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FranceAgriMer, le droit à la terreur administrative pour la filière vin ?
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Méfait du prince
FranceAgriMer, le droit à la terreur administrative pour la filière vin ?

On pourrait croire à des Kafkas d’école… Des vignerons et coopératives luttent actuellement contre l’administration pour avoir le règlement d’aides à la distillation de crise, incarnant un problème plus global où FranceAgriMer sanctionne avec intransigeance et refuse de faire le moindre pas en arrière.
Par Alexandre Abellan Le 29 juin 2024
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FranceAgriMer, le droit à la terreur administrative pour la filière vin ?
Que celui qui n’a jamais eu maille à partir avec FranceAgriMer se considère verni, si l’on en croit les mauvaises expériences remontées dans le vignoble. - crédit photo : Adobe Stock (kirill_makarov)
A

vec sa mobilisation pour une cuve de vin distillée, mais non rémunérée 18 000 € pour une erreur de déclaration du Taux Alcoométrique Volumique (TAV) supérieure à la marge acceptée de 0,5°.alc, la cave coopérative des Vignerons de Saint-Gely (Gard) a relancé la machine d’expression du désarroi de la filière vin face à son administration : l’établissement national des produits de l'agriculture et de la mer, FranceAgriMer. D’autres opérateurs sont mis en difficulté par des refus similaires dans le vignoble français, comme Josette Gaverina, à la tête du château Tour du Foussat (10 hectares en AOC Bordeaux à Castelviel).

Ayant apporté 41 hl de vins d’appellation à sa distillerie en novembre 2023, elle s’est vue retoquer son paiement de l’aide à la distillation pour une différence de TAV entre les 13,26°.alc déclarés à l’expédition et les 11,5°.alc mesurés à la réception, puis 12,92°.alc mesurés sur l’échantillon de référence. Un décalage qui rend inéligible le lot à la distillation de crise conformément à l’article 2.1.3 de la décision INTV GPASV 2023-43 du 6 juillet 2023 pour FranceAgriMer. Mais un écart qui s’explique pour Josette Gaverina : « j’ai envoyé 10 hl de rosé et 31 hl de vin rouge dans une citerne à quatre compartiments. Le chauffeur a pris l’échantillon dans le compartiment du rosé à 11,5°.alc à l’arrivée de la distillerie et FranceAgriMer a contrôlé un autre compartiment… »

On a actuellement besoin de tous les euros

Ne comprenant pas cette sanction, cette « petite viticultrice » de l’Entre-deux-Mers a tenté un recours à l’amiable qui lui a été refusé par FranceAgriMer. Ayant sollicité avocats, parlementaires et élus du vignoble en vain, Josette Gaverina est « dégoûtée. Je ne peux pas aller au tribunal administratif », mais reste ferme : « pour moi, ils me doivent 3 000 €. Ma distillerie m’a envoyé un mail il y a un mois pour me dire qu’ils pouvaient me payer ce lot au prix de 15 €/hl comme distillation volontaire. Ce serait 600 au lieu de 3 000 €. C’était du vin marchand, pas piqué, les analyses le prouvent. Dans la viticulture, on a actuellement besoin de tous les euros. Mais FranceAgriMer s’en fiche. »

Une rigueur comprise par la filière vin pour le contrôle de l’usage des fonds, mais critiquée pour son zèle dans le refus d’application du droit à l’erreur administrative. « Même s’ils ont tort d’être aussi rigides, ils ne le reconnaîtront jamais » tranche un opérateur de la filière, n’espérant aucun recul de FranceAgriMer. « En tant que président, à chaque fois que l’on m’apporte un recours défendable, je l’amène toujours à la direction de FranceAgriMer pour l’appuyer » indique Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de l’établissement public. « Je considère qu’avec le dispositif de droit à l’erreur et les erreurs non intentionnelles, il faut pouvoir regarder des solutions sur le plan humain » ajoute le viticulteur de Saint-Geniès-de-Mourgues (Hérault), qui précise ne pas avoir le détail du nombre de dossiers en phase de recours, mais que les chiffres précédemment communiqués par l’administration représentaient quelques pourcents sur l’ensemble des dossiers déposés et payés : « c’est toujours trop, mais cela reste infime » analyse Jérôme Despey.

Pas de commentaire de FranceAgriMer

Sollicité, FranceAgriMer répond suivre « attentivement chaque dossier et étudie[r] chaque recours, mais l’établissement ne peut pas apporter d’information sur des cas individuels et nous ne disposons pas d’éléments quantitatifs concernant les recours ». Également interrogé sur la destination des fonds qui ne sont finalement pas affectés à des aides, FranceAgriMer ne donne également pas de réponse. Cette question revient pourtant souvent auprès d’opérateurs s’étant vus refuser le soutien de FranceAgriMer.

Exemple en Champagne sur l’aide à la promotion dans les pays tiers : « dans la demande de prise en charge, il faut tout un tas de formalisme » rapporte Olivier Legendre, le directeur général des champagnes Gardet (Chigny-les-Roses, Marne), qui devait ainsi remettre une attestation de son commissaire aux comptes. Ne l’ayant pas au moment du dépôt du dossier, la pièce est ajoutée dès la réception de l’attestation du commissaire aux comptes : « mais elle était datée d’un jour après la date du clôture… Nous avons perdu toute l’aide de ce dossier : environ 10 000 €. C’est rageant pour une date et une journée. Nous avons posé un recours gracieux qui a été refusé. C’est frustrant. » Un regret d’autant plus vif qu’il y a cette impression que l’esprit de soutien à la filière de ces aides est absent du traitement administratif français. « Lorsqu’on parle avec nos collègues espagnols et italiens, ils disent ne pas avoir la même lourdeur dans les procédures alors qu’il s’agit des mêmes aides européennes » soupire Olivier Legendre : « il suffit d’une virgule qui ne soit pas à sa place pour tout perdre. »

On en arrive à une aide à laquelle il vaut mieux renoncer 

Un sentiment loin d’être isolé. Car avec un « fonctionnement dans lequel on perd toute l’aide à la plantation s’il y a un couac uniquement sur l’irrigation, on en arrive à une aide à laquelle il vaut mieux renoncer » témoigne, sous couvert d’anonymat, une prestataire en montage de dossiers d'aides à la restructuration. Une spécialiste des dossiers de FranceAgriMer, qui s’est elle-même heurtée à cette rigueur toute administrative. « Je me suis trouvée dans la situation où j’ai fait une erreur sur le dossier d’un client : j’ai demandé une aide à la plantation sur 4 parcelles dont seulement 2 étaient irriguée. J’ai demandé l’irrigation sur les 4. L’erreur n’est ressortie qu’au moment du contrôle » témoigne la prestataire administrative, regrettant que « le droit à l’erreur ne s’applique pas car elle a été relevée pendant un contrôle. Peu importe que les contrôles soient absolument systématiques, interdisant toute tentative de fraude par cette méthode. Ce jour-là, j’ai fait perdre plus de 20 000 € à mon client car j’ai perdu l’aide sur toute la parcelle, et pas seulement la portion dédiée à l’irrigation. »

La culpabilité l’a poussé à éplucher les textes réglementaires européens, jusqu’à tomber sur le règlement délégué 2021/374, qui sonne pour elle comme une remise en question du zèle de FranceAgriMer. Si « l’aide aux bénéficiaires n’est versée que si les contrôles montrent que l’ensemble de l’opération ou l’ensemble des actions individuelles faisant partie de ladite opération a été pleinement mis en œuvre », la Commission relève que « sur la base d’une application stricte de cette disposition, lorsque des actions individuelles faisant partie de l’opération n’ont pas été pleinement mises en œuvre, mais que l’objectif de l’ensemble de l’opération a néanmoins été atteint, la retenue de l’intégralité du montant de l’aide à l’opération en question s’est révélée, dans certaines situations, injuste et inéquitable ». Ce qui amène la Commission a noter que « si les contrôles révèlent que l’ensemble de l’opération couverte par la demande d’aide n’a pas été pleinement mis en œuvre, mais que l’objectif global de l’opération a néanmoins été atteint, les États membres versent une aide pour les différentes actions qui ont été mises en œuvre ».

Regrets pratiques

Ayant relevé cette « pépite », la prestataire administrative note que « ce règlement n’a jamais été appliqué. Pas même pendant les années Covid. Quelqu’un à un moment a pris la décision de ne pas prendre en compte une modification que l’on peut légitimement qualifier de "juste et équitable". » Avec le risque de perdre des aides ou d’avoir des sanctions, on entend des opérateurs déconseiller de déposer certaines demandes d’aide. « Comment peut-on considérer comme normale une situation dans laquelle on préfère ne pas demander ce à quoi on a droit par peur de faire une erreur et de tout perdre ? » regrette la prestataire, qui pointe également les lourdeurs du site de candidature : « il n’y a pas d’assistance informatique à proprement parler. Il y a bien un numéro, mais on me demande systématiquement de faire un mail. On me donne une adresse nationale, mais on me renvoie généralement à l’adresse régionale, au final pour un bug, c’est parfois 3 appels et 3 mails et des délais de traitement annoncés de l’ordre d’une semaine. Sans compter les relances. »

De quoi dégoûter des opérateurs, n’osant plus monter de dossiers en interne et hésitant face à des honoraires d’experts avoisinant les 20 %. De quoi refroidir alors que le résultat n’est jamais garanti. En somme, les embûches s’accumulent. « La vraie voie passe sur une corde tendue non dans l'espace, mais à ras du sol. Elle semble plutôt destinée à faire trébucher qu'à être parcourue » écrivait Franz Kafka dans ses Réflexions sur le péché, la souffrance, l'espérance.

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Tous les commentaires (10)
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Voltaire Le 02 juillet 2024 à 13:29:13
Bruxelles alloue une enveloppe à la viticulture plus de la moitié de cet enveloppe sert à payer les fonctionnaires dont FAM pour contrôler l utilisation de cet enveloppe. Au lieu de conjuguer le verbe contrôler à tous les genres et modes il serait préférable de conjuguer les verbes informer, aider et corriger. FAM a les moyens car pour contrôler un minimum de bureau le font : délégation régionale, Paris, Libourne et le ou les ministères de tutelles. Élus battez vous pour simplifier et aider notre viticulture, notre profession, bord du gouffre , pour obtenir les aides et vous fonctionnaires mobilisés vous pour nous aider au lieu de nous sanctionner. Vous dormirez mieux la nuit en aidant quand sanctionnant .
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gz Le 01 juillet 2024 à 09:31:05
bonjour domi, quelle folie votre histoire!!... je vous félicite d'avoir tenu bon, mais j'imagine tout le stress que cette situation a pu engenadrer chez vous et chez votre famille : dans de telles affaires, toute la famille est souvent sous pression pendant des années... une question : qui chez FAM ordonne d'aller en appel puis en cassation? la direction générale à Paris? une direction régionale? est ce avec l'accord de quelqu'un au ministère de l'agriculture? En fait, est ce des haut fonctionnaires seuls ou avec l'accord des politiques?
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Stratos Le 01 juillet 2024 à 08:40:45
Le problème dans notre filière est la médiocrité de bons nombres de dirigeants. Pas de vue globale pas de stratégie réfléchie. Qui a vu la crise venir certainement pas France Agrimer. Il faut changer ces dirigeants dont la vision n'est qu'administrative...alors que la grande administration a voté le droit à l'erreur...il faut changer ces dirigeants de notre profession. Creons un groupe independant ont le but sera de reprendre la main sur France agrimer et toutes les structures liées au monde du vin et qui n'ont pas été à la hauteur. Un groupe près réfléchir et s'investir dans ce challenge et prêt à remplacer tous ces médiocres représentants de notre profession en premier ceux de France Agrimer. Bien sûr il y a une évolution sensible de la consommation du vin mais il y surtout ces années covid qui dans le monde ont freinees la consommation du vin. N'oubliez pas aussi que tous les distributeurs du monde entier se sont trouvés stockés...quand ils n'ont pas simplement disparus comme en chine pres de 90% ont disparus. Les États Unis qui envisagent eux aussi d'arracher. Profitons de cette période pour faire le ménage chez nous. Et réfléchir indépendamment de toutes ces institutions à notre futur
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Jeff Le 30 juin 2024 à 13:50:20
Et dire que c'est nous qui les payons....sa laisse rêveur
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Paul Le 30 juin 2024 à 08:34:56
Ca me rappelle un voyage organisé par ma cave en Espagne il y a quelques années. Les agriculteurs rencontrés nous disaient que chez eux, les fonctionnaires qui s'occupaient des dossiers de subventions européennes, faisaient tout ce qu'il faut pour que l'enveloppe soit utilisée en totalité, et que pas un centime ne reparte à Bruxelles. En clair, ces fonctionnaires corrigeaient les dossiers dans le sens des agriculteurs. Autre pays, autres mœurs!!!
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Jean-Philippe Le 29 juin 2024 à 19:09:07
Ces administrations ne remplissent plus depuis très longtemps leurs devoirs envers la profession et sont pour beaucoup des parasites qui nous coûtent cher. Il faudra un jour que ces administrations comprennent qu'elles sont là pour nous faire fonctionner, pas pour nous punir
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Médocon Le 29 juin 2024 à 11:13:49
Cela relève le mépris que les fonctionnaires de la république ont pour les agriculteurs et autres artisans. Les meules de France agrimer broyent lentement, mais sûrement. Apres vous vous étonnerez que certains partis atteignent des sommets?
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bill et boule Le 29 juin 2024 à 10:28:56
Si on en restait aux clichés on pourrait prétendre que les petits propriétaires viticoles apres au gain sont des électeurs du RN tandis que les ronds de cuir incorruptibles sont majoritairement front populaire. La réalité est évidemment plus complexe mais ces incidents révèlent la dérive des comportements : même Bruxelles se montre conciliant en préconisant l atteinte d un objectif global. Reprenons doc nos esprits , laissons tomber la fièvre de ce printemps et travaillons mieux ensemble c est vraiment ll intérêt de tous.
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Domi Le 29 juin 2024 à 09:16:17
Petite expérience avec France Agri Mer. Nous avons bénéficié d'une aide à l'investissement il y a une douzaine d'années pour construire une cave particulière. Comme pour tout chantier de cette importance, il y a eu des malfaçons. Nous avons donc refusé de payer intégralement différentes factures. Ce qui réduisait d'autant l"aide à verser et avantageait FAM. Après différents contrôles internes de FAM et du Ministère des finances, France Agri Mer a refusé de prendre en compte la quote part de facture de la toiture que nous avions pourtant payée à hauteur de 50 %. Au motif que nous n'avions pas mis à jour notre dossier en cours de chantier. Première remarque, peut-on en France faire toute confiance dans les contrôle internes des administrations ? Nous n'avons pas volé l'Etat et la position intenable de FAM nous était incompréhensible. Autre litige, FAM a refusé de prendre en compte la facture correspondant à l'installation du chantier (ex. grue, alimentation en eau, groupe électrogène, bungalow du personnel...). Dites-moi omment faire pour construire sans outils ? Nous avons donc fait un recours devant le tribunal administratif pour ces deux litiges. Celui-ci a rendu un jugement type du roi Salomon. Vous vous rappelez, celui qui propose de couper dans un litige un enfant en deux. Le tribunal a refusé notre demande concernant la toiture et accepté de considérer notre recours pour l'installation de chantier. C'était comme par hasard l"aide la plus faible à nous verser. Notre avocat; uniquement spécialisé dans le domaine des litiges de paiements administratifs a été très surpris du jugement, nous assurant que dans plus de 80 % des cas, les recours n'aboutissent pas ! Deux conclusions, quelle est l'indépendance, l'éthique des juges du tribunal administratif vis-à-vis des services de l'Etat ? Vous savez bien sur qu'un tribunal doit rendre justice au nom des citoyens (sic). Et c"est la règle pour toute la justice. Sans commentaire. Deuxièmement, sachez que finalement le tribunal administratif prend exceptionnellement en compte le fond d'une affaire et se contente de juger de la forme, de la stricte observation des textes règlementaires quelques éloignés qu'ils soient de la logique d'une personne saine d'esprit. C'est bien entendu beaucoup plus facile ! Les élites considèrent qu'ils sont là pour nous donner des leçons et que nous sommes des ignorants. Mais ce n'est pas tout. Sûre de sa puissance et de son bon droit, comme bien des gens qui savent ce qui est bon pour nous, FAM a poursuivi en cour d'appel. Celle-ci a confirmé le premier jugement. Vexèe, FAM a continué jusqu'à la cour de cassation en produisant un mémoire cafouilleux de plus de trente pages.Illisible et en grande partie hors sujet. Bien sur c'est nous les français qui avons payé l'avocat de FAM ! Pour notre part, notre réponse tenait sur quatre pages seulement. Le conseiller instructeur le la Cour a purement et simplement rejeté le pourvoi de FAM .Ce dernier n'a donc pas pu passer en jugement.Enfin un peu de bon sens et le jugement de la cour d'appel fait depuis jurisprudence. Grande bataille pour un petit sujet qui fait néanmoins avancer le droit des vignerons chez FAM. A méditer si vous demandez une aide à FAM ou si vous avez un litige. Bonne saison et gardez le moral. PS une petite citation hors sujet de Martin Luther King, quoique... "Notre vie touche à sa fin le jour où nous nous taisons alors que nous aurions du parler." Se battre, encore se battre, toujours de battre... contre les injustices, quelles qu'elles soient. Ca commence par le prochain vote aux législatives.
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DARIUS Le 29 juin 2024 à 07:18:35
Les fonctionnaires de France agrimer ne sont pas des méchants qui souhaitent supprimer les subventions. Ce sont des gens qui obéissent à un processus administratif très contraignant. C'est un mode de fonctionnement propre à l'administration Française et qu'effectivement on retrouve peu dans les autres pays. Les responsables sont les politiques pas les fonctionnaires. C'est à eux de faire en sorte que de telles absurdités ne soient plus possible. Mais cela n'a pas l'air de beaucoup les motiver. Tout ce qui les intéresse c'est leur poste. Une fois qu'ils l'ont ils font les beaux et se désintéressent du sort des français.
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