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"La tromperie" du label HVE attaquée en justice
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Devant le Conseil d'État
"La tromperie" du label HVE attaquée en justice

Le Conseil d'État est saisi par un collectif d’associations pour juger s’il y a une tromperie du consommateur avec la démarche Haute Valeur Environnementale. Les défenseurs de la HVE estiment être les boucs-émissaires des difficultés de la bio.
Par Alexandre Abellan Le 23 janvier 2023
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'La justice doit faire cesser la tromperie du consommateur' estiment les plaignants, ciblant les étiquettes HVE qui se multiplient sur les bouteilles de vin, rayons de fruits et légumes... - crédit photo : Alexandre Abellan
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ne belle performance : la récente réforme de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) réussit l'exploit d'aller trop vite pour le vignoble (premier vivier de labellisés, avec 70 % des 30 000 domaines HVE), mais sans aller assez loin pour ses contempteurs (mobilisés médiatiquement depuis 2020). « Le label HVE trompe le consommateur, la justice doit l’interdire ! » appelle un communiqué d’associations de consommateurs (UFC-Que Choisir et Bio consom’acteurs), d’ONG environnementales (Générations Futures, Agir Pour l’Environnement et Réseau Environnement Santé) et de syndicat bio (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, la FNAB, et le Syndicat National des entreprises de l’agroalimentaire bio, Synabio). Joignant le geste à la parole, ce collectif annonce attaquer la certification gouvernementale devant le Conseil d’État : « l’analyse juridique montre que le label HVE représente une tromperie du consommateur dans la mesure où la promesse d’excellence environnementale sous-entendue par le nom du label et exigée dans la loi n’est toujours pas remplie par le nouveau référentiel ».

Attaquant devant la plus haute juridiction administrative le décret n°2022-1447 et l’arrêté du 18 novembre 2022 définissant les nouvelles exigences de la démarche agroécologique portée par l’État (article L611-6 du Code Rural), les associations s’appuient sur le récent rapport de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) qui préconisait une refonte plus forte de la certification HVE. Pour le collectif plaignant, « en l'état actuel, et alors qu’il est de plus en plus apposé sur les produits, il n’est qu’un label trompeur pour les consommateurs et les citoyens en général qui y voient, par méconnaissance, un modèle agricole ayant un impact positif pour l’environnement. L’enjeu de notre recours collectif est de démontrer que malheureusement c’est loin d’être le cas et qu’il n’est pas acceptable de faire perdurer un tel mensonge. »

Hors-sujet

Particulièrement tranchant, le communiqué des associations, ONG et syndicats témoigne d’une volonté de mettre un terme au label HVE. « C’est hors-sujet. Quand on a un problème, on s’en prend à son voisin » réagit Jean-Jacques Jarjanette, le président de l’association HVE, récemment passée du développement à la défense de la certification. « Comme toujours, quand il n’y a pas de réponse à apporter à une question de fond, ici "comment relancer la bio ?", il faut bien trouver un bouc-émissaire à donner en pâture à ses adhérents et mandants. C’est du René Girard, c’est vieux comme le monde » ajoute Jean-Jacques Jarjanette, regrettant des attaques systématiques sur tout ce qui n’est pas bio.

Alors que le label HVE reste peu connu des consommateurs (25 % des sondés, contre 96 % pour la bio d’après une étude récente), les associations plaignantes estiment que sa présence sur les emballages créerait de la confusion dans les linéaires au détriment du bio, qui n’utilise pas de produits phytosanitaires classés Cancérigènes Mutagènes et Reprotoxiques suspectés (CMR2). « Il existe un modèle, certes perfectible, mais qui a l'une des plus hautes performances environnementales : ce modèle s'appelle l'agriculture biologique » plaident les plaignants, ajoutant que « tout soutien de l’Etat à des allégations commerciales mensongères qui brouillent la perception du consommateur doit cesser immédiatement ». Défendant une voie agroécologique intermédiaire entre le conventionnel et le bio, Jean-Jacques Jarjanette estime qu’il y aurait « beaucoup d’espoir à construire sur cette ligne. Il est dommage de perdre du temps à d’autres choses… »

 

 

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Tous les commentaires (49)
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Valérie Murat Le 10 février 2023 à 09:37:48
Merci pour vos réponses concernant les institutions. Je regrette qu'ici et ailleurs les vigneron.ne.s qui ne "traitent pas plaisir" le fassent aussi et quand même au détriment de leur santé dans le cadre de leur travail. Les pesticides de synthèse coûtent très cher, je suis d'accord avec vous, et en plus ils sont dangereux pour la santé des utilisateur.trice.s, des ouvrier.e.s viticoles et toustes les riverain.e.s dont les enfants, population la plus vulnérable face à ces substances. Il existe des moyens de s'en passer et de mettre en place une véritable agriculture de cohabitation. mais pour cela il faudra d'abord déconstruire tous les arguments de l'industrie chimique qui depuis plus de 60 ans fait en sorte de rendre indispensables ses produits, dressent et dupent les agriculteur.trice.s. La prise de conscience prend du temps et elle est douloureuse. Personne n'a de faciliter à s'avouer qu'iel a été trompé.e ou dupé.e, parfois pendant toute une carrière. La déconstruction de ces arguments fallacieux prend aussi du temps, surtout avec le marketing hyper agressif qu'elles exercent. En revanche, aujourd'hui, à l'heure où les informations circulent à vitesse grand V, et où la société civile cherche à savoir ce qu'elle a dans l'assiette et comment c'est produit, les urbain.e.s connaissent de mieux en mieux les contraintes et les enjeux pour les professionnel.le.s de l'agriculture et iels cherchent à soutenir une agriculture qui respecte tous les êtres vivants, et pas une agriculture mortifère qui engraissent l'industrie chimique. Je pense que nombre d'entre elleux, aujourd'hui sont très conscient.e.s des lois du marché et qu'iels cherchent aussi à s'en défaire et à en sortir, cela ne serait ni à l'avantage des grands groupes, ni des firmes de l'industrie chimiques -pour beaucoup il s'agissent des mêmes- mais malheureusement cela risque de prendre beaucoup trop de temps compte tenu du niveau d'empoisonnement généralisé dont nous souffrons toustes.
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Vigneron Le 10 février 2023 à 09:11:54
Quand on voit la puissance financière des industries chimiques, le lobbying potentiel qu'il peut y avoir à Bruxelles mais aussi en France, le manque d'information sur la dangerosité des produits mis en circulation, il y a beaucoup de travail à faire mais encore une fois ce n'est pas la faute des agriculteurs qui ne sont que les maillons en bas de l'échelle. Dans beaucoup de discours, on oublie que l'agriculture doit être rentable, et certains journalistes mettent en avant le retour du travail au cheval quand à notre époque nous envoyons des satellites dans l'espace. On aimerait dans l'idéal urbain que l'agriculteur retourne à l'âge de pierre, et travaille avec 4 bouts de bois. Si certains s'en sorte tant mieux pour eux, mais cela ne reflète pas la vraie image de l'agriculture qui s'est industrialisée, modernisée, développée pour être rentable et répondre aux besoins du marché et donc des consommateurs. Le consommateur regarde beaucoup les prix, surtout en période où le pouvoir d'achat baisse. Ce qui se vend le mieux sera toujours les "petits prix" avec des remises, gratuités, avantages cadeaux, la grande distribution le sait bien pour faire plaisir aux consommateurs. Les petits producteurs bios ne peuvent pas s'inscrire dans cette logique de guerre de prix au risque de fermer leur exploitation ou bien de travailler sans revenu suffisant comme pour la production de lait. L'industrie agroalimentaire Bio peut répondre à cette demande, mais on peut s'interroger dans quelles conditions le Bio est respecté. Même s'il y a une pastille collée sur le produit, combien de produits sont contrôlés ? En plus cela fait du tord aux petits agriculteurs bios qui devraient s'organiser pour développer les filières de vente courte en parallèle. A ma connaissance, les institutions ne les aide pas pour cela, ni pour contrôler mieux la filière.
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Valérie Murat Le 09 février 2023 à 19:21:18
Merci pour vos réponses concernant les institutions. Je regrette qu'ici et ailleurs les vigneron.ne.s qui ne "traitent pas plaisir" le fassent aussi et quand même au détriment de leur santé dans le cadre de leur travail. Les pesticides de synthèse coûtent très cher, je suis d'accord avec vous, et en plus ils sont dangereux pour la santé des utilisateur.trice.s, des ouvrier.e.s viticoles et toustes les riverain.e.s dont les enfants, population la plus vulnérable face à ces substances. Il existe des moyens de s'en passer et de mettre en place une véritable agriculture de cohabitation. mais pour cela il faudra d'abord déconstruire tous les arguments de l'industrie chimique qui depuis plus de 60 ans fait en sorte de rendre indispensables ses produits, dressent et dupent les agriculteur.trice.s. La prise de conscience prend du temps et elle est douloureuse. Personne n'a de faciliter à s'avouer qu'iel a été trompé.e ou dupé.e, parfois pendant toute une carrière. La déconstruction de ces arguments fallacieux prend aussi du temps, surtout avec le marketing hyper agressif qu'elles exercent. En revanche, aujourd'hui, à l'heure où les informations circulent à vitesse grand V, et où la société civile cherche à savoir ce qu'elle a dans l'assiette et comment c'est produit, les urbain.e.s connaissent de mieux en mieux les contraintes et les enjeux pour les professionnel.le.s de l'agriculture et iels cherchent à soutenir une agriculture qui respecte tous les êtres vivants, et pas une agriculture mortifère qui engraissent l'industrie chimique. Je pense que nombre d'entre elleux, aujourd'hui sont très conscient.e.s des lois du marché et qu'iels cherchent aussi à s'en défaire et à en sortir, cela ne serait ni à l'avantage des grands groupes, ni des firmes de l'industrie chimiques -pour beaucoup il s'agissent des mêmes- mais malheureusement cela risque de prendre beaucoup trop de temps compte tenu du niveau d'empoisonnement généralisé dont nous souffrons toustes.
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Vigneron Le 09 février 2023 à 18:08:43
A mon humble avis, les institutions sont parfois déconnectées voir incompétentes. Si on n'est pas issu du milieu agricole, c'est dur de comprendre tout les enjeux. Après on peut critiquer certaines dérives des industries chimiques à juste raison, mais parfois certains produits aident les agriculteurs qui sont pris en tenaille entre produire plus ou vendre plus cher, et le marché ne leur laisse pas toujours le choix. On subi le marché, à moins d'être une grande marque capable de s'imposer. Les interprofessions ne sont pas capables d'anticiper le marché et d'orienter les agriculteurs. Les grands groupes ont le pouvoir commercial, financier et politique. Il faudrait que tout le monde partage le marché et veuille construire un monde meilleur, mais chacun regarde à son profit, c'est l'histoire du capitalisme. De plus aujourd'hui on n'est plus dans un capitalisme industriel, mais dans un capitalisme financier avec des actionnaires où l'humain n'est plus du tout au centre. Le monde va mal, c'est un constat.
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Vigneron Le 09 février 2023 à 17:54:01
D'accord, je ne connaissais pas votre combat sur Bordeaux et les enjeux qu'il y a avec les pesticides sur votre territoire. Mais il ne faut pas généraliser et mettre tout les agriculteurs dans le même lot: On ne traite pas tous de la même manière, et selon les régions. A Bordeaux il y a plus de pression de maladie que dans le Sud de la France par exemple. Cela dépend aussi des millésimes. S'il n'y a moins de pression de maladie, l'agriculteur ne va pas traiter tout simplement. Il ne le fait pas par plaisir, cela lui coute aussi de l'argent, il doit rembourser des emprunts, satisfaire ses clients, être rentable et gagner "un peu" sa vie. Vous le savez certainement et je ne vous apprend rien, mais les urbains ne connaisse pas toujours les difficultés du monde agricole, voilà pourquoi je soutiens les agriculteurs tant qu'il y en a!
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Valérie Murat Le 09 février 2023 à 17:40:42
Je l'ai déjà écrit, mais vous m'obligez à répéter, votre métier ne rend pas vos commentaires plus valables ou probatoires que ceux d'une autre personne quelque soit sa profession. Vous n'avez pas non plus le monopole d'un métier qui a du sens. La profession exercée n'a rien à voir avec la capacité ou pas à critiquer en sourçant constructivement et dans le respect. c'est pourtant vous qui parliez de débat et de respect... Enfin, j'aurais apprécié que vous répondiez à mes questions concernant les institutions locales, la possible solidarité entre professionnel.le.s,
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Vigneron Le 09 février 2023 à 17:05:00
Mon métier n'est pas anonyme! Et mon travail a du sens.. Respectons les agriculteurs et leur travail, je ne demande rien de plus! Certains sont champions de la critique mais on ne connaît ni leur profession, ni leur capacité à commenter des rapports d'expertise.
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Valérie Murat Le 09 février 2023 à 15:58:12
Le bons sens n'est réservé ni aux paysan.ne.s ni à qui que soit d'autre. La profession que j'exerce ne m'empêche pas d'avoir un avis sur les pratiques professionnelles viticoles. D'autant que je vis dans la plus grande appellation de France, que je respire chaque année d'avril à septembre des substances actives dangereuses pour la santé, comme toustes les habitant.e.s du Bordelais ; jusque dans mon quartier rive droite et pourtant à plus d'une heure en voiture et plus de 60 km des substances actives pulvérisées dans le Médoc, chaque année les mêmes se retrouvent jusque dans l'air de Bordeaux, (voir les résultats annuels de prélèvement et analyses de l'air d'ATMO https://www.atmo-nouvelleaquitaine.org/publications/les-pesticides-dans-lair-bilan-annuel-2021). C'est en tant que citoyenne informée que j'étaye mes positions et formule une critique grâce à des études, des articles, des statistiques et non au doigt mouillé ou parce que j'ai décidé que mon point de vue serait le bon. La pollution environnementale induite par la viticulture majoritaire dans l'appellation, celle qui repose sur la chimie de synthèse, est responsable du fait que les professionnel.le.s sont comme vous l'écrivez, "montrés du doigt" par la société civile. Or, c'est bien pour défendre la santé des professionnel.le.s viticoles du bordelais que je me bats depuis plus de 10 ans, pour qu'ils cessent de s'empoisonner au travail et que ce qui est arrivé à mon père cesse de se reproduire. C'est aussi pour qu'iels soient accompagné.e.s vers de pratiques respectueuses de leur santé, de celles de leurs employé.e.s, de leurs riverains, dont des enfants, la population la plus vulnérable ( rappel = 132 écoles enclavées dans les vignes du bordelais, voire carte établie par la draaf aquitaine en 2004) et celle de l'environnement. C'est aussi pour empêcher que les paysans soient "les bons petits soldats des firmes de l'industrie chimique" et dont les actionnaires sont très reconnaissant.e.s pour les profits que cela leur permet d'amasser, tant pour la chimie de l'agriculture que pour celle de la santé. Je me bats aussi depuis plus de 10 ans pour leur avenir économique : pour une viticulture de cohabitation sur un même territoire. Je suis convaincue que c'est possible dans le respects de la santé des toustes, profesionnel.le.s, riverains et environnement. La viti en bio et biodynamie en sont la preuve vivante : on peut vivre de cette économie ici ou ailleurs et il y a en plus un bonus : la bonne santé). Pour faire tout cela, c'est bien parce-que je les aime ces profesionel.le.s de la viticulture, et la vigne et le vin ! Je n'aurais jamais pu accomplir tout cela sans les aimer, vouloir les défendre et les aider. Je déplore comme vous le manque de solidarité de la profession ainsi que l'abandon par les institutions locales. C'est vrai que dans le bordelais, côté institutions, les pros ne sont pas gâté.e.s ! Elles sont censées les représenter mais en réalité ne servent l'intérêt que d'une poignée d'entre elleux dont l'économie vit beaucoup sur l'image de marque véhiculée par les grands crus classés, la viticulture de luxe, voir d'ultra luxe. Toutefois, en tant que cotisant.e.s au syndicat rien n'empêcherait de changer de positionnement, de tenter de faire preuve de solidarité et de demander des comptes aux institutions, non ? Cette politique catastrophique depuis plus de 20 ans qui permet aujourd'hui des ventes de tonneaux de 900 litres à 300? tant il n'y plus de trésorerie, que les frigos sont vides, les profesionnel.le.s à l'agonie alors que les cuves sont pleines n'a t'elle pas une part de responsabilité dans la situation actuelle ainsi que la surproduction depuis plusieurs années qui conduit aujourd'hui les pros à demander des plans d'arrachage ? Iels ont bien su faire preuve de solidarité lors des deux manifestations du début d'année pour demander des plans d'arrachage ! Dans d'autres appellations, comme le Beaujolais, ces plans ont eu lieu il y a 30 ans, exactement pour les mêmes raisons ! Je trouve déplorable que la plus grande appellation de France ait toujours 3 wagons de retard). Pour finir, contrairement à nombre de personnes ici, à commencer par vous cher @vigneron, anonyme grand courageux, je commente toujours avec ma véritable identité, sans me cacher derrière un pseudonyme. J'appuie toujours mes propos sur des études de scientifiques, des articles, des statistiques, sans prendre mon point de vue pour vérité absolue. Cela ne fait pas pour autant de moi une experte, néanmoins cela me permet d'éviter de prendre mon point de vue pour le seul valable et depuis 10 ans que je fais des recherches, depuis plusieurs années des journalistes, des étudiants, des chercheurs ou encore des associations et des ONG me sollicitent régulièrement sur les différents points que j'ai abordé ici. Pour finir, bien que je suppute que vous sachiez pertinemment qui je suis, je voudrais vous inviter à la prudence et à ne pas tout mélanger : Qui fait un procès (bâillon) à qui ? (La décision de déposer plainte a été prise sans l'accord des cotisant.e.s mais avec leur argent). https://basta.media/Valerie-Murat-vins-de-Bordeaux-pesticides-vignes-lanceur-d-alerte-proces-pour-denigrement-alerte-aux-toxiques
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Valérie Murat Le 09 février 2023 à 12:54:38
Cher grand courageux anonyme, @Vigneron ; si courageux qu'il commente anonymement et prend l'ironie pour de la flagornerie ; si au lieu de prendre vos discours pour LA réalité, LA vérité, vous vous appuyiez sur des faits concrets, des statistiques, des études ou encore des articles scientifiques, il pourrait y avoir un échange d'idées voir, un débat qui pourrait être respectueux et peut-être même constructif. Affirmer que votre discours est la réalité, est la vérité en employant des lettres capitales pour appuyer votre probité auto proclamée et supposée reste insuffisant et surtout stérile. selon vous le "vrai combat" serait pour la défense des agriculteurs. Alors, aujourd'hui la chimie et demain la chimio ? Cela n'est pas cet avenir là que je souhaite aux profesionnel.le.s de la viticulture. je me bats depuis plus de 10 ans pour un avenir pour elleux où iels peuvent vivre dignement de l'économie de leur profession et sans mettre en danger leur santé. C'est un combat pour leur santé, parce que j'aime la vie, j'aime la vigne, j'aime le vin.
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Vigneron Le 09 février 2023 à 12:02:57
Oui je n'ai pas cette prétention. J'ai simplement dit que mon métier était agriculteur. Vous ne m'avez pas dit le vôtre. C'est dommage qu'on ne reconnaisse pas à sa juste valeur le "bon sens paysan" qu'on appelle aujourd'hui le pragmatisme. On nous pointe du doigt comme des pollueurs alors qu'on est beaucoup plus réfléchi et proche de l'environnement que ne le sont les industriels de la pétrochimie, du nucléaire et du traitement de nos déchets. Même entre nous on se tire dessus alors que l'agriculture traverse de nombreuses crises qui vont bien au delà du Bio, quel bel exemple de solidarité! Je ne suis pas ingénieur chimiste et vous ? Donc je n'ai pas la prétention de tout connaître sur les molécules comme les ingénieurs ne connaissent pas tout de la chimie. De plus, lire des rapports d'expert ne fait pas de nous des experts. Par contre, on est tous citoyen du monde, et à ce titre en devrait s'entre aider et respecter les opinions de chacun. Faire un procès au HVE, ce n'est pas les aider.
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Valerie Murat Le 09 février 2023 à 09:30:22
Vous n avez pas le monopole des commentaires ni des avis sur l agriculture parce que vous êtes agriculteur. Prendre son expérience personnel professionnelle pour vérité universelle est non seulement egocentré mais invalide. La viti en bio n est pas mieux que HVE, la viti en Bio est la seule viable pour l avenir, les produits utilisés ne mettent pas en danger la santé des utilisateurs, des êtres vivants, de l environnement, la seule qui puisse permettre l agriculture de cohabitation ; contrairement à la viti en chimie de synthèse pour laquelle la bibliographie attestant de liens entre pathologies lourdes et irréversibles ne cesse de s accumuler depuis plusieurs decenies. Voir ne serait que la méta étude de l inserm dont le deuxième volet est parue l an passé. Cette méta étude rassemble toute la bibliographie mondiale et à été établie par des chercheurs du circ. C est autre chose que le guignol de M6 que vous citez et qui s est fait offrir de beaux cadeaux par les firmes de l industrie chimique pour recracher leurs discours éculés. Si la chimie avait dû résoudre la faim dans le monde, vu qu elle s est développé après la guerre de 39-45, il y a bien longtemps que cela aurait dû/pu être fait ! Tant mieux pour votre aïeul qu il n ait souffert d'un cancer, néanmoins à vous exposer à des substancesactives dangereuses pour votre santé chaque année d avril à septembre pour produire du vin, les risques pour vous sont inéluctables, et la bonne santé de votre grand père n est pas garante de la vôtre aujourd'hui. Je vous souhaite bonne chance.
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Vigneron Le 08 février 2023 à 16:37:36
La terre est mon laboratoire. Je suis agriculteur et vous ? Mes observations et expériences de terrain sont aussi utiles que des des études statistiques. Vous critiquez le HVE donc cela suppose que vous le connaissez bien. Il y a un site qui explique la démarche et vous verrez que le critère environnemental n'est pas survolé. On va me rétorquer: vous pouvez toujours faire mieux, le Bio aussi vous ne pensez pas ? Puisque vous aimez les études, je vous laisse lire l'article ci-dessous qui remet en cause pas mal de préjugés véhiculés par la société moderne sur beaucoup de sujets agricoles: https://www.reussir.fr/em6-special-agriculture-le-secret-de-nos-aliments-le-resume-de-lemission-de-m6 Là je parlerai d'expérience vécue: Mon grand-père a utilisé des produits de traitement avec des tracteurs sans cabine, il revenait avec des pesticides sur les vêtements, il n'est pas mort d'un cancer. Tout les produits naturels ne sont pas bons: il y a des plantes toxiques, des champignons vénéneux. Un produit bio qui pourri n'est pas meilleur pour la santé. Je n'ai pas d'articles la dessus mais il est facile de se documenter. Je vois des agriculteurs Bio avec des vignes qui font pitié, un taux de mortalité énorme, vous pensez que cela fait honneur à l'environnement? Je ne vais pas les citer... Enfin, l'agriculture Bio ne peut suffire à nourrir le monde et tout le monde n'a pas les moyens de s'en procurer. Je suis plus préoccupé par les millions de personnes dans le monde qui meurent de faim. Ceux qui ont des carences alimentaires parcequ'ils refusent une certaine alimentation (viande, autre) ne peuvent s'en vouloir qu'à eux mêmes, c'est un problème de riche.
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Valérie Murat Le 08 février 2023 à 14:06:33
Cher grand courageux anonyme, @Vigneron ; si courageux qu'il commente anonymement et prend l'ironie pour de la flagornerie ; si au lieu de prendre vos discours pour LA réalité, LA vérité, vous vous appuyiez sur des faits concrets, des statistiques, des études ou encore des articles scientifiques, il pourrait y avoir un échange d'idées voir, un débat qui pourrait être respectueux et peut-être même constructif. Affirmer que votre discours est la réalité, est la vérité en employant des lettres capitales pour appuyer votre probité auto proclamée et supposée reste insuffisant et surtout stérile. selon vous le "vrai combat" serait pour la défense des agriculteurs. Alors, aujourd'hui la chimie et demain la chimio ? Cela n'est pas cet avenir là que je souhaite aux profesionnel.le.s de la viticulture. je me bats depuis plus de 10 ans pour un avenir pour elleux où iels peuvent vivre dignement de l'économie de leur profession et sans mettre en danger leur santé. C'est un combat pour leur santé, parce que j'aime la vie, j'aime la vigne, j'aime le vin.
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Vigneron Le 08 février 2023 à 11:38:51
Je suis flatté que vous m'appeliez "grand courageux", les soldats qui ont combattu en leur temps pour la France le sont encore plus que moi. Je suis un simple vigneron citoyen, j'espère que cela a du sens. Quand bien même, j'aurai appuyé mes arguments sur des articles scientifiques, on m'aurait rétorqué que cela défend le lobby des industries chimiques, alors je ne veux pas nourrir la parano. Je n'ai aucun intérêt à les défendre, mais on doit mettre toute la lumière sur la VERITE. Le label HVE n'intègre pas UN mais DES critères environnementaux: Les Indices de Fréquence de Traitements avec une interdiction de certains produits cancérigènes type glyphosate, les rejets de cave, l'étude de la consommation en eau, et TOUTE autre pratique favorable à l'environnement. Un jour peut-être le HVE devancera le Bio en intégrant le bilan carbone! Car le Bio n'a pas fait évolué son cahier des charges depuis des années mais elle demande de le faire au HVE quelques années après sa création! Rien n'est fixé dans le marbre, il faut se remettre en question, faire évoluer ses pratiques, et çà un paysan sait le faire mieux qu'un fonctionnaire de Bruxelles. Un paysan n'a aucun intérêt à dépenser à tord des pesticides, polluer son environnement, tuer ses sols, la faune et la flore. S'il y a moins d'agriculteurs HVE, je ne pense pas que l'environnement se portera mieux.. Comme vous le dites, le consommateur est de moins en moins dupe, et le législateur de plus en plus présent! Mais ne nous accusons pas les uns les autres. Le vrai combat EST pour la défense des agriculteurs, leur métier en voie de disparition, la pression de la mondialisation, les distributeurs qui voient l'agriculture comme un bien marchand, les industries agroalimentaires qui enlèvent l'âme à ce métier noble, la spéculation financière et immobilière, la lourdeur des tâches administratives quand les journées sont déjà bien remplies et que l'on doit être polyvalent!
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Valérie Murat Le 07 février 2023 à 17:39:10
Cher Monsieur, grand courageux anonyme @vigneron : vous n'appuyez pas vos propos sur des faits concrets, ou des études et ne les sourcez pas. Vous énoncez un discours et le prenez pour argent comptant, et l'énoncez comme une vérité vérifiée. Vous mélangez ensuite le label du syndicat des vins nature avec ce que vous avez vu sur des étiquettes de vin qui n'ont font pas partie...un bon gloubi-boulga. Si HVE a effectivement intégré un critère environnement dans son cahier des charges contrairement à la certification AB il est tout à fait contreproductif de vouloir protéger l'environnement en plantant des haies, ou en encore en installant des ruches près de parcelles viticoles quand en même temps on pulvérise des pesticides de synthèse et des néonicotinoïdes qui détruisent les micro organismes nécessaires à la vie des sols et déciment les populations d'abeilles. La viticulture bio ne l'a pas inscrit dans son cahier des charges, néanmoins, les produits qu'elle utilise pour produire des vins ne déciment, ni les êtres vivants, ni l'environnement ( cf note de synthèse sur le Cu s'appuyant sur législation et études). Bisous.
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Vigneron Le 07 février 2023 à 10:56:13
Que répondez-vous aux failles qu'il y a dans le Bio ? Pourquoi ne font-ils pas plus d'efforts pour défendre l'environnement alors qu'ils s'évertuent à dire qu'ils le protège ? La certification Bio n'a connu que très peu d'évolution, pire elle a rajouté des produits chimiques, n'est-ce pas un contre sens ? Pensez-vous que l'industrie agroalimentaire du Bio diffuse t'elle la stricte vérité ? (Le bio marketing). En faisant croire qu'un produit est "NATUREL" quand il y a des produits chimiques. Faites un sondage, vous serez peut-être surpris de l'ignorance des gens par la publicité qui les a endormi. Pourquoi ne pas dire la VERITE sur les pratiques de chacun ? Enfin, je ne suis pas pour "tirer sur son voisin", je considère sa démarche louable dans l'esprit, pas toujours dans les faits. Si je critique, c'est pour la légitime défense du label HVE qui va par certains aspects plus loin que le Bio.
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Valerie Murat Le 07 février 2023 à 09:25:44
@Vigneron, cher grand courageux anonyme : il n est pas question d "ideoogie" ou de "remise en question" il s agit d'un note de synthèse qui s appuie sur plusieurs études scientifiques et qui est sourcée. A l heure ou les informations circulent a gra de vitesse, les consommateurices font effectivement de plus en plus des choix éclairé et ne se laissent pas embobiner par des arguments éculés sur la prétendue pollution des sols au cuivre par les vitis en bio, arguments qui font partie du recueil des firmes de l'industrie chimique.
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Vigneron Le 07 février 2023 à 09:13:18
Il est de notoriété publique que le cuivre a fait des dégâts sur les sols et a pollué les environnements. Les agriculteurs Bio n'ayant pas beaucoup d'autres moyens de traitement, c'est eux qui en ont utilisé le plus. Aller à contre courant de cette vérité pour défendre une idéologie est dangereux. Cela montre que vous ne savez pas vous remettre en question. Allez sortir des arguments sur 20 lignes vont-ils convaincre selon vous le consommateur ou l'environnement pollué ? Certains pesticides ne sont plus traçables après la transformation des produits. Les aliments non transformés (pommes, poires, pamplemousse, citron) en contiennent souvent plus que les autres, il faudrait cibler ces aliments. Pourquoi si la démarche Bio est vertueuse ne se remet-elle pas en question sur l'usage de cuivre, son bilan carbone, sa fréquence de traitement qui est utilisée notamment en HVE, l'usage de ses effluents surveillé en HVE, la consommation de sa culture en eau étudiée en HVE, l'étude de la biodiversité étudiée en HVE (qui pourrait être améliorée mais que le Bio n'étudie pas pour la certification), et enfin tout les produits chimiques qu'elle autorise, alors qu'elle défend produire des produits "naturels" ? Là il y a tromperie pour le consommateur. Elle défend aussi les circuits courts alors que la GD est inondée de produits Bios venant des 4 coins du monde où la réglementation Bio n'est pas la même. C'est un non-sens éthique. Comment expliquer aux consommateurs cette relativité géographique du Bio ? De plus, des agriculteurs se sont mis en Bio dans le simple but de gagner plus d'argent, sinon ils auraient mieux fait attention à l'environnement pour ne pas polluer les sols.
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Valérie Murat Le 06 février 2023 à 11:17:19
Sur le cuivre, note de synthèse : Du point de vue médical, le cuivre est un oligo-élément dont le corps humain a besoin pour fabriquer des globules rouges, absorber le fer, produire des enzymes antioxydantes, métaboliser le glucose, développer le tissu conjonctif, minéraliser les os et renforcer notre système immunitaire. Du point de vue de la législation européenne, le cuivre est un ETM (ÉLÉMENT TRACE MÉTALLIQUE). Bien que le concept de métal lourd soit très flou, l?Europe a tranché en proposant en 2000 une définition qui vaut pour le droit européen et celui des États-membres, notamment dans le domaine des déchets. « Métal lourd » désigne « tout composé d'antimoine, d'arsenic, de cadmium, de chrome hexavalent, de cuivre, de plomb,   de mercure, de nickel, de sélénium, de tellure, de thallium et d'étain ainsi que ces matériaux sous forme métallique, pour autant qu'ils soient classés comme substances dangereuses ». De manière plus générale, une « substance dangereuse » est « une substance qui a été ou sera classée comme dangereuse par la directive 67/548/CEE ou par ses modifications ultérieures ». Mais la méthode d?évaluation de l'ANSES, l'agence sanitaire française qui délivre les homologations des préparations commerciales des pesticides est inadaptée au cuivre qui est un produit minéral naturel. La baisse de la dose par an et par hectare de cuivre résulte des recommandations issues d'un rapport de l'EFSA basé sur une méthodologie conçue pour les produits issus de la chimie de synthèse, pas pour les éléments minéraux métalliques. La dose homologuée par l?EFSA était de 6 kg/an/hectare sur 5 ans. C?est-à-dire que le maximum autorisé était de 6 kg/an/hectare, mais ce n?était pas forcément cette dose-là qui était utilisée chaque année. Le passage de 6 kg/ha/an à 4 kg/ha/an avec lissage sur 5 ans n?impliquera pas une baisse des quantités moyennes utilisées par hectare, car cette moyenne est déjà bien en-dessous de la limite réglementaire. La moyenne lissée sur toute la France était de 2.98 kg/ha/an en 2018 pour l'Agriculture Biologique. Il existe un outil de lissage pour les vignerons en Bio ou Bio-Dynamie, un outil de responsabilisation. Les années faciles, ou de basse pression maladies/Mildiou ils utilisent environ 2 kg/an/hectare, les années difficiles, 4 à 6 kg/an/hectare.  Les viticulteurs bio adaptent leur dose en fonction de la pression et préfèrent la parcimonie pour pouvoir réagir en cas d?année de fortes pressions, manière de se constituer un crédit pour les années de crise. Le cuivre est-il toxique pour les sols ? Quand le cuivre Cu++ est bio-disponible pour la matière organique et pour le ph, il est absorbé. C?est quand il y a dans les sols un problème de matière organique et de ph (sols sur lesquels sont répandus des pesticides de synthèse qui ont tué les micro-organismes qui s'y trouvaient) qu?il ne peut plus être absorbé. Le cuivre peut être toxique pour des sols morts ou en passe de le devenir. Beaucoup de viticulteurs en conventionnel (qui utilisent des pesticides de synthèse) utilisent du cuivre en fin de saison de traitement, à partir du 15 Août  pour lignifier le bois. Le cuivre peut en effet, être utilisé plus près de la date de la récolte que des pesticides de synthèse  qui laisseraient eux, des résidus de pesticides élevés dans les vins. Les viticulteurs en conventionnel arrivent ainsi à 4kg /hectare en 2/3 traitements  et  utilisent en  moyenne 1.2kg par traitement. Un vigneron en  Bio ou Bio-Dynamie utilise environ 200g par traitement en moyenne. Utiliser la toxicité du cuivre pour chercher à discréditer les viticulteurs en Bio ou Bio-Dynamie est un discours tout aussi hypocrite et fallacieux que celui  des pays du nord de l?Europe (le Danemark, la Finlande, la Grèce, les Pays-Bas et la Suède) qui ont une tolérance zéro sur le cuivre, mais utilisent des engrais foliaires qui contiennent du cuivre  qu'ils détournent de leur fonction initiale. Les vignerons en conventionnel et les institutions locales de la viticulture bordelaise qui accusent les vignerons en Bio ou Bio-Dynamie de polluer ou de  tuer les sols sont des malhonnêtes *. Ce sont les viticulteurs en conventionnel qui sont responsables de la présence de cuivre à hautes doses dans les sols, puisque leurs sols morts ou en passe de l'être ne peuvent l?absorber. Une nouvelle publication de l'ANSES sur l?utilisation du cuivre en agriculture de février 2022 et faisant suite à une auto-saisine de l?Agence est des plus intéressantes. Cette étude révèle que l?agriculture biologique n?est pas la plus grosse utilisatrice de cuivre en agriculture. Ainsi le rapport précise que « L?agriculture biologique est la plus concernée par l?utilisation du cuivre, la part des surfaces concernées et les doses moyennes apportées étant généralement supérieures à celles de l?agriculture conventionnelle pour la plupart des cultures concernées par l?utilisation du cuivre. Cependant, compte tenu des surfaces totales en production, l?agriculture conventionnelle utilise plus de cuivre en tonnage que l?agriculture biologique. » En utilisant les données du rapport les plus récentes sur les quantités en tonnes de cuivre utilisées par les différentes filières Générations Futures a réalisé ce tableau : L'?agriculture conventionnelle utilise plus de 81% du Cuivre utilisé en agriculture Bonus Toxicité/danger pour le consommateur de vin :  la toxicité du cuivre serait aiguë s'il était consommé à hauteur de 56 litres par jour d'un vin chargé à 9 micro-gramme de cuivre/litre, données fournies  par Gilles-Eric Séralini. Bonus épidémiologie : à ce jour, il n'y a aucune étude établissant un lien entre pathologies lourdes et irréversibles et exposition au Cuivre. Pour les pesticides de synthèse en revanche, la bibliographie n'a de cesse de s'accumuler depuis de nombreuses années. Pour aller plus loin... FicheTox INRS294(1) phrases de risques et classement. Comment assurer les récoltes en Agriculture biologique avec de moins en moins de cuivre, Cristian Carne-Carnavalet Agriculture/agronomie/Biol Interview de C & L Bourguignon, microbiologistes du sol Plaidoyer pour la bouillie Bordelaise Franck Dubourdieau, BordeauxClassicWine Gilles-Eric Séralini : Quelle toxicité du cuivre dans les vins bio ? "Les auteurs ayant caractérisé le goût des pesticides du vin se sont penchés, au vu du débat actuel, sur la toxicité du cuivre dans les vins. Le cuivre est retrouvé à une dose moyenne de 0,15 mg/l dans les vins bio, et jusqu?à 1,5 mg/l, soit dix fois plus, dans les vins non bio. Avec 0,15 mg/l, il faudrait boire 80 litres de vin bio par jour pour un humain de 80 kg afin d?atteindre le seuil de toxicité aigüe du cuivre selon sa dose journalière admissible. Par contre, une prescription médicale de cuivre en ampoule peut stimuler le système immunitaire à 1 mg/jour. D?autre part, pour comparaison, un Château bordelais très bien classé, non bio, contenait dans nos études 146 ppb de Boscalid, un pesticide de synthèse très utilisé. La toxicité aigüe reconnue de ce produit est 4 fois plus grande que celle du cuivre. Si l?on prend en compte les résidus de pétrole et d?arsenic non déclarés avec lesquels il est commercialisé, la toxicité chronique sera atteinte dès 22 ml de consommation du vin non bio. Le cuivre ne peut donc en aucun cas être considéré comme les pesticides synthétiques dérivés du pétrole qui empoisonnent les vins traités". Gilles-Eric Séralini et Jérôme Douzelet "Le goût des pesticides dans le vin" (Actes Sud, 2018). Articles scientifiques téléchargeables sur www.seralini.fr COMMUNIQUÉ DE PRESSE : TOXICITÉ DU CUIVRE COMPARÉE AUX PESTICIDES DANS LE VIN ET EN AGROÉCOLOGIE PDF du Communiqué en français : Le cuivre est généralement considéré comme un biopesticide qui devrait être davantage réglementé dans les vignobles biologiques Impossible de conclure à un impact du cuivre sur la vie des sols pour 4 kg/ha/an"
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Valérie Murat Le 06 février 2023 à 09:46:31
Je n'ai jamais tenu de tels propos, ni à vous ni à qui que ce soit d'autre. Je ne parle pas de cette manière, je ne menace pas mes semblables, je ne les juge pas non plus, même si je ne suis pas d'accord avec elleux et je fais quoiqu'il advienne preuve d'un minimum de respect, c'est vraisemblablement parce que je me bats depuis plus de 10 ans pour la santé des profesionnel.le.s du bordelais et la vôtre aussi monsieur qu'autant de médias ont relayé mes activités militantes et jamais de tels propos. En matière de mauvaise foi et de violence, vous vous posez en maître, mes félicitations. Un seul de mes commentaires suffit à faire sortir du bois celleux que je dérange et pour lesquel.le.s je continue pourtant à me battre.
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Olivier Metzinger Le 04 février 2023 à 12:52:48
@Valérie Murat, votre mauvaise foi concernant le cuivre est la démonstration d'un certain état d'esprit. Vous savez très bien ou trop bien que c'est un grave problème en agriculture BIO, comme l'ont été d'autres produits homologués en BIO et aujourd'hui interdit. Vous m'avez dit un jour dans une réunion publique à Langon devant les caméras, "on vous convertira de gré ou de force" (au BIO). Une phrase lourde de sens. J'ai très peu de respect pour de tel comportement qu'il s'agisse du votre, ou de ceux dans notre Monde qui veulent convertir de force leurs voisins à leur idéaux. Sachez que je combattrai toujours ces gens la et leurs méthodes. Parce que bien sur il faut voir de la bienveillance dans le fait d'attaquer en justice les pratiques de ses voisins. Dans votre monde il s'agit d'une opposition d'idée amicale.
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Valerie Murat Le 03 février 2023 à 14:20:10
Aux défenseur.se.s de la HVE et donc de l'utilisation de chimie de synthèse (dont la bibliographie sur les liens entre pathologies lourdes et irréversibles se cesse de s accumuler depuis plusieurs dizaines d années) pour produire des vins : aujourd'hui la chimie et demain la chimio ? C est comme ça que vous envisagez votre avenir professionnel ? Il n y a rien de dogmatique dans la viticulture bio, c est un choix de pratiques professionnelles respectueux de la santé des êtres vivants et de l environnement. Oui, c est à opposer à la viticulture qui utilise de la chimie de synthèse pour produire du vin, mais s opposer ne signifie pas pour autant déclarer la guerre. Contrairement à nombre de commetaires haineux que l on peut lire souvent ici venant de vignerons en chimie de synthèse et grands courageux anonymes. Et enfin, parmi les professionnel.le.s de la viticulture, celleux qui utilisent le plus de cuivre et accusent leur.s voisin.e.s de cet excès sont celleux qui utilisent de la chimie de synthèse pour travailler et détournent de leur utilisation premiere des produits destinés à lignifier les bois pour éviter.un bon coup de folpel avant la récolte ce qui se verrait beaucoup trop dans leurs raisins de cuve.³
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Vigneron Le 25 janvier 2023 à 08:59:37
Rassurez-vous Anibal, il y a des vignerons qui vivent encore très bien! Et qui peuvent être Bio ou HVE sans le revendiquer tellement leur réputation dépasse celle des labels. A bon entendeur!
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ANIBAL PREVOST Le 24 janvier 2023 à 18:03:39
bio ou pas la première chose a faire c est d avoir des consommateurs malheureusement le vin n est plus les vignerons étant prix pour des imbéciles par une clique d individu peut scrupuleux ou seul l argent et le rang social compte les passionné on disparue ou bien on été remplacé par des consortiums de salarié supervisé par des profiteur et tout cela a mené a la mévente des vins pour la plu part des vigneron n oublié jamais l argent est roi et le restera donc arrêté votre lutte fratricide qui ne vous mènera a rien de bon c est ensemble que vous devez travaillé afin de pouvoir perpétué votre s avoir faire
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J.Henry DAVENCE Le 24 janvier 2023 à 16:28:11
Débat stérile entre pro et anti HVE/Bio... Pour rappel ces 2 labels ne sont pas antinomiques et peuvent s'additionner. Bio signifie sans intrants d'origine chimique de synthèse mais utilisation de produits phytosanitaires et HVE utilise des indicateurs tels que les IFT et des "pratiques environnementales vertueuses" mais n'a aucune "haute valeur environnementale". Alors cessez ces babillages enfantins et attachez vous à cultiver vos vignes et élever vos vins selon vos propres valeurs sans dénigrer vos voisins. Les labels sont comme les promesses, ils n'engagent que ceux qui y croient!
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Vigneron Le 24 janvier 2023 à 14:29:42
Dire qu'on peut être BIO en rajoutant du Cuivre ou tout autre produit chimique, c'est une supercherie marketing! Si c'était si NATUREL, l'agriculteur n'aurait pas besoin de les rajouter! Les pesticides ont fait d'énormes progrès depuis 1945. Certains produits ne sont même plus traçables après qu'ils aient été transformés. Certains produits BIOS ont moins d'éléments nutritifs voir même sont dangereux à la consommation. Et on va faire la morale au HVE ? Le HVE n'a jamais prétendu remplacer le BIO. Laissons le consommateur choisir, et informons les sur les VRAIES pratiques en HVE comme en BIO! Si vous voulez lire une émission objective: E=M6 https://www.reussir.fr/em6-special-agriculture-le-secret-de-nos-aliments-le-resume-de-lemission-de-m6 Le BIO est censé défendre les circuits courts. Qu'en est-il de tout les rayons BIO en GD ? Cela leur fait du tord, ils ne devraient pas avoir leur place. Comme on dit, il faut balayer d'abord devant sa porte.
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Centaures Le 24 janvier 2023 à 11:40:56
Il est bienvenu que l'on se rende enfin compte de la supercherie de ce label uniquement créé par le ministère de l'agriculture sous pression de l'organisation professionnelle hégémonique pour décrédibiliser le label bio.
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Dominique Le 24 janvier 2023 à 10:55:25
Cher Rol, je suis sidéré par la violence de votre propos. "La guerre est déclarée", rien que ça ! Je lis aussi : "Qu?ils sortent de nos syndicats ou ODG". Savez-vous que nos grands parents qui ont créé les appellations d'origine, ne traitaient leurs vignes qu'au cuivre et au soufre, et faisaient les 4 façons ? Ils pratiquaient une très "mauvaise" bio puisque les vignes étaient bleues après traitement et que les 4 façons sont assez anti-agronomiques. La bio d'aujourd'hui fait beaucoup mieux. Si un mode de culture se rapproche de l'origine des AOC c'est donc bien la bio. Dans ces conditions, prétendre s'attribuer la gestion des AOC et en exclure les autres, c'est un peu illégitime, non ?
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Vigneron Le 24 janvier 2023 à 08:43:24
Nous sommes allé de plein gré en HVE parceque justement l'agriculture Bio est trop dogmatique vis à vis des produits chimiques et du progrès en général. Dans la formation, il y avait même des agricuteurs Bios qui voulaient avoir la certification HVE en plus! Car HVE, si vous regardez de près étudie la biodiversité, les rejets de cave, tandis que le Bio se focalise uniquement sur les produits chimiques. Une partie des fervents défenseurs du Bio refuse les progrès de la médecine pour la même raison. Cependant, tout le monde utilise un véhicule à moteur, une chaudière pour se chauffer, de l'électricité issu du nucléaire, et cela ne choque personne de dire une chose et d'agir autrement au quotidien. C'est peut-être pour cela aussi que le Bio se retrouve dans une impasse, des discours dénués de sens pratique, mais diable, où est passé le bon sens paysan ?
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Rol Le 24 janvier 2023 à 08:35:57
Pierre et Jean ont totalement raison mais je vais plus loin sur le fond ; La Guerre est ,enfin, déclarée officiellement et maintenant il faut en tirer les conséquences. La cohabitation n?est plus possible entre nous?. Qu?ils sortent de nos syndicats ou ODG,qu?ils créent les leurs avec leurs propres Appelations et en résumé qu?on ne les voient plus.
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Pierre Le 24 janvier 2023 à 06:44:43
Dans le marasme actuel c'est bien continuons à nous entretuer ! Cette certification HVE n'est qu'une condition d'accès au marché pour bon nombre de vignerons, je ne connais pas grand monde qui y est allé de plein gré ! Elle invite quand même à se poser des questions sur ses pratiques et à les faire évoluer dans le bon sens. Il faut sortir de cette pensée où il y aurait les gentils bios et les méchants conventionnels. Chacun n'a qu'à produire comme il l'entend suivant ses principes et le consommateur choisit ce qu'il veut !
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ANIBAL PREVOST Le 24 janvier 2023 à 06:24:55
BIO OU P
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louis julian Le 24 janvier 2023 à 00:47:38
Le consommateur qui a compris ce que représente l'agriculture dite biologique ne sera pas dupé par des labels "agriculture raisonnée , terra vitis , hve etc".. L'agriculteur qui a compris et constaté les bienfaits de la collaboration avec le vivant ne reviendra jamais en arrière et tout cela agace profondément certains...
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Jean68 Le 23 janvier 2023 à 22:00:36
Le bio a fait beaucoup de mal à l'agriculture à cause de ses mensonges et à cause de son dogmatisme. Le bio est catastrophique au niveau environnemental parce qu'il fait croire que les produits phytosanitaires d'origine naturelle sont moins toxiques et moins polluants que les produits de synthèse alors que c'est justement le contraire. Les agriculteurs qui produisent en utilisant les normes à haute valeur environnementale ce qui cultivent sans labourer ce qui cultivent avec des couverts végétales des choses que l'on peut pas du tout faire en agriculture biologique ont une agriculture bien meilleure pour l'environnement et pour la biodiversité que l'agriculture bio même si ils utilisent souvent du glyphosate en petite quantité. Le bio est une impasse au niveau agronomique, parce que ça ne permet aucune avancer et que ça réussite est basée sur des mensonges et sur le fait que ils ont financé des associations comme générations futures des associations qui sont chargés de dire des mensonges et des contre-vérités pour faire peur aux consommateurs et pour les pousser vers les produits bio, qui sont toujours plus cher et souvent de bien mauvaise qualité
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Jean68 Le 23 janvier 2023 à 21:54:01
Et bien en déplaise certains qui ont aucune base en chimie le cuivre fait partie des pires des produits phytosanitaires c'est un métaux lourd qui s'accumule dans les sols sans jamais se dégrader. Les pulvérisations de cuivre que vous faites une année vous les retrouvez dans le sol 20 ans après mais en plus du cuivre qui s'est accumulé les 20 autres années. Alors que les produits phytosanitaires de l'agriculture conventionnelle se dégrade dans le temps et souvent très très rapidement. Les agences satinitaires françaises et européenne avait demandé que l'autorisation de l'utilisation du cuivre ne soit pas renouvelé dans l'agriculture à cause de justement des gens empoisonnement du sol à long terme et bien ses autorisations ont quand même été renouvelé ce sont les organismes producteurs bio qui ont fait pression. L'agriculture bio est une impasse parce que c'est de l'idéologie et pas de la science on fait croire que des produits d'origine naturelle sont moins toxiques que les produits de synthèse alors que c'est souvent le contraire
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steph Le 23 janvier 2023 à 20:30:54
Ils sont fous, de toute façon tant qu'il y aura quelques choses a piétiner ils le piétineront, tant qu'il y aura quelques choses à écraser ils l'écraseront. C'est pas parce que tu tue ton voisin que tu vivras plus vieux. Tous ces gens qui se veulent fer de lance et qui vivent au dépend du monde agricole feraient bien de réfléchir à ce qui feront quand il n'y aura plus de paysans bio ou pas sur lesquels taper. Je ne suis pas en agriculture bio, j'ai des copains qui le sont, en réalité c'est que tout le monde est en train de boire le calice jusqu'à la lie.
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delre Le 23 janvier 2023 à 20:19:18
L'article "Plongée dans la jungle des labels bio" du Journal Minimal illustre parfaitement la confusion entre HVE et BIO , dans l'esprit du grand public. C'est également vrai que nombre de consommateurs croient que la bio n'utilise aucun pesticide. Toute cette guéguerre reflète avant tout un mauvaise information des citoyens, ce qui interroge sur l'information qui est délivrée sur le cuivre , les CMR, les certifications...
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Vigne en or Le 23 janvier 2023 à 18:22:52
C est bizarre ce qui sont contre le bio parle que du cuivre. Un producteur bio c est, que le cuivre est toxique pour son sol il en fait le minimum possible. Pour qu un sol soit vivant et fertile il n a pas le droit de l empoisonné avec du cuivre, par contre en conventionnel ou en hve vous faite un fongicide chimique vous flingué votre sol...
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Maxime Le 23 janvier 2023 à 18:05:50
Donc parce que le bio utilise le cuivre les autres doivent pouvoir utiliser tout le reste? En faisant croire que cela a une haute valeure environnementale ?
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VIGMIC Le 23 janvier 2023 à 17:17:31
L'AB est une agriculture qui produit moins, alors que population mondiale augmente. une agriculture qui revient plus cher alors que le pouvoir d'achat diminue. Une agriculture plus carbonée alors que "LA MAISON BRULE". En effet le bio nécessite plus de travail du sol et plus de traitements, notamment les années de mildiou, de surcroit en utilisant du cuivre.
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Fafa Le 23 janvier 2023 à 16:45:59
Expliquer également au consommateur que le bio utilisé le cuivre et le souffre comme traitement et que comme ces produits sont moillables, il faut à nouveau traiter dès qu il pleut plus de 10 MM, car bon nombre de consommateur croit que le bio c est sans traitement ..
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lolo Le 23 janvier 2023 à 16:07:06
c'est bien le monde agricole ça. toujours en trains de tirer d'un coté ou de l'autre alors qu'il serait de bon ton aujourd'hui, de parler d'une seule voix.... Ceci étant, rien ne sert d'opposer Bio et HVE, c'est complémentaire. pour ceux qui ne comprendraient pas, on en rediscute lorsque tous les cuivre auront une ZNT et un DSR à 20m.....
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Cire37 Le 23 janvier 2023 à 15:56:02
La plus grande escroquerie dans le monde agricole qui n'a pour objectif de vous faire croire a des production plus vertueuses qui sont en fait toutes chargées de pesticides en tout genre. Pauvre monde !!!!
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Vigneron Le 23 janvier 2023 à 14:53:26
Allez demander à un fabricant d'engrais ou de produits phyto tout les produits chimiques utilisées en Bio ! Quand le consommateur pense que tout est NATUREL, çà c'est une vraie tromperie ! C'est bizarre mais c'est toujours les Bios qui vont critiquer les autres, surtout quand çà va mal pour eux!
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Mano verde Le 23 janvier 2023 à 13:47:20
Je suis favorable à de vrais mesures agricoles de contrôles. Le raisonné c'est une fumisterie
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chmlp Le 23 janvier 2023 à 13:46:57
Tant qu'il faudra quatre fois plus de GNR/Ha pour produire des raisins Bio, le label HVE ne risque rien !!!!
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Ondine Le 23 janvier 2023 à 13:24:26
La bio dynamise utilise aussi du cuivre Peut être le cuivre était il toxique a tres forte dose mais actuellement à 4 ou 5 kg ha Et quant vous prenez du cuivre or argent en oligo élément vous ne prenez pas du plomb mercure glyphosate ! Qui plus est les engrais verts permettent l?exportation du cuivre
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G. Vindex Le 23 janvier 2023 à 12:28:18
Les ONB defendant le "bio" feraient mieux de balayer devant leur porte En effet, les "bio" (a ne pas confondre avec la biodynamie) utilisent toujours la cuivre contre le mildiou. Or comme chacun sait, la cuivre est poison pour le sol et s'y accumule.
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Benji Le 23 janvier 2023 à 11:56:28
Pourquoi les vrais syndicats agricoles que sont la fnsea,les JA et la coordination rurale ne saisissent pas le conseil d?état au sujet de ces associations et autre pseudo ong pour mensonges et destructions de nos productions françaises à travers leurs analyses tronquées déphasés du terrain!
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