menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Vidéos/Podcasts / Le ministre souhaite le meilleur, la filière vin veut en voir la couleur
Le ministre souhaite le meilleur, la filière vin veut en voir la couleur
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Inauguration de salon
Le ministre souhaite le meilleur, la filière vin veut en voir la couleur

[En vidéo] Ouvrant le salon Wine Paris & Vinexpo Paris ce 14 février, Julien Denormandie a montré son écoute des représentants du vignoble. Ce sont désormais des actions qui sont attendues, dans les tous prochains jours.
Par Alexandre Abellan Le 14 février 2022
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Le ministre souhaite le meilleur, la filière vin veut en voir la couleur
« Le vin est une partie de notre identité. Pouvoir célébrer le vin en cette saint-Valentin est un élément important » indique le ministre Julien Denormandie (au centre, cravate bleue), lors de sa déambulation (ici sur le stand des Bordeaux). - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)

Saluant la « prise de risque » des organisateurs du salon Wine Paris & Vinexpo Paris dans la tenue de leur évènement malgré la pression sanitaire (voir encadré), le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie salue, lors de son inauguration ce lundi 14 février, la résilience d’une filière vin tenant debout face aux vents contraires : « 2021 a été une année noire pour le secteur vitivinicole. On pense aux taxes Trump, à la période de la covid, à l’épisode terrible de gel… » Défendant le bilan du gouvernement à l’approche des élections présidentielles, le ministre souligne qu’« à chaque fois, en bonne intelligence, avec force, on a essayé de trouver les bonnes solutions pour soutenir ce qui fait nos productions ». Tout en se projetant sur la suite : « bref, on souhaite que l’année 2022 se passe sous de meilleurs auspices [et] soyez assurés que nous serons à vos côtés pour vous aider ».

Le visionnage de cette vid�o est susceptible d'entra�ner un d�p�t de cookies de la part de l'op�rateur de la plate-forme vid�o vers laquelle vous serez dirig�(e). Compte-tenu du refus du d�p�t de cookies que vous avez exprim�, afin de respecter votre choix, nous avons bloqu� la lecture de cette vid�o. Si vous souhaitez continuer et lire la vid�o, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Lire la vid�o

En matière de soutien, la période est critique pour la filière vin. Ne serait-ce qu’avec l’attente d’arbitrages gouvernementaux pour verser les aides aux vignerons gelés le printemps 2021. Notamment les prises en charges des exonérations de cotisations sociales, le rachat de 2,5 % des taux franchises pour les assurés et de mise en place de taux départementaux de réfaction mildiou pour les non-assurés. « C’est en ce moment même que les vignerons se rendent compte que leurs revenus et leurs trésoreries sont impactées par la petite récolte » explique Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, dont la prochaine réunion se tient ce mercredi 15 février, avec l’espoir de « bonnes nouvelles » venues du ministère.

La modération et pas l'interdiction

Autre sujet de tension pour la filière vin, le vote ce mardi 15 février par le Parlement Européen d’un rapport de lutte contre le cancer (rapport BECA) stigmatisant actuellement la consommation d’alcool (avec une mise en danger dès la première goutte). S’étant déjà positionné en opposition à cette vision sanitaire de la consommation de vin, le ministre a répété la position de la France : « ne pas aller plus loin que ce qui a été acté dans le plan cancer national. Le sujet est celui de la modération, pas de l’interdiction » indique Jérôme Despey, prônant une vision de « sagesse » de ce dossier : « il n’a jamais été prouvé que le premier verre cause un danger pour la santé ».

Ayant bouclé sa visite de stands en deux heures, le ministre de l’Agriculture part justement à Strasbourg pour rencontrer des eurodéputés dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne. L’occasion de pousser vers une version moins radicale du rapport BECA (des amendements sont discutés en ce sens) et d’appuyer les déblocages à Bruxelles sur le plan gel (des notifications de la Commission Européenne sont attendues).

 

 

Tenir salon

« Ce n’était pas forcément évident de tenir ce salon » glisse lors de l’inauguration le ministre Julien Denormandie. « Ouvrir le salon un jour de saint-Valentin est une double opportunité. D’abord c’st le retour à la vie professionnelle de notre activité. C’est aussi un moment important de la commercialisation des vins : février est un mois charnière, où les affaires se font. Plus tard, on aurait été bien ennuyés... » explique Rodolphe Lameyse, le directeur de Vinexposium. L’organisateur annonce accueillir plus 2 800 exposants et 18 à 20 000 visiteurs sur trois jours.

 

 

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Vidéos/Podcasts
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé