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Le marché tire les vins de Bordeaux blancs, mais pas (encore) les rouges et rosés
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Campagne vrac
Le marché tire les vins de Bordeaux blancs, mais pas (encore) les rouges et rosés

Les commercialisations du vignoble girondin portent beau en blanc, où le manque de volumes est aussi criant qu’ailleurs, quand le redémarrage des autres couleurs tarde.
Par Alexandre Abellan Le 12 janvier 2022
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Le marché tire les vins de Bordeaux blancs, mais pas (encore) les rouges et rosés
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n novembre et décembre derniers, les niveaux d’enregistrement des transactions en vrac enregistrés par le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux (CIVB) témoignent d’une forte activité, tirée par les transactions de vins blancs du millésime 2021 (39 000 hl en novembre et 44 000 hl en décembre, quand 59 000 hl de vrac avait été échangé d’août 2020 à fin janvier 2021). Avec un cours moyen compris entre 1 200 et 1 300 euros le tonneau du millésime 2021 (1 280 €/tonneau sur la cotation du 27 décembre au 7 janvier), les cours ont augmenté de 15 à 25 % sur un an (le prix moyen étant de 1 043 € le tonneau sur millésime 2020 en campagne 2020-2021).

« Les prix ne se sont pas emballés, mais sont soutenus. Comme les cours sont relativement élevés en IGP et VSIG, ils ne pouvaient être bas en AOP » analyse Stéphane Gabard, le président des appellations Bordeaux et Bordeaux supérieur. Très actif cette fin d’année, le marché des vins blancs bordelais témoigne de la pénurie mondiale de cette couleur. « Nous nous trouvons dans une situation où les autres régions sont très impactées (Vallée de la Loire, Gers…), le marché a été très dynamique et rapide ce début de campagne. Il est réalisé à plus de 80 % » avance Stéphane Gabard, faisant état de faibles stocks (du fait des petites récoltes successives et de la distillation de crise) et de bas rendements en 2021 (aux alentours de 38 hectolitres par hectares d’après les premières données).

Rendements

Encore fragmentaires*, les premières estimations de récolte témoignent d’un millésime 2021 réduit : avec un peu plus de 2 millions hl de vins attendus sur le groupe des AOC Bordeaux (pour 2,1 millions hl en 2020, mais 2,3 et 2,4 millions hl en 2019 et 2018). Face à un rendement moyen attendu globalement à 38 hl/ha, « le souci c’est l’hétérogénéité, il y a de grandes disparités. Globalement, nous sommes partis pour enregistrer une petite récolte, mais pas aussi catastrophique que l’on aurait pu le prévoir à certains moments » résume Stéphane Gabard. Le président de l’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) évoque ainsi des rendements de 39 hl/ha pour l’AOC Bordeaux rouge, 34 hl/ha en Bordeaux supérieur et 35 à 36 hl/ha en Bordeaux rosé.

Mais même avec cette petite récolte, les opérateurs restent attentistes en dehors du blanc. « Pour les rosés, le marché est assez atone et n’a pas encore démarré » note Stéphane Gabard, qui reconnaît que « pour les rouges, au vu de la petite récolte, on pensait que la campagne serait plus dynamique. Nous avons espoir que cela démarre en janvier », mais reste optimiste alors que « les chiffres des sorties sont encourageants en Europe et au grand export. En France, les indicateurs des Foires Aux Vins sont bons. »

Marasme

Alors que l’ODG tient ce début d’année ses réunions cantonales, ce sont clairement ses présentations économiques qui interpelle le plus les participants. Face à « un certain marasme » économique, « le compte n’y est plus entre la quantité de production et la valeur ajoutée » conclut Stéphane Gabard.

 

* : Devant être finalisées, les estimations de récolte butent actuellement sur une érosion apparemment accrue des surfaces déclarant une production AOC. Semblant plus forte que par le passé, cette diminution pourrait être la conséquence ponctuelle des aléas climatiques (gel et mildiou réduisant à néant la production) ou le signe structurel de difficultés économiques conduisant à l’abandon (et la naissance de friches, devenues très visibles en 2021).

 

 

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