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Emmanuel Macron maintient le cap du prix plancher agricole
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Un an après
Emmanuel Macron maintient le cap du prix plancher agricole

Répétant que les agriculteurs ne doivent plus pouvoir vendre à perte, le président de la République dresse un bilan positif d’Egalim ne demandant qu’à être peaufiné pour assurer des prix rémunérateurs. Une évolution demandée avec impatience par les vignobles de Bordeaux et du Rhône.
Par Alexandre Abellan Le 23 février 2025
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Emmanuel Macron maintient le cap du prix plancher agricole
Le président pointe qu’« il y a beaucoup d’agriculteurs en situation difficile, avec une souffrance qui est là, dans certains territoires et dans certaines filières ». - crédit photo : Compte Twitter Elysée
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n an après son « engagement » ferme d’« on ne va pas se tourner les pouces ou se les gratter » et « il y aura un prix minimum, un prix plancher » dans toutes les filières agricoles, le président de la République, Emmanuel Macron, confirme maintenir ce cap lors d’un point presse avant l’inauguration du salon de l’Agriculture ce 22 février. « J’ai dit on lance ce travail. Le travail a été fait par les parlementaires. Un rapport a été suivi […] maintenant il arrive au ministère » indique le président aux côtés de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, qui indiquait récemment à Vitisphere que pour les prix rémunérateur il y aura une révision d’Egalim qui arrivera « avant l’été » à l’Assemblée Nationale avec « un projet de loi, que l’on travaillera en profondeur avec les filières. Notamment la filière viticole. » En crise de dévalorisation, les vins de Bordeaux et des Côtes-du-Rhône sont particulièrement mobilisés pour avancer sur ce dossier, avec la création d’indicateurs voire d’Organisations de Producteurs. L'impatience monte d'autant plus que les prix affichés par les rares contrats de la campagne d'achat de vin en vrac restent très faibles malgré les petits rendements du millésime 2024 et l'arrachage.

Défendant un futur « travail de réforme de la structuration des prix », Emmanuel Macron note pour sa part qu’en l’état « on a des lois Egalim qui ont fonctionné, qui ont fourni des résultats, qui ont protégé les prix agricoles. Est-ce que c’est suffisant ? Non. On le voit avec des négociations qui ne se passent pas dans un climat apaisé malheureusement. » Sans reprendre les termes de prix minimum ou de prix plancher (souvent critiqués par les syndicats agricoles ne voulant pas de prix plafond), le président explique que « l’important au fond, ce qu’on veut, je vais le dire de manière très simple, c’est que l’on ne puisse pas vendre des produits en dessous de leurs coûts de production. Qu’on ne les vende pas à perte des producteurs. »

Créer de la valeur

« Il faut adopter une logique de filière, où agriculteurs et industriels s’épaulent pour investir, se moderniser, et s’adapter aux demandes des consommateurs » plaide Annie Genevard ce dimanche 23 février, lors de l’inauguration du stand du ministère de l’Agriculture, estimant que « c’est ainsi que nous arriverons à créer de la valeur pour les filières et qu’elle soit équitablement redistribuée à chacun des maillons. C’est tout le sens de nos réflexions sur les lois Egalim. »

Tensions géopolitiques

Plus globalement pour le président ce 22 février, « ce que nous défendons, c’est qu’au fond l’agriculture et nos agriculteurs ne peuvent pas être la variable d’ajustement » plaide Emmanuel Macron, déclarant qu’ils doivent être « ni la variable d’ajustement du pouvoir d’achat, en disant ce sont toujours les prix agricoles qu’il faut baisser. Ni la variable d’ajustement des accords agricoles. » Le président affirmant son opposition au traité du Mercosur (et souhaitant créer une minorité de blocage à Bruxelles contre l’accord de libre-échange avec l’Amérique du Sud) et son soutien à celui du CETA (en vigueur avec le Canada). En la matière, la filière viticole souhaite un maximum de facilités à l’export et éviter des taxes douanières, alors que les tensions géopolitiques se multiplient, notamment avec les Etats-Unis. Rencontrant le président américain Donald Trump ce lundi 24 février, Emmanuel Macron a indiqué plaider l'apaisement. Un engagement que la filière vin espère voir rapidement réalisé et ne pas devoir attendre un an pour qu'il soit simplement répété à défaut d'être concret.

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augustin Le 25 février 2025 à 10:46:20
Beaucoup de nos élus ont fait leurs classes dans le corps des carabiniers.Ceux ci ont été mis en scène par Offenbach dans l'opérette des brigands ( tiens tiens .. ) ou un peloton de ce corps prestigieux fait marteler ses bottes tout en faisant bien entendu du sur place ... Pas étonnant que dans ce cas lesdits carabiniers d offenbach soient toujours en retard. La difficulté vient du fait que les histrions gardent la même attitude dans la vie réelle ...que jadis sur la scène. Au risque helas de lasser leur public , c est la qu est l os. Egalim est donc en passe de maintenir son statut de patate chaude pour encore quelques temps , sauf coup de théâtre (:^))
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