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La guêpe samouraï pour déloger la punaise diabolique du vignoble
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Auxiliaire de la vigne
La guêpe samouraï pour déloger la punaise diabolique du vignoble

L’Agroscope a trouvé des œufs de punaise diabolique parasités par la guêpe samouraï. Cet auxiliaire de la vigne semble bien répandu en Suisse et sera bien utile aux vignerons français.
Par Marion Bazireau Le 07 mars 2023
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La guêpe samouraï pour déloger la punaise diabolique du vignoble
La punaise diabolique arrivée par l'Alsace en 2012 est désormais présente dans tous les vignobles de France. - crédit photo : J-C Streito
L

a punaise diabolique (Halyomorpha halys) n’a qu’à bien se tenir. Dans le canton du Valais, en Suisse, son pays d’origine, des techniciens de l’Agroscope ont fait une heureuse découverte lors de leur dernière récolte de houblon : « en plus des nymphes de la punaise diabolique, plusieurs pontes, dont une parasitée par la guêpe samouraï (Trissolcus japonicus) » relatent-ils dans la revue Vignes et Vergers.

20 guêpes parasites ont éclos de cette ponte. « C'est une preuve supplémentaire que l'espèce est déjà largement répandue en Suisse » estiment-ils. Et c’est une bonne nouvelle pour les viticulteurs car quand elles s’alimentent, les larves et les punaises diaboliques adultes causent des dégâts directs sur le raisin.

« Halyomorpha halys déforme les baies immatures. En cours de maturation, des taches nécrotiques peuvent s’étendre autour de la piqûre et faciliter la pénétration des microorganismes » décrivait récemment à Vitisphere Jean-Claude Streito, entomologiste à l’Inrae (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) de Montpellier.

Mauvais goût au vin

Lors du pressurage des raisins, la punaise stresse et émet des composés volatils désagréables et perceptibles à très faible concentration, donnant un mauvais goût au vin.

Anticipant l’expansion de la punaise, arrivée par l’Alsace en 2012 et désormais présente dans tous les vignobles français, l’Inrae voit aussi dans la guêpe samouraï un bon moyen de lutte contre le ravageur. Selon Jean-Claude Streito, la lutte chimique utilisée aux USA n'est pas d'une grande efficacité. « Nous travaillons sur les filets ainsi que sur des pièges à phéromone, mais c'est la lutte biologique qui apparait comme la plus prometteuse, avec notamment cette mini-guêpe de 2 mm ». Il ne reste lui plus qu’à passer la frontière.

 

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