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Nouveau ravageur
La punaise diabolique gagne du terrain

Surveillé depuis 2014, le ravageur a été signalé dans toutes les régions viticoles françaises. L’espèce est connue pour s’alimenter des baies et contaminer les vins. Anticipant de futurs dégâts, l’INRAE cherche le moyen de s’en débarrasser.
Par Marion Bazireau Le 18 mai 2020
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La punaise diabolique gagne du terrain
L

a punaise diabolique (Halyomorpha halys) peut s’alimenter de plus de 120 espèces de légumes et de fruits, dont le raisin. Elle se répand rapidement partout dans le monde, et, bien qu’elle n’ait pour l’heure pas causé de dégâts dans le vignoble français, elle est surveillée de près par les chercheurs de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), qui viennent de publier de nouvelles informations à son sujet.

« La punaise aime hiverner dans les habitations humaines. On la rencontre aussi dans les espaces verts » affirme Jean-Claude Streito, entomologiste à l’INRAE de Montpellier. Partant de ce constat, et après l’avoir rencontrée pour la première fois en Alsace en 2012, les chercheurs ont demandé aux citoyens de signaler sa présence via une application smartphone.

Dégâts sur vigne et mauvais goûts dans le vin

Cette initiative leur a permis de la repérer dans presque toutes les régions viticoles. Une mauvaise nouvelle, car quand elles s’alimentent, les larves et les punaises adultes causent des dégâts directs sur le raisin. « Halyomorpha halys défome les baies immatures, détaille l’entomologiste, puis, en cours de maturation, des taches nécrotiques peuvent s’étendre autour de la piqûre et faciliter la pénétration des microorganismes. Heureusement la punaise n’est pas porteuses de la flavescence dorée ou de Xylella fastidiosa.» Lors du pressurage des raisins, la punaise stresse et émet des composés volatils désagréables et perceptibles à très faible concentration, donnant un mauvais goût au vin. Le phénomène est bien connu aux Etats-Unis, où la punaise est très présente depuis plusieurs années.

Lutte biologique

Anticipant son expansion, l’INRAE cherche le moyen de s’en débarrasser. « La lutte chimique est utilisée aux USA mais elle n'est pas d'une grande efficacité, rapporte Jean-Claude Streito. Nous travaillons sur les filets ainsi que sur des pièges à phéromones. Et c'est la lutte biologique qui apparait comme la plus prometteuse. Nous étudions notamment une mini-guêpe (Trisolcus japonicus) capable de parasiter ses oeufs » précise-t-il.

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