es experts de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) rentrent de leur 43ème congrès au Mexique avec plusieurs résolutions concernant les pratiques œnologiques.
Ils précisent d'abord le classement en additifs ou auxiliaires technologiques de plusieurs produits tels que le dioxyde de carbone, le dicarbonate de diméthyle (DMDC), ou le lait écrémé.
L’OIV revient également sur l'utilisation des fibres végétales sélectives dans les moûts et les vins pour réduire la teneur en ochratoxine A et en résidus de produits phytosanitaires. « La dose recommandée est à déterminer en fonction de la technique de filtration utilisée, et ne doit pas dépasser 1,5 kg/m² de surface filtrante et 200 g/hL ».
La limite de traitement des vins à la gomme arabique est définie à 0,8 g/L pour les liquoreux rouges et 0,3 g/L pour les autres.
L’OIV supprime par ailleurs le chlorure d'argent du Code international des pratiques œnologiques.
Pour clarifier par flottation, l’organisation prévoit que les vignerons peuvent employer de l’azote pour inerter, de l’argon, ou de l’air comprimé pour favoriser l'oxydation des composés oxydables et rendre la couleur du vin plus stable.
L’OIV vient en outre d’adopter un nouveau code de bonnes pratiques œnologiques destiné à prévenir ou limiter l'altération des vins par Brettanomyces bruxellensis détaillant « toutes les interventions possibles à la vigne, lors des vendanges et au chai pour limiter le développement de la levure ».
Les experts travaillent enfin sur des doses journalières admissibles (DJA) pour les substances œnologiques. « En l'absence de limite numérique fixée par l'OIV, elles doivent être utilisées en suivant les bonnes pratiques de fabrication (BPF), correspondant au niveau le plus bas possible pour remplir la fonction technologique requise ».