es années passent et les classements semblent rester inchangés, à quelques pourcents près, en matière de consommation des vins sur le marché québécois. Si le top 10 des cépages favoris semble immuable, des évolutions dépassent le stade de signal faible en ce qui concerne la baisse des vins dans le poids des ventes, l’émergence des ventes de vins canadiens et le développement des ventes de blancs quand les rouges chutent.
Sur la période 2018-2019, la Société des Alcools de Québec, le monopole d’Etat de la vente de vins et spiritueux, rapporte ainsi que « si le vin reste toujours la boisson alcoolique la plus achetée dans les succursales (avec 78 % des ventes en volumes, les boissons panachées et les spiritueux ont grugé, cette année, des parts de marché qui lui étaient depuis longtemps réservées ». Alors que les ventes de vins rouges s’érodent en volume, celles des blancs et rosés sont dopés (respectivement +2 et +7 % en un an). Ces tendances n’impactant pas le classement des cépages, dominé depuis des années par cabernet sauvignon et chardonnay.
Restant le premier vignoble fournisseur de vins au Québec, la France maintient également ses parts de marché en volumes, tandis que les vins canadiens apparaissent depuis deux ans à la huitième place (les vins québécois passant la barre de 4 600 hectolitres de vins blancs, rouges et rosés).