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Les vignerons du Languedoc vont planter des blancs, des rouges à rosé, et des résistants
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Reconversion
Les vignerons du Languedoc vont planter des blancs, des rouges à rosé, et des résistants

D’après les données du Comité RQD, chardonnay et sauvignon sont plébiscités pour les plantations de ces 3 prochaines années. Le grenache noir, la syrah, le cinsault, et le grenache gris aussi, pour en faire du vin rosé et coller à la demande du marché. Côté cépages résistants, le souvignier gris et le floréal s’imposent.
Par Marion Bazireau Le 10 mai 2023
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Les vignerons du Languedoc vont planter des blancs, des rouges à rosé, et des résistants
Guilhem Vigroux, président du Comité RQD, et son directeur Dominique Blanc. - crédit photo : Marion Bazireau
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u 28 avril, date de la fermeture du service Vitirestructuration, le Comité RQD (Reconversion qualitative différée du vignoble) du Languedoc-Roussillon a totalisé 3233 demandes d'aide à la plantation portant sur 12546 hectares (à 80% répartis dans l'Hérault et l'Aude).

« Nous disposons d'informations très intéressantes concernant les intentions de plantation des vignerons à horizon 3 ans » expose Dominique Blanc, directeur de l'association par laquelle transitent depuis 20 ans entre 65 et 75% des demandes de restructuration du bassin.

En rouge, sur les 14 cépages proposés par le plan collectif, c'est le grenache noir qui devrait gagner le plus de terrain d'ici 2025, suivi par la syrah, et le cinsault. « Les vignerons veulent également planter beaucoup de grenache gris, 663 hectares, soit 392 hectares de plus que lors du dernier plan collectif, décrit Guilhem Vigroux, président du Comité. Cela témoigne de leur volonté de produire davantage de rosé. A contrario, ils sont moins intéressés qu'avant pas le merlot, le marselan, des cépages à petits grains sensibles à la sécheresse, et le mourvèdre ».

130 ?/hl pour le chardonay

En blanc, pour coller à la demande du marché, les vignerons demandent 1842 hectares de chardonnay (+663 hectares par rapport au dernier plan). « Ce n'est pas étonnant, quand on peut en espérer 120 voire 130?/hl » commente le président. Ils souhaitent également planter 833 hectares de sauvignon (+411 ha), « dont le vignoble est vieillissant », et 582 hectares de grenache blanc, dans un objectif de résilience au changement climatique.

484 hectares de cépages résistants devraient être plantés lors des trois prochaines campagnes. Dominique Blanc et Guilhem Vigroux remarquent le décollage du souvignier gris, dont « la disponibilité en matériel végétale s'est améliorée ». Avec 242 hectares, il représente 50% des intentions de plantation. Il est suivi par le floréal (30%, et 146 ha), « dont les qualités gustatives sont appréciées par le consommateur » commente Guilhem Vigroux. Et, de beaucoup plus loin, par le vidoc, le cabernet cortis, le cabernet blanc, le voltis, le muscaris, et le fleurtaï.

Le Comité RQD rappelle que la profession a obtenu en décembre dernier une revalorisation de 20% des aides à la restructuration. Pour la plantation, le montant de base est ainsi passé à 5600?/ha.

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Tous les commentaires (2)
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J.Henry DAVENCE Le 10 mai 2023 à 19:11:21
Aider à la plantation, aider à la distillation, aider à l'arrachage, aider, aider,.... encore faudrait il que cela produise de la richesse ! Malheureusement cela ne semble pas le cas, en revanche on sait gaspiller l'argent public, qu'il soit français ou européen. Puis, malgré ces aides, nous verrons ces mêmes vignerons languedociens venir se plaindre et sans doute casser...
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Albert Le 10 mai 2023 à 10:47:44
Pour de élaborer un rosé répondant aux attentes du consommateur, la maîtrise du froid et du pressurage pneumatique ne sont pas me semble-t-il les seules cartes dont il faut disposer. Les précurseurs d'arômes sont d'autant plus présents dans les baies qu'il y a de notables écarts de T° entre la nuit et le jour. La volonté de se convertir au rosé est louable mais je ne vois pas très bien où se nichera "ce" vignoble dédié en Langudoc-Roussillon vu la tendance climatique observée. J'ajouterais qu'il ne suffit pas de proposer un rosé "pâle" pour espérer satisfaire le client. Si la bouche est plutôt terne, sans réelle saveur, le pari de cette conversion au rosé n'est-il pas risqué ?
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