uivant le développement commercial insolent du Cognac, l’université des spiritueux de Segonzac affiche l’ambition de devenir « un établissement référence en matière d’enseignement supérieur et de recherche sur les spiritueux ». Faisant peau neuve pour ses 30 ans, ce centre universitaire charentais vient de poser sa première nouvelle pierre ce 8 octobre, marquant le lancement des travaux de réhabilitation du campus existant (un ancien bâtiment de négoce). Ces travaux doivent augmenter la capacité d’accueil des bâtiments pour développer de nouvelles formations, créer un pôle de recherche, tisser des partenariats avec les entreprises de la filière…
Actuellement deux formations sont dispensées à 25 diplômés par an par le centre universitaire charentais, en délocalisation de l'Université de Poitiers. Soit master 2 droit, gestion et commerce des spiritueux (lancée en 1988) et un master 2 commerce international des spiritueux (depuis 1999). Visant 100 élèves à moyen terme, l’université de Segonzac souhaite créer un master 1 droit des affaires avec une approche juridique des spiritueux, ainsi qu’un diplôme bachelor généraliste sur la culture et le management des spiritueux et un MsC "french art de vivre" pour les étudiants étrangers. Sans oublier le développement de formations continues.
« Le projet vise à offrir un environnement d'étude et de recherche à la hauteur, d'une part, des enjeux économiques de cette filière pour le territoire, et d'autre part de l'image des spiritueux » précisent les porteurs du projet. Le campus accueillant également le centre international des spiritueux (CIDS), une salle de dégustation et une collection de flacons de spiritueux (possédant 600 bouteilles, et en visant 2 000 à terme).
Estimés à 1,4 million d’euros*, les travaux doivent s’achever en juillet 2020, pour une mise en service en septembre 2020, pour la rentrée (les cours actuels étant dispensés dans les locaux de la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Charente, à Cognac).
* : Coût autofinancé à 50 %, avec un solde financé par des subventions de la région et de l’Europe.