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Ce négoce n’oppose pas le vin à la bière, mais les fusionne
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Hybridation
Ce négoce n’oppose pas le vin à la bière, mais les fusionne

Les négociants languedociens Aubert et Mathieu s’essaient à la "vière", un assemblage en pleine fermentation de moût de raisin et de brassin.
Par Alexandre Abellan Le 15 avril 2022
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Ce négoce n’oppose pas le vin à la bière, mais les fusionne
« L’idée est de sortir de notre zone de confort : d’aller sur une ligne inexplorée » explique Anthony Aubert. - crédit photo : Aubert & Mathieu
«

 Le paysage du vin est très saturé, il faut trouver des astuces pour sortir du lot » reconnaît Anthony Aubert, le cofondateur du négoce languedocien Aubert et Mathieu. Se distinguant déjà par ses cuvées originales, le négociant passe un cap avec le lancement de Mushaboom, une "vière". C'est à dire une boisson alcoolisée hybride entre le vin et la bière. Produite en partenariat avec le brasseur parisien Gallia (qui propose déjà des "vières"), cette cuvée de quelques milliers de cols* est née de l’assemblage de 5 tonnes raisins de carignan bio (issus d’une appellation du Languedoc) envoyées par camion frigorifié en fin 2021 à Paris (Gallia étant basé à Pantin) et de l’ajout d’un brassin bio à ce moût de raisin en fermentation.

Demandant plusieurs semaines de fermentation alcoolique, la "vière" obtenue titre au final à 7,2 ° d’alcool. « Sa texture en bouche est proche d’une bière charpentée, vient ensuite la fraîcheur du fruit du vin. C’est un produit hybride » rapporte Anthony Aubert. Réglementairement, cette boisson alcoolisée est une bière, étant issues de céréales bio et de raisins.

14,90 €/col

Commercialisé en édition limitée dans le réseau des restaurants et cavistes, cette "vière" doit devenir une référence pérenne pour le négociant, qui commercialisé 14,90 € le col de 75 cl. Un prix qui s’explique par les coûts de production, et se justifie par un positionnement sur le créneau des vins nature et des pétillants naturels (pét’nat’).

Déjà produites par Gallia ces "vières", ou même "œnobières" selon les terminologies, émergent depuis quelques années dans le monde brassicole. De quoi envisager des diversifications de gamme pour le vignoble alors que la bière vient de détrôner le vin comme boisson alcoolisée préférée des Français.

 

* : Le négociant ne souhaite pas communiquer de chiffres précis. Il a commercialisé 150 000 cols de vins en 2021 (60 % à l’export et 40 % en France), et vise un doublement de ces volumes en 2022.

 

 

 

 

 

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