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Christophe Véral préside l’interprofession de Cognac
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Autorisations de plantation
Christophe Véral préside l’interprofession de Cognac

Le bouilleur de cru prend la tête du Bureau National Interprofessionnel du Cognac avec comme premier dossier la validation par l’ensemble du vignoble français des demandes d’agrandissement charentaises.
Par Alexandre Abellan Le 25 novembre 2020
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Christophe Véral préside l’interprofession de Cognac
V

iticulteur et céréalier à Sainte-Sévère (respectivement 150 et 110 hectares), Christophe Véral vient d’être élu à la présidence du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC). Le bouilleur de cru succède au négociant Patrick Raguenaud (Grand Marnier) et sera assisté par le négociant Alexandre Gabriel (maison Ferrand), qui prend la vice-présidence du BNIC. Le Comité Permanent du BNIC a désormais pour représentant du vignoble Anthony Brun (nouveau président de l’Union Générale des Viticulteurs pour l’AOC Cognac, l’UGVC) et le négociant Florent Morillon (directeur amont de la Maison Hennessy).

Leur premier dossier concerne la validation de la demande charentaise de nouvelles plantations de 2 306 hectares en 2021. Cette requête vient d’être votée ce 18 novembre par la commission permanente du comité national des appellations viticoles de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) pour être envoyée au conseil spécialisé vin de FranceAgriMer (qui se réunit le 9 décembre). Si les expéditions de Cognac accusent le coup du coronavirus (-16 % de novembre 2019 à octobre 2020, le Business Plan charentais mise avec confiance sur des scénarios de croissance de ses ventes. La révision des projections de cet outil de pilotage doit être effectuée en avril 2021. Selon un processus que Christophe Véral connaît bien, ayant présidé de 2017 à 2020 l’UGVC.

Franc-parler

A 52 ans, Christophe Véral est une figure du syndicalisme charentais, étant précédemment le chef de la famille viticole du BNIC, ainsi que délégué à la section d’Organisme de Défense et de Gestion de l’AOC Cognac, membre du Comité Régional de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO). Réputé pour son franc-parler, l’adhérent de la Coopérative de Montagan n’a jamais caché être un apporteur des cognacs Hennessy (groupe LVMH).

Accusé par une lettre anonyme, lors des dernières élections de l’UGVC, d’être à la solde du premier opérateur charentais, le bouilleur de cru avait pris le parti d’en rire : « il n’y a rien de nouveau, il n’y a pas besoin de lettre d’un corbeau pour savoir qu’au sein de l’UGVC nombreux sont ceux qui apportent à Hennessy. Et ce n’est pas surprenant comme Hennessy représente 50 % des ventes… C’est surtout difficile de ne pas être chez eux ! C’est un faux problème, ce négociant murmure à l’oreille de la viticulture, mais il n’impose pas toujours sa loi. »


 

Fin d’année élective

Cette élection à la tête du BNIC clôt un véritable cycle de renouvellement des instances du Cognac. Après l’arrivée d’Anthony Brun à la présidence de l’UGVC en juillet, le négociant Éric Le Gall (Rémy Martin) a pris en octobre la présidence du Syndicat des Maisons de Cognac (SMC) et le bouilleur de cru Éric Billhouet a été réélu à la présidence de l’ODG mi-novembre.

 

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Tous les commentaires (2)
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CognacXO Le 13 décembre 2020 à 22:52:25
Réponse à Voltaire: j’espère que les anciens droits de plantation, surnommés maintenant autorisations de plantation, donnés aux autres régions viticoles de France et de Navarre, ne font pas du brandy par l’intermédiaire de la distillation de crise.. Car il est inadmissible qu’avec ces droits, l’on puisse faire comme un genre de Cognac ...déclassé....L’INAO n’avait donc pas mesuré ce risque... A bon entendeur...
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voltaire Le 25 novembre 2020 à 19:18:06
J espère que ces nouvelles autorisations de plantations validées par l INAO ont été accordées uniquement dans l objectif de faire que du Cognac. Il serait inadmissible que le viticulteur ayant bénéficié des ces autorisations puissent faire du vin blanc déclassé. L INAO a t elle bien évalué le risque??
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