e château de Calissanne, qui compte 110 hectares de vignes en AOP Coteaux d’Aix-en-Provence présente sa nouvelle cuvée « La Sirène de Calissanne », portée par cette histoire : « une sirène aurait jailli de la Durançole, source thermale au coeur de la propriété, afin de demander à l’homme qu’elle convoitait de lui créer un vin rosé mousseux », est un rosé brut effervescent dit de pressurage suivant la méthode « Charmat », la même que pour le Prosecco, (la prise de mousse se fait uniquement en cuve close), une méthode plus rapide que la méthode traditionnelle champenoise - il faut seulement 15 à 20 jours pour obtenir une effervescence - ce qui permet de conserver « un maximum de fraîcheur et de fruité ».
Assemblé à partir de marselan et de muscat, deux cépages « sudistes », ce rosé à bulles est à servir frais. Pour le Château de Calissanne, c’est aussi une façon de conquérir une clientèle plus jeune, en quête de bulles « faciles » et moins onéreuses.
En 2020, les vins rosés semblent toujours bénéficier d’une demande accrue par des consommateurs qui associent « rosé » et « décontraction », une association d’idées particulièrement appréciée en temps de sociabilité limitée. Selon BPI France, le vin rosé est le seul vin à avoir connu une hausse des ventes de 3,5% pendant le premier confinement en mars 2020. Surfant sur ces performances, les rosés effervescents provençaux permettent d’asseoir le culte de ce vin saisonnier en le diversifiant.