près la refonte de son identité visuelle en 2024, la Maison Jaillance a profité de la tenue de Wine Paris 2025 pour annoncer, à compter du 1er avril prochain, la refonte de ses habillages. Cette évolution marquera la 75ème année de la création de la cave coopérative de Die, devenue Jaillance en 2001 à l’occasion de son expansion vers Bordeaux. Définis par « des formes arrondies et des codes audacieux », ces nouveaux habillages sont établis pour positionner « la Clairette de Die comme l’AOC effervescente, incontournable de l’instant apéritif », annonce l’entreprise drômoise.
« La GMS est une locomotive pour le groupe, mais nous sommes forts sur les hyper et supermarchés, moins bons sur la proximité, d’où la conclusion d’un partenariat depuis avril 2024 avec le groupe La Martiniquaise pour que leur force de vente intègre nos références dans leur catalogue d’offre », pointe le directeur général de Jaillance Guillaume de Laforcade (Jaillance étant par ailleurs membre de la force de vente CJW). Le lancement de nouveautés en 2024 fait partie de cette stratégie de reconquête, avec le positionnement « d’une bulle audacieuse française, en connexion avec l’univers du cocktail, avec l’idée de concurrencer la position du Prosecco », ajoute Guillaume de Laforcade.
Avec 210 viticulteurs pour 1200 ha de vignes exploitées, Jaillance commercialise environ 7 millions de cols dont 5,5 millions d’AOC Clairette de Die et 1 million de crémants de Die et Bordeaux, (près de 31 millions € de chiffre d’affaires). « L’export est un levier de croissance à développer, avec l’objectif de le faire passer de 15 à 20% de notre chiffre d’affaires d’ici trois ans », enchaîne Guillaume de Laforcade. De la même manière, le créneau du sans-alcool n’est pas oublié, « mais nos engagements RSE (Jaillance est membre fondateur de Vignerons engagés depuis 2007) nous éloignent du procédé de désalcoolisation, pour privilégier la production de jus de raisins de muscat gazéifiés », valide le directeur général de maison Jaillance.