ermé administrativement de longs mois de 2020, l’ensemble du secteur de la restauration hors domicile* enregistre d’importantes baisses d’activité par rapport à 2019 de 23 % de son chiffre d’affaires (avec 77,2 milliards d’euros), -15,8 % de repas et -8,6 % de baisse du ticket moyen selon l’étude du cabinet spécialisé Gira. Principal réseau de commercialisation des vins, le secteur de la restauration commerciale enregistre des chutes de 34 % de son chiffre d’activité (avec 36,9 milliards €), de 29,5 % du nombre de repas et -6,8 % de ticket moyen.
Alors que la situation sanitaire laisse imaginer une décrue de Covid-19, le cabinet Gira projette une sortie de crise de l’activité de la restauration passant par une relance progressive de juin à septembre, puis une montée en puissance plus rapide jusqu’en décembre, avec une stagnation de janvier à avril 2022 avant une nouvelle ascension de mai à septembre 2022. « Un crise de croissance attend désormais la restaurant en France, avec notamment un modèle économique encore plus difficile à tenir » prévient Bernard Boutboul, le président fondateur Gira Conseil, qui rapportait récemment que la moitié du personnel des restaurants ne reviendraient pas travailler à la fin du chômage partiel.
Le confinement aidant à la numérisation, le cabinet Gira souligne que 8,9 % des ventes en restauration commerciale ont été réalisé par livraison. Pour suivre les nouvelles tendances de consommation, un panel de 800 consommateurs a été sondé. Sur cet échantillon, 59 % des individus souhaitent utiliser à l’avenir des cartes et menus digitalisés. Mais les plus de 50 ans sont plus réfractaires, avec 49 % des répondants ne le souhaitant pas
* : Soit l’ensemble des établissements de consommation alimentaire hors domicile, incluant les restaurations commerciale, collective, hôtelière et automatique, ainsi que les circuits alimentaires alternatifs.