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Lidl aligne le bordeaux à 1,64 €, la gascogne à 1,74 €, le Rhône à 1,89 €…
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Persistant et saignant
Lidl aligne le bordeaux à 1,64 €, la gascogne à 1,74 €, le Rhône à 1,89 €…

La foire aux vins de Lidl descend encore d’un cran les prix des bouteilles cet automne, avec des offres à moins de 3 € se multipliant. Notamment dans le Bordelais, où de telles promotions avaient déjà alimenté la colère de vignerons vendant à perte ce début d’année. L’enseigne se défend en indiquant soutenir la filière avec des achats volumiques.
Par Alexandre Abellan Le 31 août 2024
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Lidl aligne le bordeaux à 1,64 €, la gascogne à 1,74 €, le Rhône à 1,89 €…
Parmi les catalogues de FAV actuellement diffusés, celui de Lidl se distingue par les plus bas prix affichés. - crédit photo : Alexandre Abellan
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u’ils sont bas les prix d’appel de la foire aux vins des enseignes Lidl ouvrant ce mercredi 4 septembre. Dans ce catalogue, on trouve à 1,99 € la bouteille d’appellation Corbières 2023 de marque Lacotte Grand Séjour médaillée d’or par Gilbert & Gaillard (G&G) en offre 4 flacons achetés et 2 offerts (4+2), à 1,89 € l’AOP Côtes du Rhône 2023 Vieilles Vignes médaillé d’or G&G (4+2), à 1,74 € l’IGP Côtes de Gascogne chardonnay 2023 Le Héron (-50 % sur la deuxième bouteille)… Mais le prix le plus bas est en AOP Bordeaux Supérieur avec 1,64 € pour le château Saint Floran 2021 (offre -50 % sur la deuxième bouteille identique).

Sans conteste, ce sont les vins rouges de Bordeaux qui affichent les plus petits prix cet automne chez Lidl, allant de 1,99 € le Bordeaux 2022 de L’Enclos des Tuileries 2022 (4+2) à 2,99 € le Bordeaux bio 2023 des Terres Nouvelles (4+2) en passant par 2,79 € le Médoc 2023 du Fort du Roc (4+2) ou 2,89 € le Blaye Côtes de Bordeaux 2022 du château les Charmilles (4+2)… Ainsi que 1,89 € le Bordeaux 2023 de Terres Légendaires 2023 avec la médaille d’or G&G (4+6). Cette dernière offre n’étant pas une nouveauté, mais une continuation, le millésime 2022 de cette gamme ayant affiché le même prix la fin d’hiver dernier, alimentant la grogne vigneronne et des actions ciblant les enseignes proposant des vins à moins de 3 €. Le plus bas prix relevé à l’époque se trouvant chez Carrefour, avec un bordeaux à 1,66 €, qui avait été retiré des rayons après les interpellations syndicales.

Dévalorisation contre déconsommation

Ne faisant pas machine arrière, Lidl va encore plus loin cette foire aux vins d’automne (sans toutefois l’afficher, voir encadré). Sollicitée par Vitisphere, l’enseigne allemande précise que « concernant le positionnement prix, nous nous alignons aux prix du marché dans notre environnement concurrentiel ». Déjà avancé cet hiver, cet argument était aussi celui de son fournisseur de la marque Terres Légendaires, le négoce Raymond, plaidant responsable mais non coupable de ses achats et reventes à bas prix pour faire tourner son outil industriel et répondre aux demandes du marché alors qu’il y a de l’offre à disposition qui pousse à rogner sur les prix et les marges.

Un cercle vicieux que la réunion du 8 avril dernier à l’interprofession girondine (CIVB) entre grande distribution et filière des vins de Bordeaux (intersyndicale de la production, négociants, courtiers…) souhaitait unanimement rompre en appuyant des travaux de juste rémunération de toute la chaîne (notamment via une révision de la loi Egalim, au point mort depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale). Alors que ses supports de communication clament « la responsabilité sociétale de l’entreprise » avec l’« engagement » de « garantir une meilleure rémunération de nos partenaires économiques », Lidl précise à Vitisphere que « nous n’avons pas changé de discours depuis la réunion avec l’intersyndicale. Nous continuons de soutenir les vignerons avec l’achat de volumes conséquents malgré le contexte de déconsommation du vin en France et le marché en recul ».

Devant le méfait accompli

Ayant participé à cette réunion, le vigneron Renaud Jean, basé à Sauveterre-de-Guyenne (Gironde) et membre actif du collectif Viti 33, n’est pas surpris par les bas prix affichés par Lidl et rapporte que ses représentants Lidl « avaient prévenu que leurs contrats étaient signés » pour la FAV 2024. « Clairement c'est toujours un crève-cœur de voir ces prix affichés, mais nous le savions » confirme Olivier Metzinger, vigneron à Rions et membre du collectif Viti 33. Dans un entretien réalisé en juin dernier, le service des liquides de Lidl France indiquait pourtant ne pas avoir fixé l’ensemble des prix de ventes de sa foire aux vins de septembre, défendant d’avance que si les Bordeaux d’entrée de gamme affichaient un prix de 3 € et non de 2 € et moins, l’enseigne ne serait pas capable de vendre tous les volumes passés sous contrat fin 2023. Pour Lidl, il y a des seuils psychologiques sur le prix des vins d’entrée gamme, faisant que l’enseigne ne pourra pas vendre le même volume à 3 € ou à 2 € la bouteille.

« Dire que l’on se bat pour le pouvoir d'achat des Français en dézinguant les productions et les producteurs ça n'a pas de sens. Sauf que Lidl il a l'argent pour communiquer à longueur de jour, nous pas » soupire Olivier Metzinger, pour qui l’enseigne de hard-discount fait de « l'agri-washing. Ce n'est pas possible de soutenir l'agriculture avec des prix toujours plus bas ». Constatant que « le temps politique est beaucoup, beaucoup trop long » (entre instabilité française et renouvellement européen), Olivier Metzinger sent la colère monter et se cristalliser dans le vignoble alors que la vendange du millésime 2024 achève de siphonner les trésoreries vigneronnes.

La prédation continue

Confirmant que « l’absence de gouvernement nous bloque officiellement pour avoir un décret pour l’application d’Egalim dans la viticulture » et grinçant que « la profession ne le demandait pas il y a encore un semestre », Renaud Jean pointe que « ce qui est sûr c’est que la prédation continue » avec des cours restant trop bas pour permettre aux producteurs de vivre décemment de leur travail. « Les survivants d’aujourd’hui ne savent pas s’ils vont passer l’année » résume Renaud Jean, dont la « seule satisfaction est qu’aucun de mes trois enfants ne veut travailler dans notre filière ». 

 

Les actions bordelaises du printemps contre des prix bas dans des enseignes Lidl et la réunion avec l’interprofession n’ont pas infléchi la position de Lidl sur les premiers prix.

 

En haut de l'affiche

Déployant actuellement un affichage conséquent, Lidl se garde bien de mettre en avant ses plus bas prix, mais choisit d’afficher son Côtes-du-Rhône à 1,99 € ou un Bordeaux à 3,49 €. Ce dernier est le millésime 2023 de la croix de Peyrolie de Bernard Magrez, avec le slogan « un nouveau style de Bordeaux ». Bernard Magrez reste très présent dans le catalogue avec des vins en première et dernière pages, ainsi que dans le fascicule avec deux références de son rosé Pays d’Oc rosé Bleu de Mer (3,63 € en 75 cL et 9,80 € en 3 litres), un portrait le présentant comme « propriétaire de 42 vignobles dans 10 pays » pour mettre en avant les châteaux La Tour Carnet (29,95 € le millésime 2022 le grand cru classé en 1855) et Fombrauge (28,25 € le grand cru classé de Saint-Émilion millésime 2022).

 

Foire aux vaincus pour les opérateurs ayant cédé des bouteilles à des prix visiblement bien inférieurs à leurs coûts de revient.

 

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Tous les commentaires (19)
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Albert Le 04 septembre 2024 à 13:48:42
Suis d'accord sur le constat fait dans les derniers commentaires. La GD achète à un prix que le producteur accepte (la GD n'est en rien responsable si le producteur n'a pas pu ou n'a pas su se libérer des mailles de ce système). Je l'ai déjà écrit récemment (autre commentaire - autre sujet) : être viticulteur oblige à être (et à rester) lucide : sur soi et ses intentions en venant à la vigne et au vin, sur le monde dans lequel on vit (le vin n'est plus un aliment, on le sait - désormais, une seule option est possible : mon vin doit donner du plaisir), sur le sens que l'on donne à son métier (certes, on est libre de s'installer viticulteur et d'exercer ce métier .. mais quelle est la légitimité de mon exigence si, quand les vents sont contraires, je veux voire j'exige que soient apportées des réponses sociales - aides et mesures publiques - à MON problème ?). Personnellement, je trouve insupportable que la filière - et ses pseudos "responsables" ! - s'insurge comme elle le fait en ce moment. Est-ce que les inter-pros (dont une des missions est d'être en prise avec le "marché") des AOC en crise ont balisé le danger ? .. ce n'est pas à moi de répondre. Qui a fait le bilan des ha cumulés accordés jusqu'à ce jour au titre de plantation nouvelle depuis 10 ? .. 15 ? .. 20 ans ? .. Bon, depuis la campagne 1976-77 (Chirac était au Minagri), la filière a bien émargé je pense (ex : directive Languedoc-Roussillon en 76 qui a été intégrée au Rgt UE 458/1980 je crois .. plus récemment encore, aides à l'investissement .. qui peut faire le bilan de tous ces financements UE dont la viti française a bénéficié ?). Ça suffit.
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Chmlp Le 04 septembre 2024 à 13:37:34
Vu les transactions qui se pratique sur le vrac, il va falloir s'habituer ces promotions des foires aux vins. Beaucoup de propriétés travaillant avec du matériel amorti et peu de personnel fournissent ces volumes ainsi que celles qui agonisent. Si il ne se passe rien au niveau de la demande à l'export pour redynamiser les cours et remonter ces bas prix, vous avez pas fini d'en faire des commentaires !!!
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Marche à terre Le 04 septembre 2024 à 10:29:34
Qu'est ce que vous avez toujours à gueuler? Si Lidl vend a ces prix là c'est parce que ses fournisseurs dont des producteurs !! lui ont facturé à des prix d'achats qui le lui permettent. Point barre! Sans les grandes surfaces que vous conspuez en permanence, le marché de la viticulture en France serait dans une situation desastreuse.
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Réalité VS Souvenir du Bon vieux temps Le 02 septembre 2024 à 11:08:29
Je trouve assez incroyable qu'on s'offusque de telles offres et qu'on pointe du doigt les enseignes.. c'est la simple réalité de l'offre et la demande... Il y a du vin à plus savoir qu'en faire, Ce n'est pas la faute de LIDL ou de LECLERC. On a jamais demandé aux vignerons de planter sans cesse plus, dans des terroirs pas forcement les meilleurs, sans se soucier des débouchés commerciaux...C'est aussi incroyable qu'on soit toujours là à pointer les politiques et les institutions. Les vignerons sont des patrons d'entreprises comme les autres. Quand un boulanger ferme faute de bonne gestion ou de manque de clients ou tout simplement par ce que son pain est mauvais, il ferme... Je ne vois pas où est l'incompréhension dans le monde du vin à ne pas vouloir reconnaitre qu'il faut s'adapter à la conjoncture et à la nouvelle donne autour de la consommation/marché du vin actuel. Je suis également attristé de voir que notre beau secteur d'activité à du plomb dans l'aile, c'est regrettable peut être mais il faut l'accepter. Ca ne va pas aller en s'améliorant.
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augustin Le 01 septembre 2024 à 22:52:37
Le silence et l inertie des pouvoirs publics bordelais à commencer par les sous préfets et leur patron M Guyot est sidérant , tout comme celui du civb, de la fgvb et bien entendu des courtiers et négociants . Au moment même où le tandem fnsea / ja interpellé à nouveau le gouvernement pour des promesses faites il y a 6 mois et non tenues , on aimerait que coordination rurale 33 et confédération paysanne 33 fassent entendre la voix du terrain, sans oublier le collectif viti 33 et l irréductible Rémi lacombe , l homme qui a su relancer egalim 4 . Faute de quoi la filière continuera à souffrir , les exploitations à être en lj et les lots vendus à prix plancher proliférer via les commissaires priseurs , ceci suite au feu vert des mandataires et des juge commissaires eux memes totalement depasses par la vague actuelle des defaillances de rentrée 2024. Pépiniéristes, tonneliers , fournisseurs de matières sèches, attention ??
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Lolo-Ito Le 01 septembre 2024 à 13:22:46
Je ne vois pas pourquoi certains ici parlent de culpabilité, il n'y a absolument rien de coupable à rappeler aux jeunes consommateurs la vraie nature populaire du vin... Du vin rouge de 2023, piètre millésime en surproduction, à prix coûtant cela n'a rien de choquant, très bien pour permettre au plus grand nombre de garder du vin pour plus tard. Si les fournisseurs concernés ne sont pas contents, ils n'ont qu'à stocker leur production pour le vendre le quintuple quelques années plus tard...
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Bernard Le 01 septembre 2024 à 10:07:50
Ce ne sont pas eux les plus coupables, ils achètent pas cher mais revendent pas cher non plus. Tous les autres achètent pas cher non aussi mais les prix public sont hauts, grosses marges assurées. L'autre problème c'est que la GD ne va plus vouloir faire de foires aux vins ou mises en avant sur prospectus si on les attaque. Par quel réseau de distribution pourrons nous distribuer ces gros volumes ?
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viticulteur33 Le 01 septembre 2024 à 09:58:43
Comme relevé dans d'autres commentaires, on est à 2.47 TTC la bouteille. Pour du Bordeaux Sup, c'est très peu (je me rappelle de prix à 3? HT départ propriété il y a quelques années) mais on est sur un millésime peu réputé (2021). Les demandes d'échantillonnage pour du vrac 2022 à 700-750?/tonneau pour du Bordeaux Supérieur 2022 me posent plus de problème.
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Dominique Le 01 septembre 2024 à 09:09:19
« Lidl, le vrai prix des bonnes choses » ! Voilà un exemple de publicité mensongère que la Répression des Fraudes devrait poursuivre devant les tribunaux. L'appellation Bordeaux, grâce aux grands stratèges qui la dirigent, est en tête pour l'effondrement des prix. On a les succès qu'on peut. Il aura fallu 20 ans à cet attelage de pieds nickelés pour flinguer une marque collective mais ils ont réussi. Ils ont la médaille d'or. A 1,64 euros, une fois enlevé les matières sèches et le reste, c'est un prix correspondant à une saisie. Ou alors, une offre de broker demandant comme on le lit dans les mails reçus « des lots en déstockage, que ce soit vos invendus, fins de lots, un surplus de production, une annulation à l'export... ». Mais justement, on est en plein dans les saisies et les redressements et on voit mal, malgré la RSE mise en avant par la filière, comment cette spirale descendante arrêtera de nous tirer vers le fond. La seule chose que nous promettent les naufrageurs institutionnels, c'est un ré-équilibrage offre/demande, « grâce » aux petites récoltes. A quoi servent-ils donc s'il suffit de laisser faire le chaos climatique ? Malheureusement, à Bordeaux, tant qu'il n'y aura pas les énergies vigneronnes pour dégager le staff en place, prendre les rênes et tout remettre à plat, on restera dans la simple administration du désastre. Croire que, sur un malentendu ou un hasard, les mêmes équipes pourraient résoudre quoi que ce soit, c'est rêver éveillé.
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Albert Le 31 août 2024 à 21:27:42
Je trouve le commentaire de Rol très pertinent. La bouteille revient en fait à 2,47? .. l'accroche de Lidl est trompeuse et il est dommage que Vitisphere n'ait pas préféré ramène le lecteur à cette "réalité" .. à quoi bon mettre de l'huile sur le feu !
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Vigneron Le 31 août 2024 à 15:26:26
Pour le Côtes du Rhône vieilles vignes, ils ont dû en trouver en masse, bravo Lidl ! Quand il n'y aura plus assez de vignerons pour inonder ce marché volumique qui rime avec alcoolique, les magasins pourront se rabattre sur les eaux minérales, softs et jus de fruit. Prochain marché juteux ? Le petit corpuscule des hygienistes et groupes anti alcool sautera alors de joie ! Pendant ce temps, la Chine surtaxe les eaux de vie, armagnac, et que fait la France en retour ? Elle se remet difficilement de la dissolution de l'Assemblée nationale, cocorico!!!
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Renaud Le 31 août 2024 à 14:09:18
Comment la Région Aquitaine a accepté une telle campagne sur ses abris bus. J'appelle a signifier sur chaque pub indécente Lidl ou autres : « Foire aux Vaincus! »
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Cahuita33 Le 31 août 2024 à 13:33:11
1,64 la bouteille de Bx supérieur à 50hl/ha = rentabilité négative. Vivement que ces tueurs d'Aoc disparaissent, et il est même. Se demander si l'ODG, la DGCCRF et autre INAO ne devraient pas aller faire un tour sur site pour vérifier qu'un tel producteur ne fasse pas n'importe quoi? C'est à cause de brebis galeuses de ce genre que les vignerons meurent. La profession doit faire le ménage? et vite !
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La rédaction Le 31 août 2024 à 12:02:37
Bonjour Rol Les prix indiqués sont ceux affichés et mis en avant en gros et en gras par Lidl sur ses supports de communication, rien de plus factuel. Bonne journée
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Rol Le 31 août 2024 à 11:46:23
Titre mensonger de Vitishere Lidl aligne le bordeaux à 1,64 ?, C'est faux : Lidl vend 2 bouteilles pour 4,93? soit près de 2,50 . Il est vrai que la FIN de l'idéologie JUSTIFIE LES MOYENS !!
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bill et boule Le 31 août 2024 à 09:21:04
la baisse des cours a Bordeaux n est pas l apanage de l entrée de gamme rive droite mais impacte le milieu de gamme rive gauche . En cette fin août le cru bourgeois medoc haut medoc se négocié a 2.50 euros ht le col prix negoce et le cru bourgeois avec mention en grande communale à 6.50 euros . Ce sont les prix de 1997 1998 , alors que les couts de production ont entre-temps explose depuis 25 ans. Nos parents survivaient , nous mettons la cle sous la porte et nos enfants ne veulent même plus en entendre parler .
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bill et boule Le 31 août 2024 à 08:24:17
De l avis de tous les courtiers et négociants renontres à Bordeaux la semaine du 26 août ce n'est qu un début.Et leur avis est confirmé par un des 6 mandataires liquidateurs opérant sur la région. Les coûts de production du 2024 sont à la hausse , il n y a pas eu de transactions de vente de vin majeures et les banques se refusent à octroyer les prêts de trésorerie adéquats. Comment s étonner dans ces conditions que les petits châteaux dos au mur, se résignent à brader un ou plusieurs lots a la gd .Cela libéré un peu de place au chai tout en colmatant une trésorerie toujours plus fragile. Le civb ( Christophe château) se contente d annoncer une embellie à moyen terme pour le secteur ... tout en admettant que cela met en danger certaines exploitations sur le court terme ... "L art de la fugue " n est plus l apanage des amateurs du grand JS Bach . Sauf que nous ne sommes pas à un concert de musique baroque ... mais au début de la messe d enterrement de toute une filière bordelaise du vin rouge hors gcc . Qui peut encore intervenir pour interrompre ce sinistre processus ?
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DARIUS Le 31 août 2024 à 08:15:54
Lorsque l'offre dépasse la demande les cours s'effondrent. Tout le reste n'est que baratin
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Rousse Le 31 août 2024 à 07:40:07
La viticulture française à la catastrophe les prix affiché chez Lidl, Comment voulez-vous que la viticulture sorte les autres régions viticoles de France vont en pâtir
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