Comment faire du cuivre votre meilleur allié contre le mildiou ?

e mildiou est l’une des maladies les plus redoutées par les viticulteurs car elle peut provoquer d’importants dégâts selon les conditions climatiques.

Alors, quelles stratégies de lutte à base de cuivre adopter ? Quel est son mode d’action ? Quand intervenir ? Et surtout, pourquoi la pulvérisation doit être irréprochable ? Tous les éléments de réponse dans cet article !

Les ravages du mildiou ces dernières années

Que ce soit lors des campagnes de 2018, 2021 ou 2023, les périodes répétées de fortes pluies orageuses entraînent de plus en plus régulièrement un niveau d'hydrométrie très élevé, pouvant avoisiner les 80%, accompagné d’une température d’environ 25°C. Ce sont les conditions idéales pour le développement du mildiou, qui peut toucher jusqu’à 90 % des vignes dans certaines régions viticoles comme la Nouvelle Aquitaine.

En 2023, le fait marquant résidait dans l’ampleur inédite des attaques de mildiou sur les parcelles traitées. L'IFV a donc décidé de lancer une grande enquête pour recueillir les estimations de dégâts et les calendriers de traitement. L’objectif est de tirer le maximum d'enseignements sur les causes des attaques 2023, la présence de souches résistantes aux fongicides et ainsi trouver des leviers d’action pour limiter les risques lors des prochaines campagnes.

Le cuivre : un fongicide utilisé depuis l’Antiquité

Le cuivre est un élément naturel présent sous forme de métal dans la croûte terrestre. C’est un oligoélément indispensable à la vie puisqu’il agit en tant que catalyseur de la synthèse des protéines.

Ses propriétés physico-chimiques sont utilisées dans de nombreux domaines (métallurgie, électronique, médecine…).

En viticulture, la découverte de la bouillie bordelaise à base de cuivre en 1885 a permis de lutter efficacement contre le mildiou. Le cuivre est devenu rapidement un des produits majeurs de protection du vignoble et le reste encore aujourd’hui, quel que soit le mode de culture : 75 % du vignoble français est traité chaque saison avec au moins un cuivre ! En raison de son caractère naturel, c’est l’un des seuls biocides (avec le soufre) à être autorisé contre les maladies cryptogamiques en agriculture biologique.

En effet, fin 2018, la commission européenne a voté la ré-homologation de la substance cuivre à 28 kg par hectare sur une période de 7 ans. Cela représente une moyenne de 4 kg par hectare par an. Cette règlementation s’applique à TOUS les utilisateurs de cuivre : bio et conventionnels.

Un mode d’action exclusivement préventif

Appliqué sous forme de cuivre métal (Cu), il se transforme par oxydation en ions cuivre (Cu2+) au contact de l'eau. Ces ions se fixent alors à la surface des spores de mildiou et exercent une action fongicide qui inhibe la germination des zoospores de mildiou, par dégradation des membranes cellulaires ou dénaturation des protéines par exemple.

Les produits cupriques doivent donc être positionnés avant une pluie pouvant engendrer des contaminations afin de permettre l'oxydation du cuivre métal.

En parallèle, le cuivre intervient dans le métabolisme des protéines de la plante en favorisant la synthèse de certains composés (comme les phénols totaux ou les anthocyanes) connus pour stimuler les réactions de défense de la vigne.

©Jardiner autrement

Comment lutter efficacement contre le mildiou ?  

La maîtrise de cette maladie repose essentiellement sur les traitements fongicides, en raisonnant leur nombre, la période d'application ainsi que les familles de produits utilisés, afin de limiter l’apparition des phénomènes de résistance.

Pour commencer la protection contre le mildiou, trois conditions doivent être réunies :  la maturité des œufs d’hiver, des conditions climatiques favorables et les premières feuilles étalées.

Le positionnement du premier traitement est primordial dans la réduction des doses et dans l’efficacité des traitements de la campagne. En effet, celui-ci va éliminer les spores au potentiel de reproduction élevé et modulera donc la sévérité de l’attaque et l’apparition des contaminations secondaires.

Il ne doit pas être lié au stade de la vigne mais au risque de contamination. Ainsi, il devra être positionné juste avant les pluies contaminatrices afin d’être le plus efficace possible.

Quand arrêter la protection ? À partir de la fermeture de la grappe, la sensibilité des grappes aux contaminations de mildiou diminue. À la véraison, les grappes ne sont plus sensibles. En revanche, les feuilles âgées sont encore réceptives au mildiou (forme mosaïque).

Pourquoi soigner la pulvérisation ?

La qualité d’application des traitements phytosanitaires est un élément essentiel pour obtenir une bonne protection. Le cuivre est un fongicide de contact, il a besoin d’être présent sur tous les organes à protéger et sur toute leur surface pour être le plus efficace possible contre le mildiou. Il faut donc que l’application permette :

• D’assurer une bonne répartition de la pulvérisation sur toute la haie végétative et les grappes
• De générer une bonne pénétration au cœur du feuillage et des grappes
• De toucher la face inférieure des feuilles (voie de contamination du mildiou par les stomates)

La qualité de pulvérisation est d’autant plus indispensable si on veut travailler sur les solutions de réduction du cuivre soit en modulation des doses, soit en ajoutant des produits complémentaires (biocontrôle ou substances de base).

©viticulteurs.market

Quel produit choisir ?

La Bouillie Bordelaise RSR® Disperss® NC, développée par UPL France, est la première introduite sur le marché français en formulation micro-granulée « qualité Disperss®». Elle vous garantit ainsi une qualité de pulvérisation irréprochable grâce à sa mise en suspension rapide et homogène, sans risque de bouchage et de colmatage des filtres de protection du pulvérisateur. Sa formulation micro-granulée permet en effet de ne pas avoir de grumeaux qui vont générer une perte d’efficacité de votre pulvérisateur et un risque de sous-dosage.

En outre, elle est composée exclusivement de la forme de cuivre la plus active et la plus stable : la brochantite associée au gypse.

Pour en savoir plus sur Bouillie Bordelaise RSR® Disperss® NC : https://www.upl-ltd.com/fr/produit-d%C3%A9tails/bouillie-bordelaise-rsr-disperss

UPL France - Tour Voltaire - 2ème étage - 1 place des Degrés – 92800 PUTEAUX - UPL France est titulaire de l’agrément phytosanitaire
N°9200008 : Distribution de produits phytopharmaceutiques à des utilisateurs professionnels. e-mail : contact.uplfrance@upl-ltd.com

BOUILLIE BORDELAISE RSR® DISPERSS ® : composition : 200 g/Kg (soit 20 % p/p) de cuivre métal, sous forme de Bouillie Bordelaise - AMM n° 9500452 - Détenteur Homologation : UPL Europe Ltd. - ®Marque déposée UPL Europe 

DANGER. H318 : Provoque des lésions oculaires graves - H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.-EUH401 - Respectez les instructions d’utilisation pour éviter les risques pour la santé humaine et l’environnement.

Pour les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi se référer à l’étiquette du produit ou www.phytodata.com - Respecter les précautions d’emploi. Fiche de données de sécurité disponible sur www.quickfds.com - Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée. Consultez http://agriculture.gouv.fr/ecophyto