oin des codes habituels des contre-étiquettes de champagnes (mentions des « meilleurs coteaux » et de « vieillissement de nombreuses années dans nos crayères »), les bouteilles de la jeune maison EPC s’appuient sur une communication résolument précise et efficace pour transmettre des informations se voulant utiles à ses consommateurs. Sont ainsi précisées l’origine du produit (lieu et producteurs, par exemple les Côteaux du Sézannais par l’Union Viticole des Coteaux de Bethon), des propositions d’accords mets et vins simples (comme une papillote de saumon) et des échelles décrivant les principales caractéristiques du vin (sucrosité, fraîcheur et fruité). Le tout avec une communication décalée, se déclinant notamment sur les réseaux sociaux.
« Notre créneau est de proposer les champagnes les plus jeunes et les plus accessibles. Nous donnons des informations claires aux consommateurs qui ne savent pas forcément comment est produit un Champagne » indique Marine-Axelle Blaise, la directrice de la communication des champagnes EPC, qui souligne la volonté d’aider et d’apporter un service. En témoigne la pastille thermosensible présente sur la contre-étiquette, qui permet de servir à température la bouteille (8 à 10°C). Un plus qui n’est pas un simple gadget : « des études de consommation indiquent que c’est un frein à l’achat pour les jeunes, qui disent craindre de ne pas servir à la bonne température » rapporte Marine-Axelle Blaise. Mettant en avant la praticité, EPC met également en avant un accessoire de consommation : un plateau circulaire s’enfonçant sur le col de la bouteille pour tenir pendant un apéritif des verres traditionnels de Champagne (le blida).


Créée en juillet 2019, la maison EPC distribue ses champagnes dans 300 points de vente en France et dans 25 pays à l’export. Accessible, son approche est demandée sur d’autres gammes par ses clients indique Marine-Axelle Blaise. D’où le lancement sur le salon Wine Paris & Vinexpo Paris d’une marque de vins tranquilles : Aurose, avec un Côtes-de-Provence et un IGP Méditerranée. « Et pourquoi ne pas répliquer le modèle sur d’autres vins et alcools ? » souligne Marine-Axelle Blaise, pour qui les consommateurs ciblés par cette approche sont les 30 à 50 ans.