Après le déni, après la sidération, nous voici maintenant dans l’adaptation à cette crise sanitaire inédite. La créativité, le lien social, la consommation, le mode de travail : nous nous réinventons tous. Que ce soient ceux qui ont la chance de télétravailler, que ce soient ceux qui se rendent dans les usines, ceux qui assemblent les vins, font la mise en bouteille, ceux qui terminent les derniers travaux d’hiver à la vigne, font l’entretien du sol et préparent la campagne de protection du vignoble, chacun s’adapte, fait de son mieux, utilise son imagination (et garde le sens de l’humour) pour continuer à apporter sa contribution à l’économie nationale, à construire l’avenir. Bien sûr, il y a les découragements. Bien sûr, il y a la peur. Tout cela nous accompagne. L’avenir vacille. La famille viticole compte déjà des morts. Et nos entreprises sont fragiles, leur pérennité économique est incertaine. Dans un tel contexte, il n’y a que l’unité qui fait force. La rigueur de tous à respecter les règles qui nous sont imposées est essentielle. L’Etat ne sera pas souple avec ceux qui s’en arrangent et quelqu’uns pourraient contraindre les autres à ne plus pouvoir produire. L’unité et le collectif sont des valeurs cardinales de la viticulture française. Elles permettent de défendre la profession, d’appeler au soutien économique de la filière. Il faut aussi montrer qu’elles permettent une discipline exemplaire. Lire la suite et réagir...
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