menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Commerce/Gestion / Comment bien parler du vin aux consommateurs ?
Comment bien parler du vin aux consommateurs ?
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Conseil d'experts
Comment bien parler du vin aux consommateurs ?

Lors d’un symposium organisé en marge du salon Dégustez en VO qui se tiendra en mars à Montpellier, quatre conférenciers, experts dans leur domaine, ont livré leurs conseils pour parler du vin.
Par Michèle Trévoux Le 06 décembre 2022
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Comment bien parler du vin aux consommateurs ?
Cultiver la diversité variétale permet d'être en phase avec le marché actuel indique Olivier Poussier. - crédit photo : Michèle Trévoux
L

’AOC Languedoc avait réuni une belle brochette d’orateurs ce mardi 29 novembre au Musée Fabre à Montpellier. Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde en l'an 2000, Elyse Lambert, meilleure sommelière Canada Amériques, Nicolas Goldschmidt, directeur de la formation MSc In Wine Management de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) et Valentin Cotton, Influenceur (@winepoetry_ sur Instagram) et acheteur vin pour le groupe du chef Mathieu Pacaud (propriétaire de restaurants étoilés à Paris), se sont tour à tour succédé à la tribune pour livrer leurs conseils pour parler du vin. Tous ont fait un constat unanime : l’absurdité de la loi Evin. « Le vin est un produit culturel qui, en France, fait partie de votre ADN. Il n’y a aucun sens à interdire les échanges sur ce produit qui devrait faire partie du patrimoine mondial de l’humanité. Nous, au Québec, on parle beaucoup du vin, non pas pour encourager la consommation mais pour éduquer les consommateurs, les éclairer sur ce produit qui fascine », a souligné Elyse Lambert. « C’est une loi castratrice, a renchéri Valentin Cotton. Pour apprécier le vin, il faut être éduqué. Il faut pouvoir parler du vin, l’expliquer aux plus jeunes générations pour les amener à une consommation responsable ».

Pour Olivier Poussier, les tendances de consommation ont évolué ces dernières années « Tous les vignobles ont fait la même erreur, en allant vers des vins trop riches, trop boisés, trop extraits. Aujourd’hui, on revient vers des vins plus équilibrés, plus digestes et plus sapides. C’est le terroir, le savoir-faire du vigneron, l’histoire de l’appellation qu’il faut mettre en avant. La diversité variétale est un atout des vignobles européens par rapport à ceux du Nouveau-Monde. Cultiver cette diversité variétale, c’est lutter contre la stéréotypisation du goût. Le petit vigneron qui met en avant des cépages endémiques et autochtones est dans la bonne démarche pour faire parler de ses vins et sortir du lot ». Elyse Lambert partage cette opinion. « Les gens qui s’intéressent au vin veulent découvrir les cépages locaux. Le retournement médiatique sur les vins du Jura et de Savoie en est la preuve. Ces vignobles sont arrivés à faire leur trou, en mettant en avant des vins à forte identité, qui se démarquent de l’offre standardisée internationale, limitée à une dizaine de cépages ».

Séduire les Millennials

Basé à New York, Nicolas Goldschmidt, recommande de ne pas rater le tournant des Millennials, la génération Y, née en 80 et 90. « Ils sont désormais plus nombreux que les baby-boomers, ce sont les futurs consommateurs. Ils sont dans l’instantanéité, toujours rivés à leur téléphone et sur les réseaux sociaux. Il faut aller les chercher là où ils sont et ne pas attendre que cette génération vienne au vin toute seule. L’offre boissons est immense aux USA. Il faut séduire cette génération avec des packagings qui leur correspond, comme la canette, ludique, pratique, recyclable, ou des vins bio biodynamie, nature, qui sont une vraie tendance ». Pour Valentin Cotton, le challenge pour le vigneron c’est d’arriver à se différencier. « Il faut attiser la curiosité des internautes par différents prismes, ça peut être le terroir, l’art de vivre, la personnalité du vigneron, un savoir-faire particulier, la vie sur le domaine… Il faut immerger l’internaute dans la vie du domaine, à raison de 2 à 3 post et une story par semaine ». Enfin l’authenticité et la sincérité, restent aux yeux de tous, le meilleur moyen de parler du vin. « Vous, les vignerons, vous avez une chance énorme, vous faites un métier de passion. Parlez-en avec votre cœur, votre foi, vos tripes, vous ferez rêver bien des consommateurs », a conclu Elyse Lambert. 

 


 

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Commerce/Gestion
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé