Vigilance météo : l’avis de tempête pesant sur la filière des vins languedociens s’épaissit. S’il n’y a pas un nuage de pluie dans le vignoble pour rafraîchir les vendanges en cours (marquées par la sécheresse), le ciel est menaçant au-dessus du Conseil Interprofessionnel du Vin du Languedoc (CIVL). Ne décolérant pas depuis son éviction du collège du négoce après vingt ans d’accord tacite, la Fédération Régionale des Metteurs en Marché est prête à aller jusqu’au bout de l’éclatement de l’interprofession languedocienne si ses représentants ne sont pas réintégrés à l’assemblée générale (une position soutenue par quatre syndicat AOC).
Alors que les metteurs en marché direct affirment leur détermination, l'Union des Entreprises Viticoles Méditerranéennes (UEVM) indique son incompréhension et le CIVL se retranche dans la discrétion (ne souhaitant pas commenter). Chacun reste dans son rôle et les négociations semblent être au point mort, pour ne pas dire inexistantes. Sauf sursaut, le dénouement de l’affaire se fera donc devant la justice, avec une audience ce 4 octobre au tribunal judiciaire de Narbonne pour étudier la légalité de l’assemblée élective du CIVL ce 2 juillet. Technique, le dossier pourrait s’enliser dans les méandres judiciaires, ce qui alimenterait un pourrissement de la situation déjà bien envenimée.
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