uid de la mise en réserve minérale et organique de la vigne après ce millésime marqué par le gel et les maladies (mildiou et oïdium) ?
Pour anticiper les problèmes de redémarrage au printemps, plusieurs laboratoires proposent des analyses de sarments.
Ces dernières s’effectuent des premiers gels, ou du 1er décembre, jusqu’à la fin février, une fois le cycle végétatif terminé et avant la taille. « Les vignerons doivent prélever et nous envoyer sous kraft 30 portions de sarments sur 30 souches différentes par parcelle homogène non taillée » indique Alain Kleiber, responsable du pôle agriculture d’Auréa, qui en réalise depuis 5 ans.
Comme lors des analyses foliaires ou pétiolaires, les laborantins mesurent les teneurs en macro et microéléments minéraux, azote, phosphore, potassium, magnésium, calcium, fer, manganèse, zinc… Ils recherchent en plus les glucides, en calculant le rapport carbone sur azote, « éléments nécessaires à la formation de protéines lors du redémarrage », et en distinguant sucre et amidon. Le tout pour environ 70 €.
« Je ne veux pas m’avancer avant janvier, mais je pense que nous aurons un effet millésime bien marqué » annonce Alain Kleiber.
Cet état des lieux des réserves permet de prévoir ou non une fertilisation dès les premiers stades du développement végétatif de la vigne.