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Les grandes surfaces testeront de nouveaux concepts de rayon vin
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Plan de relance de la filière vin
Les grandes surfaces testeront de nouveaux concepts de rayon vin

Les responsables professionnels viticoles viennent de présenter leur plan de relance au salon de l’Agriculture. Deux nouveaux concepts de rayon vin seront testés par les grandes surfaces avant la fin juin.
Par Bertrand Collard Le 26 février 2025
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Les grandes surfaces testeront de nouveaux concepts de rayon vin
Camille Masson, Laurent Delauny, Gérard Bancillon, Bernard Farges, Samuel Montgermont, Jérôme Bauer, Jean-Marie Fabre et Stéphane Héraud présentent le plan de relance de la filière vin au SIA le 24 février 2025 - crédit photo : B. Collard
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eaucoup de projets, encore peu de réalisations. Emmenés par Bernard Farges, le président du Comité National des Interprofessions des Vins à appellation d'origine et à indication géographique (CNIV), les principaux responsables professionnels de la filière vin sont venus présenter les différents volets du plan de relance de la filière, le 24 février au salon de l’Agriculture à Paris.

Dans son introduction, Bernard Farges prévient que « ce plan n’est pas achevé et qu’il ne le sera peut-être jamais. Il s’agit d’un plan dynamique » qui évoluera au gré des circonstances et des difficultés à résoudre. Il souligne également que ce plan a été bâti « en parité entre l’amont et l’aval ».

Deux nouveaux concepts

Commençons par le projet qui parait le plus avancé : d’ici la fin juin plusieurs dizaines de magasins de la grande distribution devraient tester deux nouveaux concepts de rayon vin, l’un autour des contenants, l’autre autour d’accords avec les mets. « Le rayon vin n’a pas bougé depuis 30 ans. On veut expérimenter des choses », souligne l’un des participants.

Ensuite il s’agira de créer « une plateforme prospective sur les produits no et low alcool, pour attirer les jeunes générations et les faire venir ensuite vers le vin », annonce Stéphane Héraud, le président de l’association générale de la production viticole (AGPV). Le fruit de discussions entreprises depuis la fin 2023 avec la fédération du commerce et de la distribution (FCD) et la fédération du commerce coopératif et associé (FCA), les deux syndicats de la grande distribution.

Observatoire de l'innovation

D’autres projets sont moins avancés. Stéphane Héraud évoque la création « d’un observatoire de l’innovation pour suivre les grandes tendances de consommation et car nous avons besoin d’études sur le packaging et les contenants ». Sans plus de précisions sur la date d’ouverture ou la nature de cet observatoire.

Renforcer l'oenotourisme

Avant lui, Jean-Marie Fabre, président des vignerons indépendants de France, insiste sur la nécessité de professionnaliser l’œnotourisme. Pour cela, il propose d’introduire une mesure de soutien à l’œnotourisme parmi les aides européennes du prochain Plan Stratégique National (PSN). Une idée qui est encore mise en débat. Toujours pour valoriser l’image du vin, un autre projet consiste à faire plancher des agences de communication sur « l’élaboration d’un concept de communication partagé par l’ensemble du vignoble français ». Un appel d’offres devrait bientôt être lancé à ce sujet.

Les représentants de la filière évoquent également la préparation d’un « événement national structurant pour le grand public sur le vin à Paris ». Là encore sans plus de détail. Ils travaillent à l’amélioration du suivi statistique des exportations et à l’harmonisation du suivi des marchés par les interprofessions pour aboutir à « un pilotage économique national de l’offre et de la demande ».

Pilotage à Cognac

Lorsqu’un journaliste à fait remarquer à Camille Masson, qui a exposé cette idée, qu’elle était très ambitieuse, le vice-président du conseil des vins de FranceAgriMer et président du négoce du Val de Loire (UMVL) a répondu qu’elle a déjà porté ses fruits. « Le pilotage national a amené Cognac à réguler sa production pour éviter de déborder sur d’autres produits viticoles [en clair, les vins blancs sans IG, NDLR], a-t-il déclaré. Nous y sommes arrivés par un travail collectif. Sur les couleurs, on peut aussi travailler ensemble pour trouver des équilibres entre l’offre et la demande. » Un nouvel état d’esprit plus collaboratif semble souffler sur la filière. Une bonne chose en ces temps très difficiles.

 

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Tous les commentaires (2)
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Byron Le 03 mars 2025 à 12:09:31
Ces gens ont-ils déjà vendu du vin ou parler à un consommateur pour penser que le salut de la passera par la relance de la consommation de no-lows des jeunes? Donc par la consommation de vins désalcoolisés via des procédés indsutriels dont nous cherchons désormais le lien au terroir? C'est vraiment à ça que ressemble l'avenir pour eux, remplacer les vieux alcooliques par des jeunes qui boivent des produits fabriqués en usine? Et que de dire des "deux nouveaux concepts de rayon vin, l'un autour des contenants, l'autre autour d'accords avec les mets". Mais enfin, combien de temps encore à faire semblant que la GD permettrait de valoriser les vins du plus grand nombre? En changeant le look du rayon vin? Mais de qui se moque-t-on? Ces gens-là vont aller dans les caves expliquer ça aux viticulteurs? Vraiment? Peut-être qu'une filière un peu moins 100% masculine (la photo est frappante de ce point de vue), un peu plus "en phase avec son temps", serait capable d'un peu plus d'imagination et de créativité? Parce que là, vraiment, y a pas de mot. Si j'étais vigneron, je supporterais mal que l'avenir de la filière soit déterminé par ces types-là. Et si j'étais vigneronne, n'en parlons pas.
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JM Servais Le 27 février 2025 à 10:10:43
Modeste amateur belge, je lis vos lettres avec grand intérêt. A propos des innovations de commercialisation on peut s'interroger sur le bénéfice de centrer sur Paris la démarche « événement national structurant pour le grand public sur le vin" Sans le moindre ostracisme face à la capitale, ne serait-il pas pertinent de déployer une communication dans les régions, y compris les régions ne produisant pas de vin ? Cordialement
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