u’ont donné les derniers prélèvements de baies sur la soixantaine de parcelles du réseau maturité de l’Institut coopératif du vin (ICV) ? « Le degré potentiel augmente, les poids de baies sont stables ou en légère augmentation. Le chargement en sucre est très dynamique. Sur certains secteurs/cépages, les maturités en sucres tendent à rattraper celles de 2022 » commentent ses consultants.
Les niveaux d’acide malique font quant à eux le grand écart selon les terroirs. « Ils sont supérieurs à la moyenne sur les secteurs en confort hydrique relatif (Nord et Est du département, et secteurs bien irrigués) et particulièrement faibles sur les autres secteurs » continue l’ICV.


Les consultants rapportent par ailleurs des niveaux d’azote assimilable faibles dans beaucoup de parcelles. « Ils sont juste dans les normes pour les secteurs « les plus arrosés » du département et toujours très inférieurs à l’an dernier, 2022 ».
L’hiver et le début de printemps très secs, jusqu’à la mi-mai, semblent avoir bloqué le fonctionnement des sols. « Les phénomènes de minéralisation de la matière organique et de nitrification des engrais azotés minéraux n'ont pas eu lieu cette année. Ce déficit d'azote dans les sols s'exprime fortement sur certaines parcelles où le volume de feuillage est faible » explique l’ICV, qui termine en préconisant aux vignerons de mesurer l’azote assimilable pour corriger les fortes carences dans les jus et assurer le bon déroulement des fermentations.
A ce jour, seuls quelques Muscat et Sauvignon ont été vendangés pour élaborer des produits particuliers. Ils ont bénéficié, comme l'ensemble du vignoble, d'un bon ensoleillement et de nuits fraiches. Ils se caractérisent par leur intensité aromatique et leur vivacité.