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Comment les vins de Bordeaux ont fait taire Valérie Murat
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Lanceuse d’alerte
Comment les vins de Bordeaux ont fait taire Valérie Murat

Avec une mise en demeure de la militante antiphyto Valérie Murat, les plaignants bordelais du dossier d’analyse de résidus phytos dans des vins HVE semblent avoir réussi à la museler. Comme sa condamnation en première instance pour dénigrement l’empêche de s'exprimer tant qu'elle n'a pas réuni les fonds pour faire appel. Une autre lettre d'interpellation n'a pas eu le même effet sur la juge Caroline Baret.
Par Alexandre Abellan Le 17 avril 2023
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Comment les vins de Bordeaux ont fait taire Valérie Murat
Valérie Murat a commencé son combat judiciaire dans le vignoble pour trouver les responsables du cancer mortel de son père, le vigneron James Murat. - crédit photo : Alexandre Abellan (archives novembre 2021)
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ualifiée depuis l'origine de « procédure bâillon » par Valérie Murat, la plainte pour dénigrement du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CVIB) et 25 opérateurs bordelais déposée fin 2020, semble bien mener la militante antiphyto au silence depuis la fin 2022. Condamnée en première instance par le tribunal judiciaire de Libourne à 125 000 euros de dommages et intérêts en février 2021 pour son dossier paru en septembre 2020 d’analyses de résidus phytos de vins certifiés Haute Valeur Environnementale (HVE), la porte-parole de l’association Alerte Aux Toxiques se voit interdite par la justice de « procéder de nouveau à la diffusion et/ou à la promotion sur tout support des communiqués de presse et dossiers de presse "Analyses de résidus pesticides dans les vins, résultats : la HVE encore gourmande en pesticides", sous astreinte de 500 € par manquement constaté ».

Menant une levée de fonds en ligne pour régler son amende et se pourvoir en appel, Valérie Murat a cependant participé fin 2022 aux reportages du journaliste militant Hugo Clément (Sur le front : alerte rouge sur le vin), à un documentaire sur les certifications agroenvironnementales (Labels, des verts et des pas mûrs) et au dossier Que Choisir pour les foires aux vins (Comme une odeur de vinaigre). Une succession de prises de position publiques qui n’ont pas manqué de faire réagir parmi ses plaignants : une lettre de mise en demeure lui a été envoyée par la présidence du CIVB pour lui rappeler les termes du jugement. Et son obligation de les appliquer sans plus de délai pour préserver la réputation des vins de Bordeaux.

Mise en exécution

« La péremption de la possibilité d’appel est de deux ans. Nous attendons que le jugement devienne définitif ou qu’elle paie la totalité des dommages et intérêts. Il lui a reste interdit de communiquer sur le sujet » résume maître Jean-Philippe Magret, défense du CIVB. « Tant que l’on est condamné et que l’on n’a pas fait appel, je me dis que tout ce qui est dit dans le sens de ce qui a été condamné est condamnable » explique l’un des plaignants, qui estime que « ce qu’elle fait aujourd’hui, elle aurait dû le faire depuis sa condamnation : se taire. Pourquoi on n’a pas fait la même chose pour la juge à la retraite qui estimait que 40 % du vin de Bordeaux serait frauduleux ? »

L’ancienne présidente de la quatrième chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bordeaux, Caroline Baret, qui est désormais retraitée, estimait qu'« à [son] avis, environ 40 % du vin de Bordeaux est mélangé » dans un dossier de Que Choisir. Caroline Baret indique à Vitisphere avoir reçu une lettre recommandée de la direction du CIVB fin 2022, lui reprochant des propos péremptoires, tapageurs et incompatibles avec le devoir de réserve, de discrétion et de mesure qui lie tout magistrat ou ancien magistrat. Un courrier assorti de demandes de précisions sur la véracité de ses propos et ses sources. Trouvant surréaliste ce « courrier menaçant et intimidant », Caroline Baret rétorque que cet envoi à son domicile est une atteinte à la vie privée (le garde des sceaux étant l'autorité à saisir, selon elle, s'il y a un reproche liée à sa qualité d'ancienne magistrate). La juge retraitée estime également que l'interprofession n'est pas habilitée par son objet social à de telles demandes et ajoute que la notion de devoir de réserve est plus permissive pour un magistrat que pour un fonctionnaire*. Résultat : l'ancienne juge compte bien garder sa liberté de parole.

Couper toute communication

Pour Valérie Murat, la simple lettre de mise en demeure a eu de l’effet, se fondant sur l'application d'un jugement et lui rappelant l'obligation de l'exécuter (au-delà d'un courrier, le CIVB aurait même pu aller jusqu'à une sommation ou une saisie du jugement d'exécution). Retirée des réseaux sociaux, Valérie Murat ne répond plus à la presse. Même le site de son association, Alerte Aux Toxiques, n’est plus accessible sur internet. « La lanceuse d'alerte Valérie Murat a dû couper toute communication en ligne (réseaux sociaux, site de son asso, etc.) après une énième mise en demeure du CIVB » avait annoncé le compte Twitter du média No wine is innocent, animé par le journaliste Antonin Iommi-Amunategui. Actuellement, la cagnotte de Valérie Murat atteint 105 000 €, soit 84 % du montant ayant jusqu’au 10 novembre 2023 pour être réuni à temps. Si Valérie Murat n’est plus active médiatiquement, ses remises en question de HVE sont désormais reprises par des associations et ONG qui attaquent la certification gouvernementale devant le Conseil d’État pour tromperie du consommateur. Sujet qui avait d'ailleurs fait réagir Valérie Murat dans la section des commentaires du site Vitisphere.


* : Dans une réponse au Sénat en 2009, le ministère de la Justice indique que le devoir de réserve des magistrats de l'article 10 de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 est notamment précisé par un avis du 9 octobre 1987 du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) qui stipule que « le magistrat n'est pas "obligé au conformisme" et ne saurait être "réduit au silence". Le principe de sa liberté de pensée, d'opinion et d'expression est le fondement même de "ce droit particulier" à l'indépendance qui distingue le magistrat du fonctionnaire » indique le ministère de la Justice, ajoutant que « sont ainsi sanctionnés, au titre du manquement au devoir de réserve, des propos comportant, dans la forme, l'utilisation d'expressions outrancières, et, au fond, toute critique de nature à porter atteinte à la confiance et au respect que la fonction de magistrat doit inspirer au justiciable. »

 

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Tous les commentaires (18)
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Zéfée Le 22 avril 2023 à 06:45:16
Merci pour les nouvelles, certain(e)s commençaient à s'inquiéter sérieusement. En tant que citoyenne de ce beau pays, et habitante de Gironde pendant 25 ans, je demande l'arrêt de l'usage de tous ces pesticides et autres toxiques qui nous empoisonnent, nous tuent. Quand on retrouve des résidus de pesticides dans les cheveux des enfants qui vivent au milieu des vignes traitées, nous savons que le problème est grave. Combien encore de malades, de morts, avant que les responsables ne changent leur pratique ?
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lepaleocapridé Le 19 avril 2023 à 13:44:08
Dominique dit: "le succès du CIVB est réel, il a réduit au silence une e xpression" Sûrement pas pour longtemps. Mais surtout, il en a suscité d'autres, et par cette communication démesurée permet à tout le monde de s'interroger sur ce qui s'est juridiquement passé, car dans choix de poursuites ,Madame Murat ne pouvait pas etre personnellement condamnée, seule l'association le pouvait.. Si elle se défend enfin,, le retour risque d'etre terrible.
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Valerie Murat Le 19 avril 2023 à 08:22:06
Monsieur Sabourin, il faut savoir rendre à césar ce qui est à césar : le raccourci que vous évoquez à bien été produit par le civb dans sa ligne de défense. Comme indiqué précédemment, aucun média ne l a compris et relayé ainsi. Comme déjà indiqué aussi il n y a pas pire sourd...
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baret caroline Le 18 avril 2023 à 22:16:58
Monsieur Sabourin, le sujet vous interesse visiblement, je suis persuadée que vous vous réfèrerez utilement aux chiffres , descriptions de la DREETS, des douanes, comptes rendus d'audience et autres, faces émergées, déclarations diverses et variées... Je ne cite jamais rien qui ne soit prouvé. A chacun de prendre ses responsabilités..
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baret caroline Le 18 avril 2023 à 18:36:23
Monsieur Sabourin, le sujet vous interesse visiblement, je suis persuadée que vous vous réfèrerez utilement aux chiffres , descriptions de la DREETS, des douanes, comptes rendus d'audience et autres, faces émergées, déclarations diverses et variées... Je ne cite jamais rien qui ne soit prouvé. A chacun de prendre ses responsabilités..
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Alexis Sabourin Le 18 avril 2023 à 16:20:33
@ Carole Baret : Merci Madame de venir préciser vos propos ici mais tout de même... reconnaissez que vous n'y allez pas de main morte ! Vos 40% de vins "mélangés" correspondraient donc aux assemblages du grand négoce destinés aux grandes surfaces. Donc pas forcément 40% de volumes frauduleux mais plutôt 40% potentiellement frauduleux ? Vous exprimant ainsi, vous faites peser une présomption de culpabilité sur tous ces négociants. Si la dernière grosse affaire de vins francisés prouve que cela existe, c'est un peu raid pour ceux qui sont honnêtes car vos propos leur portent un deuxième coup. Entre l'angélisme de façade et la chasse aux sorcières, il y a un juste milieu qui sied probablement mieux à un représentant de la justice. @ Valérie Murat : Merci également et pardon pour la confusion sur votre statut. Néanmoins le CIVB est bien dans son rôle dans la protection des intérêts juridiques de ses membres. Votre présentation faisait un raccourci, me semble-t-il, réducteur, dont le message sous-jacent était bien celui d'un produit mauvais pour la consommation. Voilà pour le reste je pense qu'on doit pouvoir exprimer ses contradictions avec un vis-à-vis tout en le respectant : l'anonymat est un voile posé sur le respect et devrait simplement ne pas exister sur internet.
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Dominique Le 17 avril 2023 à 23:53:43
Le succès juridique du CIVB est réel. Il a réduit au silence une expression. Mais est-ce une « victoire » pour autant? Cette affaire a été un point haut de la stratégie d?affrontement du CIVB avec les organisations environnementales. Il a voulu mettre un point final à toute contestation de sa politique et de sa communication concernant les phytos. Politique à géométrie plus que variable d?ailleurs, où il a même été question de « la sortie de l?usage des pesticides » ( Bernard Farges le 25 avril 2016 ). Mais la campagne autour de la publication des analyses d?Alerte aux Toxiques et de la procédure qui l?a visée, aura coûté énormément en termes de réputation. Bien plus que les 125 000 euros que Valérie Murat va devoir payer. Or, le véritable enjeu, « le but de guerre » comme le disent tous les jours les généraux de plateau, c?était la réputation des vins de Bordeaux. Et de ce point de vue, la stratégie du CIVB aura été un désastre total, qui coûte maintenant très très cher. Un succès judiciaire ou militaire ne signifie pas une victoire. Rappelons nous que les militaires français au Sahel ont remporté absolument toutes les confrontations armées. Mais ce sont bien eux, au final, qui ont dû se retirer.
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baret caroline Le 17 avril 2023 à 22:18:19
Le commentaire de Monsieur Sabourin m'appelle à réitérer les observations ci après déja formulées, mais les mémoires sont courtes. Les chiffres ne peuvet qu'être maintenus.Il suffit de garder à l'esprit que plus de 40% de la production se retrouve dans des vins de négoce destibés aux grandes surfaces , avec malheureusement leurs lots de vicissitudes. Ceci concerne les excédents non partis à la distillerie, les vins de négoce improprement rattachés à un nom de propriété, les médailles club med (je dispose d'un succulent document émanant du concours des marques) les hectos "francisés", le nombre de cuves inadaptées, d'autres pratiques ». Ce n'est pas en cultivant un angélisme de façade que l'on peut faire face, on contribue au contraire à des ruptures d'égalité avec ceux qui sont dans les clous. Je garde en mémoire une phrase nitée au plumitif dans un certain procès, "La plupart des consommateurs ne boit pas ce qu'elle pense acheter, mais ce n'est pas grave puisqu'au final c'est bon"
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valerie murat Le 17 avril 2023 à 20:16:51
@Alexissabourin, je salue le fait que vous commentiez en votre nom, car ici vous êtes si rares à le faire, particulièrement quand il s'agit de me citer. Néanmoins, il y a plusieurs erreurs et approximations dans les propos que vous tenez. 1/je ne suis pas la présidente, mais la porte-parole de l'association. 2/jamais je n'ai affirmé que les vins de bordeaux sont des poisons, d'ailleurs aucun média quel qu?il soit ne l'a compris et relayé ainsi.. Ce que vous relatez, c'est la ligne de défense du civb et des 25 autres plaignants. 3/vous méconnaissez tant les actions que nous avons menés depuis plus de 10 ans que le dossier que vous citez, preuve en est que chaque année depuis 10 ans nous avons justement alerté sur l'exposition des professionel.le.s en première ligne et des riverains ensuite, dont les enfants. 4/ votre comparaison avec la présence de molécules dans l'eau est assez malvenue, "l?agence veille", vous dites ? : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-degre-de-conscience/contamination-de-l-eau-du-robinet-par-un-pesticide-doit-on-s-inquieter_5745578.html Par ailleurs, si vous invoquez les seuils dans l'eau, vous ne pouvez être sans savoir que dans le vin en bouteille il y a pas de LMR. Pour finir vous invoquez le "bon travail" du civb qui défend une filière "bien malmenée" ; curieuse vision du bon travail d'un syndicat qui utilise des cvo sans consulter celleux auquel.le.s elles sont prélevées pour exécuter socialement une petite association qui ?uvre pour que les pros de l?appellation cessent de s'empoisonner au travail, qu'iels aient un réel avenir économique, grâce à une viticulture de cohabitation. curieuse représentation aussi de considérer que c'est la filière qui serait malmenée quand les avocats indiquent que c'est une décision inédite qui fait preuve de démesure et qu'il s'agit de la peine la plus lourde d?Europe. Comment disent les diction déjà ? Qu'il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut entendre, et que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ?
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Valerie Murat Le 17 avril 2023 à 17:04:08
@Pal, grand courageux anonyme : c est précisément le contraire et c est bien mal connaître l origine de ma militance et toutes les activités que j ai menées depuis plus de 10 ans. Ma militance ne m a jamais rapporté de revenus. Contrairement à ce que voudraient faire croire ceux qui nous ont faites condamner (l association et moi) je ne suis pas une rentière qui n a que la taille de ses rosiers comme préoccupation, car ses revenus sont assurés par d autres, les petites mains. Je suis smicarde et je m en porte très bien car, je n ai jamais couru après l argent. Contrairement aux plaignants du procès bâillon dont nous sommes victimes qui sont tous des châtelains et au nombre de 26. Néanmoins, je constate sans aucune surprise que notre execution sociale ne suffit pas à leurs partisans et qu ils en voudraient plus. Comme il est plus facile d abatrre son chien atteint de rage, il est aussi plus facile de brûler la sorcière Valérie Murat que de remettre en question ses pratiques et/ou de demander des comptes sur l utilisation des cvo au syndicat qui les collecte. Je serai toujours étonnée par ce degré d allégeance.
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lepaleocapridé Le 17 avril 2023 à 16:55:29
Merci Monsieur pour l'emploi de ce beau terme d'épistrophe, dans ce lieu d'échanges plutôt restreint en sens des mots. J'avais fait référence aux sourates en raison de leur caractère répétitif et toujours obscur.
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Alexis Sabourin Le 17 avril 2023 à 16:23:46
Dépassionner le débat pour le rationaliser... L'association et sa présidente ont été condamnées pour une présentation en forme de dénigrement. Entre dire qu'il y a des résidus de pesticides dans telles bouteilles et affirmer qu'il s'agit de poison, il y a un gap ! Il y en a aussi dans l'eau courante. C'est une question de seuils, l'agence nationale de la santé veille... Le consommateur ne s'empoisonnera pas avec un ou deux verres de vin. S'il y a un danger avec les pesticides, c'est avant tout pour les vignerons et les agriculteurs qui les manipulent. Ensuite pour les habitants mitoyens qui peuvent être exposés s'ils sont très proches. C'est cet axe que Madame Murat aurait dû suivre. Attaquer une filière sans discernement, c'est se tromper de combat et c'est contreproductif. Quant à Madame Baret, sa phrase parait hors sol tant cette affirmation a été livrée gratuitement ! Ce terme de "mélange" est vague et ce chiffre de 40% parait énorme. Cela aussi parait offensant en stigmatisant encore une fois l'ensemble d'une filière. A moins qu'elle ait voulu dire 4%, ce qui parait déjà non négligeable... Au final, le CIVB fait son boulot en défendant les intérêts d'une filière bordelaise bien injustement malmenée ces dernières années.
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Jean F. Le 17 avril 2023 à 15:03:43
L'epistrophe de Gaudin "expression outrancière" est révélatrice de sa méconnaissance du sens de cette expression dans la forme et sur le fond.
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Pal Le 17 avril 2023 à 12:00:06
Valérie Murat fait partie des gens qui ne vivent que de dénigrement et de l'attaque des gens qui ont mieux réussi qu'elle. Personne ne l'oblige à boire du vin ! Dénoncez, il en restera toujours quelque chose !
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lepaleocapridé Le 17 avril 2023 à 10:09:37
Je lis les sourates du premier commentateur... Scander "une expression outrancière" ressemble fort à un défaut d'arguments, en tout cas à une méconnaissance du sens des mots, et à une non connaissance voulue du sujet
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lepaleocapridé Le 17 avril 2023 à 09:57:10
Ce matin: impression désagréablle de grand écart entre la pagee de garde qui pose en principe qu'uune agriculture sans pesticides est le principe , et le rappel, terrible, de ce dossier, de volonté de réduction au silence. Mais qu'est devenue la région de l'esprit des lois? Comment des quarterons de juristes ont ils pu feindre de ne pas se rappeler ce principe basique de l'impossibilité de condamner personnellement un membre d'association ayant agi aunom de l'asssociation dans les limites de son mancat? Comment ne pas s'offusquer devant ces presssions qui n'honorent pas le monde du vin. qui aurait bie,n d'autres chatsà fouetter au vu des dernières affaires révélées.. --------------------------------------------------------------------------------
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godin Le 17 avril 2023 à 08:41:06
L'empoisonnement à bas bruit des populations à certains produits phytosanitaires et pharmaceutiques est une expression outrancière. Des agriculteurs et des particuliers exposés aux molécules de synthèse chimique sont atteints de maladies à l'issue mortelle est une expression outrancière. L'indépendance de la "justice" et des organismes de mise en marché est éminemment politique et dépend des lobbies est une expression outrancière. Face à la marchandisation et au capital la vie humaine a peu de poids est une expression outrancière. Les abeilles, les insectes pollinisateurs ont disparu de nos campagnes est une expression outrancière. Beaucoup de dirigeants sont corrompus est une expression outrancière !
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Maxime Le 17 avril 2023 à 08:07:44
Elle a été condamnée parce qu'elle a dit qu'il y a des pesticides dans les bordeaux HVE? Vitisphere ne pourrait pas publier le jugement car dit comme ça c'est quand même curieux.
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