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Après l’euphorie commerciale, la gueule de bois pour le vin naturel
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Situation tendue
Après l’euphorie commerciale, la gueule de bois pour le vin naturel

Affichant depuis dix ans une croissance insolente, la petite bulle du vin naturel semblait pouvoir toujours voguer à contre-courant de toutes les crises du vin. Las, ce microcosme semble aujourd’hui gagné par la morosité économique, et l’inquiétude règne chez les producteurs.
Par Julie Reux Le 29 août 2024
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Après l’euphorie commerciale, la gueule de bois pour le vin naturel
Les galères commerciales sont nombreuses dans le réseau 'nature'. - crédit photo : Adobe Stock
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n Alsace, le vigneron Julien Albertus (domaine Kumpf & Meyer) n’est pas encore dans le rouge, mais déjà en alerte. « Ça fait un an que c’est tendu et qu’on a zéro lisibilité. On ne sait pas ce qui va marcher ou pas, si c’est une question de prix ou autre chose. » En Ardèche, Antonin Azzoni dresse le même constat : « J’ai envoyé en juin vingt tarifs à vingt professionnels, pour zéro commande. Là j’ai 60 000 bouteilles en stock, au lieu de 25 000 habituellement, alors que jusque-là, j’étais en croissance continue. Mon chiffre d’affaires a été multiplié par trois en dix ans. »

Et ainsi, dans le réseau « nature », les galères commerciales des uns et des autres alimentent les conversations et révèlent des fragilités insoupçonnées. Déjà, en février, l’effervescence des salons d’Angers et Montpellier laissait entrevoir une certaine fébrilité. « Tout le monde a du vin à vendre, résume Julien Albertus. Alors qu’avant, on n’en avait jamais assez. »

Là où il y avait dix vignerons nature, il y en a vingt aujourd’hui

Il reste toutefois impossible d’avoir des chiffres précis, cette « micro-niche » aux contours flous restant sous les radars des analystes. « Chez nous, on est à 3 ou 4% de moins depuis le début de l’année, par rapport à 2023, après des années à +5% », tempère ainsi Mikaël Lemasle, caviste de Crus et Découvertes, institution « nature » du 11e parisien depuis vingt ans. Son analyse : « Depuis le Covid, on est passé de 500 à 700 caves à Paris. Et là où il y avait dix vignerons nature, il y en a aujourd’hui vingt. J’entends l’inquiétude des vignerons, mais je commande autant de vins qu’avant. Mais peut-être des vins plus carrés…»

Pour Fleur Godart, grossiste et agent en vin naturel, les difficultés ont démarré en septembre 2022, avec la hausse des prix de l’énergie suivie de ventes divisées par deux. « Depuis, on attend que ça redémarre, mais rien ne se passe. On espérait un effet JO, mais ça a été l’inverse. » Alors qu’elle était passée de 80 000 à 1 million d’euros de chiffre d’affaires en huit ans, son entreprise est aujourd’hui au bord du dépôt de bilan, après avoir licencié tous ses salariés. « C’est très dur à vivre », confie-t-elle, désemparée.

Des consommateurs moins tolérants aux défauts

Les vignerons nature ont historiquement pu compter sur l’export, même quand la France les boudait. Mais à l’étranger aussi, ça devient compliqué, à commencer par l’Asie. « La Corée du Sud me prenait quinze palettes, mais cette année trois, relate Antonin Azzoni. Il y a trois ans il y avait une demande énorme, c’était un marché très mode, et ça a été divisé par dix ou quinze. » Le marché japonais, pilier historique du vin naturel français, donne aussi des signes de ralentissement. En Europe, « les Anglais, on ne les voit plus. Les Hollandais c’est compliqué, la Suède aussi », énumère le vigneron.

Reste donc à explorer des marchés moins évidents… et les Etats-Unis. Là-bas, ce n’est « pas ouf non plus », comme le résume Antonin. Mais ça reste aujourd’hui « le plus gros marché pour le vin naturel français », explique Zev Rovine, importateur de vin naturel à NYC depuis 2007. « On est beaucoup plus forts aujourd’hui qu’il y a deux ans », explique-t-il même. « Aujourd’hui, n’importe quel truc qui ouvre, il veut du vin nat’. On a des cinémas qui en vendent ! Et ce n’est que le début, parce que ça ne se passe pas qu’à NYC, c’est partout aux Etats-Unis. » Mais à Brooklyn comme dans le 11e, le succès du vin naturel aboutit au même revers : « Les consommateurs ont plus de choix sont moins tolérants aux défauts. Il faut être compétitif en tarif et en qualité.» D’autant plus, ajoute-t-il, qu’un verre de vin naturel d’une bouteille vendue 6€ (prix pro départ cave) « coûte au minimum 15$, plus les pourboires, alors qu’une bonne craft beer, c’est 8$ et un cocktail 14$. » Et que déboulent des vins naturels autrichiens, slovaques, croates, slovènes, etc. « Du vin de Savoie, il n’y en a pas assez. Mais des vins nature du Sud, des grenache et des syrah, il y en a tellement », soupire Zev Rovine.

Cette ambiance compétitive se retrouve à Paris : « On a aujourd’hui affaire à toute une génération de sommeliers qui veulent mettre ‘ zéro soufre ‘ sur leur carte, décrit pour sa part Fleur Godart. Mais ils demandent un vin qui n’a aucun défaut, coûte moins de 8€, tient une semaine dans la bouteille ouverte et si possible avec le service logistique qui va bien. Et bien ça n’existe pas…» Pour Aaron Ayscough, journaliste anglo-américain vivant à Paris (auteur de la newsletter Not Drinking Poison), les vignerons ont leur part de responsabilité aussi, « certains ont eu trop d’argent dans les yeux, ont grossi trop vite, créé des structures de négoce. Il y a trop de vin naturel, ou à moitié naturel, sur le marché français. »

Malgré tout, si on leur demande si la mode du vin naturel n’est pas tout simplement en train de passer, vignerons et experts restent unanimes : absolument pas. « Ça va repartir, complète Julien Albertus. Mais il y aura un avant et un après, et il va falloir essayer des choses qu’on n’avait plus fait depuis un bon moment. Comme prendre notre bâton de pèlerin pour aller vendre notre vin. »

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Tous les commentaires (17)
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The Watcher Le 04 septembre 2024 à 14:32:17
C'était malheureusement à craindre. Le vin nature est un marché de niche, et ces marchés arrivent vite à saturation dès lors que d'autres producteurs, constatant l'opportunité d'une meilleure valorisation de leurs produits, s'engagent dans ce marché. La demande, quant à elle, est extrêmement variable : outre les convaincus, qui feront fi de la qualité intrinsèque du vin, la demande est dans une situation d'asymétrie informationnelle avec une difficulté à juger la qualité du vin en lui-même sans informations extérieures, et sensible - du fait que le vin soit un bien d'expérience - à la variable prix. On peut louer les efforts du Syndicat des Vins Nature'l pour apporter sans homogénéiser une qualité régulière sur le marché, notamment par les agréments. Mais, contrairement à ce que certains peuvent écrire sur le manque de lisibilité du marché nature du fait d'une inexistence de définition (en se reposant sur une expertise de la DGCCRF), la Charte des vins méthode nature fait bien l'objet d'une surveillance tripartite entre le Syndicat, les Fraudes et l'INAO, pour en ressortir une définition. Sauf que cette même définition est déjà mise à mal par les avancées de la réglementation : si la DGCCRF a pu estimer que l'étiquetage "nature" n'était pas conforme à la réglementation dans un premier temps parce qu'elle ne correspond pas à une catégorie de produits de la vigne définie par les textes européennes, c'est aujourd'hui plutôt pour des raisons d'allégation de santé (une boisson alcoolisée ne peut comporter une mention sanitaire) et, du fait de la nouvelle réglementation sur les allégations environnementales, que va se présenter la définition aujourd'hui. Or, le projet de porter la définition du vin nature à l'échelle européenne aurait pu être une avancée dans la construction du marché intérieur européen du vin nature, tout en se protégeant des vins "nature" extérieur, sans traçabilité sur la production, issus du Nouveau Monde. De surcroît, les vins nature sont confrontés aux mêmes difficultés techniques liées à l'évolution climatique que les autres, comme l'augmentation de l'acidité volatile, avec moins de béquilles pour les limiter. La vraie force du nature était de décloisonner les traditions en matière viticole. Il ne s'agit pas de faire admettre qu'un défaut est une expression du terroir, mais qu'un défaut maîtrisé et subtil peut apporter une complexité au produit (tout comme le soufre à dose raisonnable peut être un support à la dégustation, une légère brett peut apporter un côté une petite amertume, plus ou moins nobles par rapport à une fermentation avec des rafles mûres). Davantage, le nature pourrait mettre l'accent sur la problématique du contenant, afin de libéraliser les codes de consommation mais aussi conquérir de nouveaux marchés (le packaging écoresponsable étant un critère important pour les pays scandinaves, l'Allemagne ou le Québec)...
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Reynaud Le 03 septembre 2024 à 17:42:11
Est-ce que j'ai été censuré car j'ai évoqué un livre sur le vin nature que j'ai écrit ? ? Si oui, pourquoi ? C'est pourtant le sujet... De même, si vous permettez, je fais du vin nature avec zéro sulfite TOUS LES ANS depuis 14 ans sur TOUTE ma cave et n'ai jamais eu de problème. Ne pas généraliser svp, même si je sais que 75 % des vins natures comportent des défauts. D'autre part, les "natures" auront plus de crédibilité quand les Fraudes, l'INAO etc auront donné une définition officielle à "vin naturel" . Pour le moment "méthode nature" manque de lisibilité. Claude.
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gz33 Le 02 septembre 2024 à 14:15:40
tous les excès mènent droit dans le mur... bio ou pas, nature ou pas... un jour on reviendra à la raison et on dira qu'un peu de souffre protège effectivement le vin, surtout s' il va voyager jusqu'à l'autre bout du monde! et un plus, on respecte ces clients en évitant de leurs refourguer n'importe quoi!! ...
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ALAIN Le 02 septembre 2024 à 08:49:53
la production des vins nature ne s'improvise pas, elle demande beaucoup d'attentions et d'efforts pour obtenir une qualité irréprochable. les risques d'évolutions sont plus sensibles pour éviter des défauts que les consommateurs ne peuvent accepter.
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Toto Le 01 septembre 2024 à 05:15:00
A. 15 ou 20 euros la bouteille qui veut acheter des vins nature qui ne conservent que mal et avec lesquels on joue a la roulette russe a chaque bouteille ouverte?le naturel n exclut pas aussi de souscrire a une demarche de prix et de tarifications honnetes en points de vente,l arnaque a deja ete eventee et sanctionnee par les clients avec le bio elle le sera avec les natures.
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Reynaud Le 31 août 2024 à 11:29:49
Je viens de lire Fleur Godart qui dit : " Mais ils demandent un vin qui n'a aucun défaut, coûte moins de 8?, tient une semaine dans la bouteille ouverte et si possible avec le service logistique qui va bien. Et bien ça n'existe pas?" Eh bien si , madame, ça existe , si vous en voulez 10 ou 20 palettes, je peux vous les fournir. Même non pasteurisé. Garde 5 ans garantie. La difficulté dans les vins naturels c'est l'absence de sulfites. Si vous maitrisez comme je le fais cette vinif , c'est facile. Mais combien sommes-nous a savoir le faire ? Si cela vous intéresse, je puis donner mon portable et mon adresse. De même, puisque l'un de vous évoque les livres : je vous en conseille un écrit par un vigneron : LE VINS NATUREL EXISTE-T-IL, BON PLAN OU ARNAQUE ?. Aux éditions Libre et Solidaire. On le trouve sur le Net. Je constate que sur da dizaine de commentaires sur la baisse de consommation des vins naturels, la totalité des remarques évoque leur mauvaise qualité. Faudrait quand- même que certains se posent des questions... Bonnes vendanges.
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Idée reçue Le 31 août 2024 à 10:52:51
Titre erroné la gueule de bois n'existe pas quand on boit nature ??
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Zazwin Le 31 août 2024 à 06:59:51
Il y a une crise dans le vin depuis bien 10ans qui a commencé avec la région bordelaise puis petit à petit les autres régions mais dans un premier temps seul les conventionnels étaient touchés, les bio/biody/nature sont surtout touchés depuis 2022 (début d'inflations)et la grosse dépendance des vins dit nature à l'export. Le marché français a ralenti un peu, mais en comparaison de l'Asie par exemple qui a une inflation de 15/20% depuis 2 ans, ce n'est pas la même !!! Après les histoires de goût sont subjectives, il y a des vins dit nature pas bon du tout et d'autres parmi les meilleurs du monde donc?. Ce qui n'ajoute rien au raisin sont plus en conscience avec leur produit et prennent des risques, ceux qui utilisent la chimie ne prennent aucun risque. C'est un choix à faire selon les motivations et idéaux de chacun.
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louis julian Le 30 août 2024 à 14:13:36
on est dans la même situation qu'au début du vin bio quand ceux ci étaient qualifiés de médiocres , des vinifications plus soignées ont rectifié le tir , sans doute trop car hormis l'absence de résidus chimiques , ces vins ressemblaient trop au vins classiques. Tous ceux qui voulaient logiquement diminuer ou se passer d'intrants en vinification se sont vu recalé en agrément car le vin sans SO2 ,par exemple,n'a pas du tout les mêmes arômes. Le mouvement "nature" est parti de là , et comme toujours la nouveauté attire . Sans définition précise comme pour le vin bio , le mouvement des vins nature a drainé des gens qui ont cru que faire du vin c'est juste mettre des raisins en cuve et attendre que ça devienne du vin , sauf que ça ne marche pas à tous les coups : depuis longtemps on sait faire la différence entre le bon vin et le moins bon comme l'atteste le texte biblique des noces de Cana . Tous ceux qui sont trop éloignés du rapport qualité prix vont disparaître et il serait regrettable que ceux qui travaillent bien soient victimes du détournement des consommateurs .Jérôme Van Der Putt a écrit "vin bio mode d'emploi et a voulu faire une suite avec le vin nature , pour cela il a envoyé un questionnaire à une bonne cinquantaine de vignerons nous n'avons été que 4 à répondre ! le livre n'a jamais vu le jour ... Un vin qui contient du SO2 libre pue autant qu'un vin légèrement volatil ou oxydé , mais on s'est habitué , les fameux thiols n'existeraient pas sans So2. Mais un défaut quel qu'il soit a le défaut majeur d'uniformiser le goût et c'est tout le contraire de la variété qui devrait exister en agriculture naturelle avec la foule de terroirs , cépages et vigneron(nes) si différents. bonnes vendanges louis
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Gégé Le 30 août 2024 à 12:51:40
Un juste retour de bâton, vu les piquettes hors-de-prix servies avec toute l'arrogance de celui qui confond les odeurs de poulailler et "le vrai goût de la nature".
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Poilu Le 29 août 2024 à 22:24:18
C'est normal ..les amateurs ne sont pas tous fous ! Acheter des bouteilles de vin très cher et constater que c'est très souvent du vinaigre ...revenons aux vins sans défauts également donc tout simplement bons !
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Laurence Le 29 août 2024 à 19:41:27
A lire
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Chelmi Le 29 août 2024 à 15:43:21
Dans certains restaurants ils ne servent plus que des vins natures de qualité douteuse, du coup les clients consomment plutôt de la bière.
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Francesco Le 29 août 2024 à 14:51:25
Trop de déchets dans ces vins, les gens s'en détournent, vu les prix c'est parfaitement logique.
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Stéphane Boutiton Le 29 août 2024 à 14:49:41
Sinon, admettre que le consommateur ne veut plus qu'on lui explique, qu'un vin bourré de défaut est l'expression du terroir, c'est audible? Les messages passés à nos jeunes, qui apprennent nos métiers du vin, par certains "spécialistes des vins natures et/ou de la biodynamie" dans les salons spécialisés sont catastrophiques. J'ai à chaque rentrée, un(e) élève, qui m'explique que : les bretts, la volatile, l'oxydation, l'acétate d'éthyle...etc ne sont pas des défauts , mais une affaire de goût!!! propos entendus dans ces salons, bravo!
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Babone Le 29 août 2024 à 13:43:28
Au delà de possibles défauts que l'on peut trouver dans des vins naturels je pense que notre société produit beaucoup trop "d'intellectuels"du vin qui ne sont pas plus compétent que moi pour apprécier ledit produit,la vérité est que nous sommes plus dans le paraître que dans l'être. Je finirai en vous disant qu'au moins comme disent les anciens le vin naturel sent le raisin.....
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Luc Le 29 août 2024 à 13:26:46
Je suis aligné sur le fait qu'en tant que consommateur et ayant au fil du temps affiné mon palais j'ai de plus en plus de mal avec les deviances que peuvent connaître le vin notamment quant le sujet est lié à de la bactérie (vin qui sent la ferme) et qui a tout de même été embouteillé... Il y a un sujet sur les prix de vente du nature.. Les quilles à 10 voir 12 ? ce sont rarifiées on est souvent autour de 15 à 25 ? pour une quille sympa voir bcp plus... Bref pas évident pour toutes les bourses dans la période actuelle.. En tant que consommateur quasi exclusif de vin nature j'attends des vins gourmands de partage avec peu de deviances (la reprise de la fermentation n'en est pas une pour moi)... Une réflexion globale sur les prix de vente me semble importante à mettre en œuvre... Un, buveur passionné de vins nature depuis plus de 10 ans...
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