Accueil / Viticulture / Recherche et développement durable pour les viticulteurs et négociants de Cognac
Recherche et développement durable pour les viticulteurs et négociants de Cognac
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Pôle d’expertise
Recherche et développement durable pour les viticulteurs et négociants de Cognac

Avant de revoir son financement de la R&D, l’interprofession charentaise met en place un collège de 20 experts et professionnels pour travailler sur l’évolution durable de ses pratiques.
Par Alexandre Abellan Le 17 mars 2023
article payant Article réservé aux abonnés
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Recherche et développement durable pour les viticulteurs et négociants de Cognac
Le CST rénové s'est réuni au siège du BNIC ce 16 mars. - crédit photo : BNIC / Alberto Bocos Gil
R

éunissant ses 20 membres pour la première fois ce vendredi 17 mars à Cognac (Charente), le nouveau Conseil Scientifique et Technique (CST) du Bureau National Interprofessionnel de Cognac (BNIC) se donne pour mission d’alimenter la réflexion en recherche et développement de la filière charentaise pour l’avenir : « décarbonation de la filière, adaptation au changement climatique (avec la question de l’irrigation et de la préservation des ressources en eau) ou encore nouvelles pratiques viticoles (alternatives aux traitements de synthèse, innovation variétale, mesure et amélioration de la biodiversité…) » indique un communiqué. « Tous ces sujets que nous étudierons en concertation avec le BNIC, sont clés pour aujourd’hui et pour l’avenir de nos filières » précise Christophe Riou, le directeur de l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) qui prend la présidence du CST.

Se plaçant en amont de la commission technique et développement durable du BNIC (et de son pôle employant 25 chercheurs), le CST réunit désormais 10 scientifiques* et 10 représentants de la filière charentaise (à parité négoce et viticulture). La précédente mouture du CST datait de 2007, avec d’abord 8 puis 12 membres depuis 2018. « L’objectif avec ce CST renforcé est d’aller encore plus loin que les travaux que nous menons déjà, au sein de notre filière avec un enjeu principal : notre capacité collective à innover pour répondre aux grands enjeux de notre époque » annonce dans un communiqué Patrick Léger, vice-président du CST et co-président de la commission technique du BNIC et vice-président du CST.

Nouveau dispositif de financement

La relance du CST est une première étape pour le BNIC avant de s’attaquer au renforcement du financement de son innovation. L’objectif étant « un nouveau dispositif de financement et de conduite de la recherche. Porté par l’interprofession, ce nouveau modèle de financement permettra d’accélérer la transition environnementale de la filière et fera intervenir la viticulture, le négoce ainsi que des partenaires scientifiques et financiers » indique un communiqué.

 

* : Issus de l’IFV, de l’Institut de la Science de la Vigne et du Vin (ISVV), de l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (Inrae), du Conservatoire du Vignoble Charentais (CVC) et des chambres d’agriculture de Nouvelle Aquitaine.

 

Les membres du CST :

 

Les 10 scientifiques sont :

Christophe Riou, directeur général de l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) et président du Conseil Scientifique et Technique (CST).

Violaine Athès Dufour, professeur en génie des procédés AgroParis Tech - Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE), directrice adjointe Unité Mixte de Recherche (UMR) Say Food.

Philippe Darriet, professeur en œnologie à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV) et directeur adjoint de l’UMR INRAE 1366 Œnologie.

François Delmotte, directeur de l’UMR Santé et Agroécologie du Vignoble – INRAE.

Thierry Lacombe, professeur d’ampélographie - Montpellier SupAgro.

Loïc Le Cunff, docteur en génétique – IFV.

Éléonore Loiseau, responsable UMR Information - Technologies – Analyse environnementale - Procédés agricoles (ITAP) – Analyse du Cycle de Vie (ACV) - Évaluation environnementale et sociétale Institut national de Recherche en Sciences et Technologies pour l'Environnement et l'Agriculture (IRSTEA).

Nathalie Ollat, directrice de l’UMR Ecophysiologie et Génomique Fonctionnelle de la Vigne (EGFV) – INRAE.

Bruno Tisseyre, professeur - Montpellier SupAgro – AGROTIC (Agronomie et Technologies de l'Information et de la Communication).

Kees Van Leeuwen, professeur de viticulture - Bordeaux Sciences Agro

Les 10 représentants de la filière Cognac sont :

François Bodin, co-président commission Technique Développement Durable et vice-président du CST - Pépinières viticoles Gergaud EARL

Anthony Brun, président de l’Union Générale des Viticulteurs pour l'AOC Cognac (UGVC) - viticulteur, Gaec Brun père et fils.

Jehan Kappes Grange, viticulteur, SCEA La Dixmerie.

Bernard Laurichesse, viticulteur, SARL Barit Laurichesse.

Julien Lesueur, viticulteur, SCEA Des Granges.

Patrick Léger, co-président commission Technique Développement Durable et vice-président du CST - Campari Group.

Renaud Fillioux de Gironde, négociant, Maison Hennessy.

Eric Forget, négociant, SA Thomas Hine.

Baptiste Loiseau, négociant, Maison Rémy Martin.

Christophe Valtaud, négociant, Maison Martell.



 

 

Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (0)

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Saône-et-Loire - CDI scea FERRET-LORTON
Pyrénées-Orientales - CDI PUISSANCE CAP
Gironde - CDD Château Margaux
Gironde - CDI Ballande Et Meneret
© Vitisphere 2023 - Tout droit réservé