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Production mondiale de vin historiquement basse en 2024, à quels prix en 2025 ?
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Historiquement basse
Production mondiale de vin historiquement basse en 2024, à quels prix en 2025 ?

La production internationale de vin atteint un nouveau point bas en 2024, les prévisions de l’OIV tablant sur un repli de 2 % par rapport à une récolte 2023 qui était déjà faible comme jamais. Les espoirs de revalorisation des marchés s'expriment, mais ne se concrétisent pas encore, faute de tension sur la demande et les marchés.
Par Alexandre Abellan Le 29 novembre 2024
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Production mondiale de vin historiquement basse en 2024, à quels prix en 2025 ?
Niveau rendement, le vignoble mondial ne fait pas le plein cette année. - crédit photo : Adobe Stock (Татьяна Громова)
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n 2024, le monde produirait 231 millions d’hectolitres de vin d’après les estimations présentées ce 29 novembre par l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Une production en recul de 13 % par rapport à la moyenne décennale et de 2 % par rapport à 2023, qui était déjà une récolte historiquement basse, jamais vue depuis 1961 (220 millions hl). « Les conditions météorologiques adverses observées dans les deux hémisphères sont une fois encore largement responsables de la réduction du volume de production mondial » note l’OIV, évoquant des « gelées précoces, de fortes précipitations et des sécheresses prolongées », mais pointant également une « tendance exacerbée par les circonstances économiques et de marché », entre arrachage de vigne et déconsommation de vin qui se posent à tout le monde du vin.

Enregistrant la plus forte baisse de production (-23 % avec -10,9 millions hl, pour tomber à 36,9 millions hl comme en 2021), la France cède la place de premier pays production mondial à l’Italie (41 millions hl, +7 %), l’Espagne restant troisième (33,6 millions hl, +18 %). Quatrième pays producteur dans le monde, les États-Unis tombent à 23,6 millions hl (-3 %). Au-delà des classements de production, l’enjeu pour la filière vin est de valoriser ces petits rendements en relançant la commercialisation. Avec « une seconde année consécutive de production réduite, dans un contexte de baisse de la consommation mondiale et de hauts niveaux de stocks, pourrait contribuer à équilibrer le marché en atténuant l’impact économique immédiat de la réduction de la production pour certaines régions ou producteurs » esquisse l’OIV.

On ne peut pas faire comme si de rien n’était 

Un rééquilibrage offre demande qui est loin de se voir actuellement dans les contrats d’achat de vin en vrac. « Le point primordial actuellement, avec les négociations commerciales, est d’éviter le prix de prédation de certains négoces et de la Grande Distribution. On ne peut pas perdre 10 millions d’hectolitres de production nationale et faire comme si de rien n’était » s’agace récemment Jérome Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, qui appelle à « intégrer les coûts de production dans les prix payés aux producteurs et éviter les prix abusivement bas. Aujourd’hui, ce n’est pas décent. On aura beau trouver les meilleurs dispositifs d’accompagnement, la solution sera un prix rémunérateur. »

La production mondiale de vin (hors jus et moûts) de 2000 à 2024 par l’OIV

L’Union Européenne concentre 60 % de la production mondiale de vin.

 

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bill et boule Le 29 novembre 2024 à 16:21:02
Encore une fois nos amis haut placés semblent ignorer le très élevé niveau de stock en négoce en gd chez le chr et les importateurs internationaux. Les macro analyses negoce parlent du moins pour les vins de Bordeaux de 2 années de requises pour "vider tous ces tuyaux " et redonner de la fluidité au marche notamment bordeaux milieu de gamme. A force de tirer sur la ficelle des canaux de distribution portant le stock cette ficelle s est cassée. Et la soit disante pénurie de vin ne remonte pas les cours , cela se saurait :*)
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