fin mai et sur 12 mois, les vins de Loire ont réussi à stabiliser leurs volumes exportés à 504 300 hl, selon les statistiques douanières fournies par Interloire. A fin avril, les ventes d'AOP et d'IGP de Nantes à Sancerre étaient encore en hausse de 3 %, malgré la crise sanitaire.
Pour la première fois depuis de nombreux mois, les Etats-Unis, premier marché pour les vins ligériens, sont en net retrait (- 9 %, à 114 600 hl). En baisse également, les Pays-Bas (6ème position) et le Japon (8ème), destinations historiques parmi les pays acheteurs de vins de Loire.
En revanche le Royaume-Uni, (2ème), l’Allemagne (3ème), le Canada (4ème) sont en hausse. A noter également, parmi les 10 premiers pays importateurs, les progressions à deux chiffres de l’Australie, de la Suisse et de la Suède. Ce top 10 des destinations ligériennes pèsent pour plus de 85 % du volume global.
En valeur, la tendance haussière enregistrée ces derniers mois a été stoppée. Le chiffre d’affaires des exportations reculent de 2,7 %, à 293 M€, correspondant à une baisse équivalente du prix moyen au col : 5,81 € HT départ cave.
Côté produits, à l’inverse du marché national sur la période de la crise sanitaire, ce sont les bulles qui ont permis de maintenir le volume. Crémant de Loire, Saumur et Vouvray progressent ensemble de 6 % et frôlent les 100 000 hl, dont 60 000 pour la seule Allemagne.
Les blancs tranquilles qui représentent près de la moitié des volumes sont tous en baisse, sauf Touraine et l’IGP sauvignon. Rouges et rosés sont également globalement en recul (- 4, 8 %, à 92 700 hl), sauf le Cabernet d’Anjou, en hausse, qui commence à percer à l’export, surtout en Australie et en Belgique, et Chinon, en stabilité, qui vend la moitié de son volume aux Etats-Unis.