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Des analyses des moûts et des vins facilitées pour les petites caves et les oenologues indépendants
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Smart analysis
Des analyses des moûts et des vins facilitées pour les petites caves et les oenologues indépendants

Un nouvel appareil portable simple d’utilisation analyse le glucose, le fructore, l’éthanol, les acides, le pH, le SO2, l’azote, les anthocyanes, et la couleur des moûts et des vins.
Par Marion Bazireau Le 11 juillet 2022
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Des analyses des moûts et des vins facilitées pour les petites caves et les oenologues indépendants
Avec son petit kilo, le 'Smart analysis' se transporte facilement au vignoble et à la cave. - crédit photo : DNAPhone
«

Nous avons voulu rendre le contrôle qualité accessibles aux petites et moyennes caves, ainsi qu’aux œnologues indépendants qui n’ont pas forcément les moyens de recruter du personnel spécialisé » a expliqué Alessandro Candiani, cofondateur de Dnaphone, aux 800 participants du dernier webinaire organisé par le pôle Digiwine sur les nouvelles technologies destinées à améliorer la précision à la vigne et au chai.

La jeune entreprise italienne a développé un spectrophotomètre portable d’1 kg connecté par Bluetooth ou WiFi au smartphone, à la tablette ou à l’ordinateur du vigneron. « On peut l’emmener partout au vignoble ou au chai et l’utiliser pour suivre la maturation du raisin, les fermentations, vérifier le bon déroulé de l’élevage, et préparer le vin à la mise en bouteilles ».

Pas besoin de connaissances en chimie

Le « Smart analysis » est capable d’analyser le glucose, le fructore, l’éthanol, les acides malique, lactique, tartrique et acétique, l’acidité totale, le pH, le SO2 (libre et total), les teneurs en azote, et les anthocyanes. « Et c’est le seul appareil qui mesure la couleur selon la méthode Cielab de l’OIV » reprend Alessandro Candiani.

Il ne nécessite pas de connaissances particulières en chimie. « Le système est pré calibré et n’a pas besoin de maintenance. L’utilisateur n’a qu’à scanner les QR Code présents sur les kits enzymatiques pour savoir combien de gouttes verser dans la cuvette du spectrophotomètre ».

Les résultats d’analyses sont conservés sur l’ordinateur du vigneron ou sur un cloud.

 

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Tous les commentaires (2)
Pragmatique Le 12 juillet 2022 à 17:05:33
Suite: la gestion des réactifs et des étalons demande du sérieux et un peu de temps ( de 15 mn à 1h pour avoir 2 ou 3 paramètres sur 10 vins) temps estimé trop long par les maîtres de chai qui ne veulent pas supporter la responsabilité des analyses et du travail supplémentaire. Les vignerons indépendants sont majoritairement suivi par un cabinet d ?nologie qui voit d un mauvais oeil se faire piquer du chiffre d affaire par un petit appareil simple. Et on ne veut pas se fâcher avec son oenologue. Donc il n y a pas de business avant qu une vrai innovation en spectroscopie ne voit jour. Ça ne sera pas en infrarouge puisqu on en a fait le tour sans grand succès . Peut être la spectroscopie hyperfréquence ? Mais pas avant 20ans. D ici là les labos continueront à dominer l analyse. Qu ils ne s inquiètent surtout pas.
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Pragmatique Le 12 juillet 2022 à 16:53:48
Les 2 personnes de la photo,souriants, vont vite déchanter quand ils s apercevront qu un tel appareil existe depuis plus de 15 ans, le microlab ,et qu il ne s est pas vendu comme des petits pains ,alors qu était peu cher ((3000 euros) , spectro plus pHmetre plus turbidimetre. La version 2 du microlab incluait un colorimètre cielab. Encore moins de succès. Les autres appareils (winelab, Rqflex ,etc) se sont aussi peu vendus. Truespirit a tenté l aventure une 1ere fois avant de fermer boutique ( ils avaient avoué ne pas avoir fait d étude marketing) une start UP du même nom semble réitérer l aventure dans un incubateur grenoblois en utilisant un procédé spectroscopique du CEA dont nous serions curieux de connaître la technologie. Bref , les études marketing ont montré que le marché était réduit à peau de chagrin. Nos 2 hilares ont tout intérêt à préparer une reconversion rapidement.
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