ortée par l’association des Savoir-Faire du Cognac, la demande d’inscription à l’Unesco des étapes et intermédiaires nécessaires à l’élaboration de l’eau-de-vie charentaise se poursuit. Soutenue par les collectivités territoriales de l’aire d’appellation cognac et le Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), la démarche s’appuie sur la reconnaissance en mars 2020 des « savoir-faire de l’élaboration du cognac du terroir aux modes de consommation » comme un « bien culturel représentatif de la France » par le ministère de la Culture.
Allant de la pépinière à la tonnellerie, en passant par la viticulture, la distillation et le négoce, les Savoir-Faire du Cognac étoffent actuellement leur dossier d’inscription au patrimoine culturel immatériel. Ses travaux permettant par exemple « la prise en considération de la réalité d’un écosystème complexe et original patiemment construit au fil des siècles » et la prise en compte de « la volonté d’une communauté multiculturelle qui, génération après génération, a su préserver une tradition viticole spécifique et une culture marchande tournée vers l’international ». Sans oublier « l’alliance entre respect de la tradition et renouvellement de pratiques pluriséculaires » qui nourrit « la conviction de la nécessité de nouvelles pratiques agro-environnementales ».


Pour mobiliser les opérateurs charentais, l’association précise que l’inscription Unesco « fera de la culture du cognac un exemple de développement durable d’un territoire autour d’un pôle territorialisé de compétences ».