doptées ce 19 juillet sans débat, les 19 résolutions de la dix-neuvième assemblée de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) touchent à tous les sujets techniques suivis par l’ONU du vin. En matière de viticulture, les experts internationaux indiquent dans la résolution OIV-VITI 652-2021 les enjeux de l’adaptation du matériel végétal viticole au changement climatique. Partant du principe « que d’une manière générale, les variétés ne présentent pas toutes les mêmes aptitudes de tolérance et ne sont pas toutes adaptées à tous les types de contraintes climatiques et environnementales », la disposition recommande « d’améliorer les connaissances sur l’adaptation de l’assortiment variétal existant et de promouvoir, d’engager et de coordonner des programmes de présélection, de sélection et d’amélioration génétique ».
Autre sujet viticole arrêté par l’OIV : la nécessité d’une lutte collective contre le dépérissement de la vigne (esca, eutypiose, black dead arm…). La résolution OIV-VITI 653-2021) demande le développement d’« une procédure de suivi et des mises à jour régulières de la situation du dépérissement de la vigne et d’évaluer l'impact économique à l’aide d’indicateurs appropriés », se couplant avec « des échanges et la mise en œuvre des compétences et connaissances techniques et scientifiques au sein d’un programme de travail collaboratif ».
Parmi les 17 autres résolutions, on notera de nombreuses mises à jour œnologiques (voir ici), une évolution « de la définition d’indication géographique et d’appellation d’origine » (résolution OIV-ECO 656-2021) et la promotion des « tests d’alcoolémie volontaires et des informations aux consommateurs participant à des évènements autour du vin » (résolution OIV-SECSAN 663-2021).
À noter que dans la résolution OIV-VITI 655-2021, l’OIV propose de reconnaître « la valorisation et l’importance de la biodiversité microbienne dans le contexte de la vitiviniculture durable ». Ainsi, les 48 états-membres de l’organisation indiquent « promouvoir et encourager le développement de politiques pour la valorisation quantitative et qualitative de l’abondance microbienne et de sa biodiversité dans le vignoble » indique l’OIV.