Newsletters
Magazine
Article réservé aux abonnés 
ourquoi un vin donné aura-t-il un meilleur potentiel de garde qu’un autre sur un même millésime ? Voici la question que plusieurs chercheurs tentent d’élucider depuis plusieurs années.
A l’initiative du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), ils se sont retrouvés il y a un mois à Beaune lors d’une matinée technique pour se faire part de leurs dernières recherches et trouvailles.
Le professeur en œnologie à la Haute École spécialisée de Suisse occidentale Benoît Bach a notamment présenté le projet Oxywine, basé sur l’analyse de molécules intermédiaires de la cascade oxydative des vins, visant à la création d’un indice caractérisant les vins.
Encore au stade du laboratoire, ce projet a pour objectif d’aboutir dans les prochaines années à la mise place d’un outil de prédiction du vieillissement des vins directement utilisable en cave par les vignerons.
Venu de l’Université de Bordeaux, Alexandre Pons a aussi présenté son programme Apogée, dont le but, sous 4 ans, est de développer un outil de diagnostic précoce de la longévité des vins blancs. D’abord concentré sur le sauvignon, il travaille désormais également sur le chardonnay.
En Bourgogne, les techniciens se servent déjà beaucoup du Polyscan de Vinventions. Grâce à cet outil, ils ont déjà suivi l’oxydation et la teneur des vins en polyphénols à la sortie de 70 pressoirs, et défini des itinéraires plus précis.
