritairement en conventionnel, pouvaient aller jusqu'à 50 kg/ha/an... Inutile donc de prolonger ce faux débat sur les "tonnes de cuivre administrées" dont les viticulteurs bio seraient les seuls responsables. Quant au lobbying, il me semble que le budget du lobby bio, car je ne nie pas qu'il existe, a été estimé à 125 000 ? par an, contre environ 5 fois plus pour celui de l'agrochimie (600 000 ? pour la FNSEA seule). C'est un peu malvenu de leur reprocher de se défendre quand on connait ce rapport de force, non ?
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Hervé Lalau Le 28 septembre 2022 à 10:56:14
La réaction de Roncevaux (pas son vrai nom, malheureusement, mais c'est un autre débat: doit-on publier des commentaires anonymes, pour moi c'est non); sa réaction, donc, me surprend: en quoi le bio, avec les tonnes de cuivre administrées, avec le carburant utilisé pour les traitements multipliés, sans oublier les passages qui peuvent aplatir des sols, protège-t-il mieux le consommateur? Roncevaux dit "n'en déplaise à la filière"? Mais le bio est aussi une filière, pour laquelle il faut payer des cotisations, et qui ne se prive pas d'avancer ses pions auprès des politiques, de faire du lobbying, et qui compte aujourd'hui en son sein de très gros opérateurs. Chapeau à Vitisphère qui démonte bien l'argumentation bienpensante et anxiogène des "reporters" de France Télévision.
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La rédaction Le 28 septembre 2022 à 10:13:30
Bonjour Mélanie, en effet il n'existe pas réglementairement de LMR pour les vins. Comme indiqué dans cet article du 28 septembre, "les laboratoires d'analyses estiment que le facteur de transfert doit être égal à un par rapport aux LMR des raisins de cuve" pour proposer une LMR, comme celle utilisée par le laboratoire Dubernet. Restant à votre disposition
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Dominique Le 28 septembre 2022 à 09:56:21
Le monde du vin "officiel" et ses institutions sont les seuls responsables de cette situation. En interne, "en famille" si l'on peut dire, il n'a jamais été possible d'exprimer un point de vue divergeant de la parole officielle. On a toujours été mis devant les orientations prises en haut lieu. On n'a jamais pu exprimer et mettre en débat auprès de nos collègues un modèle alternatif, tant du point de vue écologique qu'économique. Il n'y a a jamais eu le moindre effort d'empathie pour essayer de penser autre chose. La mainmise des institutions sur l'essentiel de la presse du vin a verrouillé un temps le système. Maintenant, la poussière ne peut plus tenir sous le tapis. Des solutions à l'emporte-pièces, des affirmations péremptoires de gens aux mains blanches trouvent du coup un écho parfois disproportionné. A qui la faute si des pensées "nuancées" sont aujourd'hui inaudibles ? Les solutions pipeau ne viennent pas seulement d'écolos baba cool. Dans cette publication, j'ai lu et commenté en son temps par exemple, des articles sur un dispositif de résistances électriques censés lutter contre le gel. A l'heure de la faillite d'EDF ( masquée par la nationalisation prévue ) et de la pénurie électrique garantie jusqu'au moins 2030, il faut vraiment être hors sol pour pondre ça sans plaisanter. Les revues viticoles sont remplies de pseudo-solutions techniques impliquant une orgie énergétique dont nous n'avons plus les moyens. Et tout ceci était parfaitement prévisible sauf pour des petits esprits embrumés par leur pouvoir institutionnel. La vérité c'est que la nature qui était accueillante et généreuse est devenue hostile et pingre. Il va falloir revenir à plus d'humilité. La nature n'a aucune déférence envers les institutions et les décideurs à gros carnets d'adresses.
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Mélanie Le 28 septembre 2022 à 09:49:26
Dans cet article vous dites qu'il n'existe pas de LMR, mais dans l'article, en lien, du jugement de février 2021 vous citez le laboratoire Dubernet : "Ayant réalisé les analyses, le laboratoire Dubernet rappelle que les résidus constatés sont « très largement en inférieurs aux Limites Maximales de Résidus respectives »". Tout ça est très contradictoire, qu'en est-il réellement ?
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Alexandre Abellan, rédacteur en chef de Vitisphere Le 28 septembre 2022 à 09:44:49
Bonjour Mélanie, merci pour votre alerte sur les coquilles et navré de vous décevoir sur la forme : n'hésitez pas à indiquer les approximations de fond que vous relevez. Sur la terminologie judiciaire je vous avoue ne pas être juriste. Bonne journée
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antoine Le 28 septembre 2022 à 09:37:32
Les débats sur le bio, la lutte intégrée ou similaire semble régulièrement sortir d'une pensée réactionnaire. Je m'explique, j'ai fait des études d'agronomie en protection des plantes en 1976-1978, Le conseil en lutte intégrée était l'objectif de la formation. L'approche de l?importance des équilibres naturels entre nuisibles et utiles, autant dans les "champignons que les insectes", pour diminuer l?usage d'intrants chimiques chers et déjà "poisons", m'a particulièrement intéressé et depuis 1980 je cultive nos vignes en bio, depuis 1980 (depuis 1996 sans cuivre, avec une argile traitée à l'acide citrique pour débarrasser le plancher d?éventuelles accusations) sans avoir jamais accepté de mettre en croix le conventionnel d'où je viens. MAIS après 50 ans vous semblent-il normal que la lutte intégrée soit encore le mieux du conventionnel? Cela devrait être depuis plus de 30 ans au pire la normalité de la production agricole! Toutes les réflexions, à partir des efforts de recherches aux alternatives moins impactantes en passant par la puissance du commerce des intrants, je les laisse à qui veut bien réfléchir à ce qui c'est ou ne c'est pas passé en 50 (CINQUANTE) ans. Mais cela ressemble beaucoup à de la réaction depuis au moins 30 ans!!!!
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Mélanie Le 28 septembre 2022 à 09:23:36
Je suis étonnée devant cet article qui multiplie les fautes d'orthographe et les approximations. Je ne reconnais pas le style habituel d'Alexandre Abellan... Comment peut-on qualifier d'arrêt un jugement du tribunal judiciaire ?
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roncevaux Le 28 septembre 2022 à 09:13:44
Le mérite de ce documentaire, n'en déplaise à la filière, est de poser une vraie question. HVE protège-t-il le consommateur. La réponse est claire: NON. Cette certification permet notamment de limiter l'impact des produits phytosanitaires sur l'environnement et sur le personnel du château. Il faut savoir entendre certaines choses, même si elles déplaisent.
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