endanges manuelles obligent, le vignoble champenois est particulièrement sensible aux conditions de travail permettant d’embaucher ses vendangeurs. Lors de sa tournée des vendanges 2022, le Syndicat Général des Vignerons de Champagne (SGV) demande de maintenir les dispositifs ayant fait leurs preuves. À commencer par l’exonération d’exonération de cotisations sociales patronales pour Travailleur Occasionnel Demandeur D’Emploi (TODE), qui ne sera plus valide à partir du premier janvier 2023. Lors de l’inauguration du dernier salon de l’Agriculture et de sa campagne électorale, le président de la République, Emmanuel Macron, a répété vouloir pérenniser cet outil. Chiche lui répond le SGV, qui attend le prochain Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS).
La simplification administrative du Titre Emploi Salarié Agricole (TESA) est également à conserver pour le SGV, qui ne veut pas de la disparition de cet outil de paie dédié aux saisonniers de moins de trois mois après le 31 décembre 2023. S’il n’est pas amélioré pour répondre aux enjeux de Déclaration Sociale Nominative (DSN), le logiciel TESA ne sera plus utilisable à partir du premier janvier 2024 prévient le SGV.
Autre point d’alerte pour le SGV, la fragilité de la dérogation au temps de travail pendant les vendanges. Maintenu de justesse cette année, cet aménagement peut aller jusqu’à 72 heures/semaine. Demandant sa pérennisation, le SGV souligne que cet outil permet d’adapter la main d’œuvre aux travaux intenses des vendanges.