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"Il faut raisonner son exploitation et identifier sa capacité de commercialisation" de vin
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Denis Guthmuller
"Il faut raisonner son exploitation et identifier sa capacité de commercialisation" de vin

Si le vignoble bordelais est souvent vu comme l’homme malade des vins rouges de France, les Côtes du Rhône se confrontent aussi à de fortes difficultés commerciales demandant des réorientations stratégiques conséquentes. Le point avec Denis Guthmuller, le président du Syndicat Général des Vignerons des Côtes du Rhône.
Par Alexandre Abellan Le 02 octobre 2023
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Garde côtes du Rhône, Denis Guthmuller fait le point sur les défis qui attendent la filière après les vendanges 2023. - crédit photo : Syndicat Général des Vignerons des Côtes du Rhône
D
ébut 2023, vous demandiez la création d’outils d’arrachage définitif et d’arrache temporaire pour résoudre le déséquilibre entre offre et demande de vins rouge des Côtes du Rhône. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Denis Guthmuller : On est demandeurs depuis de nombreux mois de l’arrachage définitif, et on l’est toujours. Il y a un besoin d’arrachage en Côtes du Rhône pour répondre à une problématique économique (d’absence de marché) et à la pyramide des âges (amenant de nombreuses propriétés à la vente).

L’arrachage temporaire pourrait être plus facilement mis en place. La durée de vie des autorisations de plantation doit prochainement augmenter, passant de 3 à 6 ans, ce qui est compatible avec le temps long. Avec les deux ans pour transformer un arrachage en une autorisation de plantation, il y aurait une capacité de laisser le sol se reposer pendant 8 ans. Il n’y a que des impacts positifs, agronomiquement et économiquement. Ce délai permet à chaque exploitation d’adapter son encépagement à la demande (comme en allant vers les vins blancs). Profitons de ce temps de transition pour réduire nos charges, laisser reposer le sol et revenir avec un foncier viticole adapté et performant. La question de l’indemnisation des pertes de récolte doit être résolue pour inciter les opérateurs à se projeter sur un arrachage différé. Nous venons de poser une candidature au plan France Relance 2030 pour cultiver des cultures alternatives pendant le temps de repos. Nous verrons si ce projet de mise en place de cultures intermédiaires est retenu.

 

Quel serait le financement de l’arrachage définitif demandé : l’interprofession et l’État, comme le dispositif d’arrachage sanitaire à Bordeaux ?

Personnellement, je suis assez opposé à l’utilisation de nos fonds interprofessionnels pour financer l’arrachage définitif. Nous avons besoin de toutes nos ressources pour assurer la promotion de nos vins. Nous attendons de prochaines réunions de la filière pour avancer.

Il y a deux axes à réfléchir selon deux typologies d’opérateurs. D’abord, ceux proches de la retraite, qui sont en droit de s’arrêter et qui comptaient sur leur foncier viticole pour cofinancer leur retraite. Ils se retrouvent maintenant dans une situation inextricable où le foncier se libère massivement, sans qu’il y ait de demande pour acheter ou louer en fermage. Ensuite, ceux qui restent et sont à accompagner, en évitant qu’ils se retrouvent avec des centaines d’hectares abandonnés à proximité de leur vignoble et en les soutenant face aux turpitudes économiques mondiales. Chacun doit pouvoir adapter son potentiel de production.

 

Tablez-vous toujours sur 2 000 ha à arracher en vallée du Rhône ? Et 300 à 350 000 hectolitres de vin à distiller ?

Les estimations restent toujours approximatives. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas de visibilité nette sur la volumétrie de la distillation. Il n’y a que des estimations par des enquêtes forcément partielles. Avec le taux de réfaction, on pense que 230 à 250 000 hectolitres seront distillés dans le Rhône. Les demandes ont été plus fortes que le dispositif. La distillation va faire du bien, même si elle ne permet pas d’évacuer tout le déséquilibre. Des outils d’accompagnement complémentaires sont donc à mettre en place.

 

Quels sont les résultats de l’enquête du syndicat sur l’avenir du vignoble rhodanien ?

25 % du potentiel de production n’a pas de visibilité sur le maintien d’exploitation dans les trois années à venir. Un quart des surfaces n’a pas identifié de reprise. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de projet identifié à date que cela n’arrivera pas. Cela ne veut pas dire que 25 % du vignoble sera à vendre l’an prochain. L’enquête date de 2022, entre temps la situation a pu aussi se dégrader avec des trésoreries bouleversées.

Nos entreprises subissent l’inflation de tous les coûts de production et la désagrégation des prix de vente. Le vrac compte pour les deux tiers des volumes de Côtes du Rhône : nous sommes le maillon faible de la construction de valeur en grande distribution française (qui est notre premier marché). Nous subissons des baisses de prix sur nos vracs pour maintenir les marges des autres opérateurs. On voit des volumes de vin en vrac échangés à moins de 100 €/hl. Une partie du marché s’est décalée vers les tranches de prix inférieures, bien en deçà du seuil de rentabilité de nos exploitations, qui elles aussi subissent l'inflation.

 

Le syndicat a diminué de 51 à 41 hl/ha le rendement 2023 de l’AOC Côtes du Rhône. Une proposition qui n’avait pas été adoptée l’an passé. Les tensions commerciales ont-elles fait bouger les lignes ? Quelles sont les perspectives de rendement agronomique ?

Depuis plusieurs années la situation devient de plus en plus compliquée. Il n’y a pas de grand à-coup. La décision a été prise en mars, alors qu’il y avait un début de sécheresse et que l’on souhaitait privilégier la qualité. Le printemps pluvieux a causé des problèmes de mildiou, plus hétérogènes que dans d’autres vignobles français. Il y a eu des pertes de mildiou sérieuses. Fin août, une période de chaleur extrême a carbonisé certaines parcelles, ce qui a desséché certains raisins. Il y a une très grande disparité pour le rendement agronomique. Les vendanges touchent à leur fin. Malgré une belle sortie de grappes, on constate un volume de récolte bien en deçà de ce que l’on pouvait espérer. La sécheresse et les coups de chaleur extrêmes ont fait perdre beaucoup de jus. 

  Quel est votre cap pour les prochaines semaines, les prochains mois ?

Il faut que l’on arrive à constituer un ensemble d’outils permettant à chacun de se saisir de ce dont il a besoin. Le vignoble est hétérogène, il y a des entreprises qui marchent et d’autres qui sont plus en difficulté. On doit avancer sur l’arrachage définitif et l’arrachage temporaire. Nous demandons aussi des mesures d’accompagnement pour les domaines en difficulté : exonération de la Taxe sur le Foncier Non Bâti (TFNB), des allégements de cotisation sociale de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), des avances de trésorerie des banques (pour anticiper le paiement de la distillation)…

À moyen terme, il faut raisonner son exploitation et identifier sa capacité de commercialisation pour adapter son outil de production. L’arrachage différé serait un outil collectif pour construire un potentiel de revendication adapté. Je suis le premier à constater que lorsque l’on baisse le rendement, on impacte d’abord ceux qui fonctionnent bien et vendent 51 hl/ha. C’est compréhensible que ceux qui en pâtissent n’apprécient pas cette baisse de rendement. Je suis pour revenir le plus vite possible à un rendement de base de 51 hl/ha, et nous y arriverons si nous réduisons notre potentiel de production. Nous allons regarder des outils d’adaptation de la production aux possibilités de commercialisation de chacun. Il faut travailler dessus pour être performant. Une parcelle de vignoble dont on n’arrive pas à commercialiser le fruit est un gouffre économique.

 

Quelles sont les pistes : une réserve climatique comme en Champagne, un Besoin Individuel en Commercialisation (BIC) comme en Pays d’Oc ?

Nous allons regarder les outils possibles. Nous avons mis en place une réserve interprofessionnelle l’an passé, mais c’est un outil qui a du trouve tout son sens quand les marchés sont dans une situation normale et tendent vers un déséquilibre. Il joue alors le rôle de lanceur d’alerte. Malheureusement, nous avons mis en place la réserve quand le déséquilibre était déjà fort. On trouve parfois encore sur le terrain une absence de connaissance des difficultés économiques des vins du Rhône. Tout le monde n’est pas au courant : il y a une forme d’inertie sur une partie de la filière, où l’on n’a pas la capacité de réagir de suite.

 

 

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Tous les commentaires (12)
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Ghys Le 05 octobre 2023 à 07:33:21
Vigneron ;à la lecture de vos propos tout porte à croire que vous prenez les vignerons pour des Vaches à CVO Il est donc grand temps de lancer un appel pour s?en
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Vigneron Le 04 octobre 2023 à 17:59:08
@Ghys, dans CVO il y a obligatoire. Si on laissait la part Volontaire réellement libre aux vignerons, il pourrait y avoir des surprises... Les vignerons ont néanmoins besoin des syndicats, mais pas pour décider pour l'ensemble des vignerons à moins qu'il y ait unanimité sur les principes à adopter, ou bien un intérêt général supérieur commun. Qui saura ce que l'économie mondiale du vin va devenir ? Si ce n'est les acteurs qui sont aux commandes. Ce n'est pas un scoop, les grands groupes tiennent les rennes du marché car ils y participe activement.
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Ghys Le 04 octobre 2023 à 15:46:54
Vigneron ;à la lecture de vos propos tout porte à croire que vous prenez les vignerons pour des Vaches à CVO Il est donc grand temps de lancer un appel pour s?en
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Vigneron Le 04 octobre 2023 à 09:09:13
@Ghys Je ne suis pas hors sol comme l'indique mon pseudo. Vous devez constater que des entreprises se développe malgré la chute de consommation, et que la consommation de vin est mondiale. Il y a une économie à 2 vitesse; D'une part, les grosses entreprises qui ont les moyens en termes de communication pour promouvoir leur vin et se développer dans le monde entier. Beaucoup de salariés veulent d'ailleurs les rejoindre pour leur modèle de succès économique. D'autres part les petites entreprises qui attendent l'aide des syndicats et qui n'ont ni le temps ni l'argent de communiquer. Il faudrait que les syndicats les aide comme les grands groupes, mais la réussite est souvent plus individuelle que collective. Pour l'encépagement, je suis d'accord qu'il faut l'autorisation de nouveaux cépages, qui doivent plaire aussi aux consommateurs habitués à certain type de produit dans nos appellations très traditionnelles. Avant de passer par le préfet, il faut l'accord de l'INAO pour l'irrigation, organisme qui intervient lui aussi en cas de modification du cahier des charges des appellations, etc
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Ghys Le 03 octobre 2023 à 20:35:42
Cher vigneron, il semble que vous soyez particulièrement hors sol et de plus vous interpréter mes propos sans les avoir compris Quand je parle de décroissance il faut m?expliquer comment peut-on faire face à une chute de consommation de 20% voir plus Je prône pour une sortie digne pour les vignerons en fin de carrière ou pour s?orienter vers une autre culture Je prône surtout pas ,une baisse des rendements, mais une adaptation à la capacité de commercialisation de chacun vous m?avez mal lu De même sur l?encepagement je parle de la même chose que vous en terme de pourcentage qui ne veut plus rien dire Et si rien ne bouge peut-être que dans 20 ans il y aura des cépages résistants dans les CDR pour mémoire une seule fois l?intégration du Marselan dans les CDR a mis 3 ans, C Paly lui-même se demande encore pourquoi?!!!! Enfin l?irrigation n?est pas pilotée par l?appellation mais par le préfet donc ouï il faut trouver des solutions pour faire sans La baisse de la densité en fait partie à moins d?être pépiniériste?..
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Vigneron Le 03 octobre 2023 à 16:12:02
@Ghys, pourquoi penser que la décroissance est la solution à tout les maux ? Vous pensez que l'arrachage, la pré retraite, et la diminution des rendements vont faire en sorte que les vignerons vont sortir de la crise ? Vous pensez que parcequ'il y aura moins de vignerons ou moins de vignes, ceux qui vont rester s'en sortiront mieux ? C'est un leurre que de vouloir réguler le marché, il faut s'y adapter. Certaines entreprises le font très bien et sont en plein expansion. De son côté, le cahier des charges est déjà prévu pour des cépages adaptés à leur environnement, il faut l'étendre aux cépages résistants, et laisser plus de libertés aux vignerons sur le % et choix de cépages autorisés. La vigne vivre sans eau ? Quand nos vignes souffrent déjà de sécheresse, avec le peu de rendement que nous avons...
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Ghys Le 03 octobre 2023 à 08:24:34
Il faut accepter la décroissance et il faut aller très vite autrement ça va faire beaucoup de morts même là où l?on ne s?y attend pas. Toutes les solutions sont bonnes : arrachage, pré retraite, rendements adapté à la commercialisation de chacun?. Et aussi faire un grand ménage dans le cahier des charges qui ne veut plus rien dire : abolir les règles d?encepagements pour adapter chaque cépage à son terroir, abolir et abaisser les densités de plantation pour permettre à la vigne de vivre sans eau c?est bien beau de dire l?inao autorise l?irrigation jusqu?au 15 septembre quand le préfet interdit au 14 juillet. Accepter la TRP?. Et il faut le faire pour demain pas dans 10 ans comme d?habitude
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Dumas Le 02 octobre 2023 à 10:01:30
Voilà! Nous y sommes partou. Arracher pour quoi faire? Telle est la question dans les plaines du Languedoc ? Faie du foncier pour qui? Personne n'en veut ? Pourtant l'avenir est dans cette démarche générale, au moins dans les plaines du Languedoc. Mais! car il y a un mais! çà ne fonctionnera que si les pouvoirs publics le veulent. Ils ne le veulent pas et attendent tranquillement la disparition des exploitations au fil du temps. C'est socialement insupportable quand des Carole Delga se pavanent devant les objectifs pour vendre son image afin d'être reconnue comme leader de gauche dans ce pays. Laisser mourir volontairement par manque de courage une filière viticole va coûter cher socialement!.
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Vigneron Le 02 octobre 2023 à 09:49:50
Du point de vu agroéconomique, malgré des périodes de sécheresse et de mildiou que les vignerons ont pu affronter avec les traitements autorisés (Dieu merci), la vigne se porte plutôt bien, et les vignerons améliorent tant la gestion de leur vignoble que la qualité de leur vin. Qualité devenue obligatoire car le vin est un produit que tout le monde déguste avant d'acheter, sauf dans certains commerces, et il y a pléthore d'offre ! Le problème est plus souvent du point de vue économique. Les syndicats décident de tout un tas de stratagèmes pour réguler le marché, mais au vu de la diversité des acteurs et des situations dans chaque exploitation c'est mission impossible! Il y aurait pourtant des mesures simples à adopter mais qui iraient peut-être à l'encontre de certains acteurs (négoce, grande distribution..) d'où l'inertie constatée. Je détaille ces mesures: - prix minimum de vente en VRAC en fonction du coût de revient des exploitations, et y inclure une marge économique pour vivre décemment. - régulation du prix en grande distribution, puisqu'il est souvent constaté des prix trop bas, avec comme pour le VRAC un prix minimum par appellation. - défiscaliser la transmission des exploitations familiales pour ne pas que tout soit racheté par des grands groupes qui spéculent sur le foncier et le prix du vin, ou bien qu'une partie soit reversée aux syndicats si ces grands groupes dépensent au delà du prix normal du foncier. - un accompagnement des entreprises en difficulté et un plan d'orientation stratégique pour que chaque exploitation puisse trouver des marchés (aide réelle de mise en contact avec les acheteurs plutôt qu'un descriptif théorique) et améliorer la visibilité de nos appellations avec le maintien des prix et une vraie stratégie de marketing digital.
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Renaud Le 02 octobre 2023 à 07:51:22
À Bordeaux l?interprofessionnel a eu le courage , par son directeur de taper dans ses fonds propres pour débloquer la situation. La prise en charge de l?entrât n?étant pas à la hauteur. Saluons tout de même ce changement de cap habituel même si l?objectif au fond est le même. Aider la filière. Cela a forcer la main de l?état. Autrement nous aurions été certainement bloqué.
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Renaud Le 02 octobre 2023 à 07:44:54
Vraisemblablement il doit y avoir une école de pensée pour être représentant interprofessionnel. Quelque soit la région ils ont le même dogme. Réduction de rendement ( ce qui ne nuit qu?à ceux qui ont les coûts de production les plus bas?. Solidarité ou si certains sont déjà handicapés, il vaut mieux handicaper tous les autres?). L?arrachage est une ultime mesure certes mais elle a le bénéfice d?être utile pour longtemps. À Bordeaux nous avons initié la démarche en obligeant nos représentants à suivre?. Le résultat n?est pas satisfaisant, mais il a le mérite d?exister. Pourquoi n?écoute t on jamais la base? Nos décideurs ont le point commun d?être trop souvent hors sol ou schizophrènes. A quand le véritable plan de réduction des surfaces pour se mettre en corrélation de la chute de la consommation mondiale ? Permettre aux anciens de partir dignement en gardant une valeur à leur patrimoine souvent transgenerationel. Ils ont permis à une région de vivre durant des générations?. On leur doit ce départ digne.
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VignerondeRions Le 02 octobre 2023 à 07:36:39
C'est quand même très très étrange cette capacité qu'ont les représentants de la filière vin de ne pas regarder la réalité en face et de laisser pourrir la situation. Les problèmes des CDR ne datent pas d'hier, pas même de 2022, comme chez nous à Bordeaux. Comme dans l'Aude ou plus généralement dans le Languedoc. Pourquoi faire semblant que tout va bien pendant tant d'année, pourquoi laisser la situation pourrir ? Tout le monde le sait, ça coûte beaucoup moins cher globalement d'agir vite, et cela évite aux entreprises du secteur de toucher le fond en matière de trésorerie. Si nous avions été plus réactif, nous aurions eu besoin de beaucoup moins d'argent public pour redresser la situation si tenté que le redressement soit faisable dans l'état actuel des choses. Quand tu interpelles tes représentants régionaux, ils te disent qu'au National les autres sont contre toi et que le ministère écoute les plus nombreux. La FNSEA et M.Despey étaient contre l'arrachage, il a fallut lutter pour qu'ils concèdent de ne pas se battre contre l'arrachage demandé par Bordeaux et soutenu par la FDSEA 33. Au final 18 mois plus tard ils aimeraient bien en avoir aussi. C'est très symptomatique d'un système qui ne fonctionne plus. A quand une remise à plat de notre représentation nationale. Il faut réformer en profondeur quand ça ne fonctionne plus.
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