menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / L’endothérapie prometteuse
L’endothérapie prometteuse
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Lutte contre l'esca
L’endothérapie prometteuse

Les premiers résultats de l’endothérapie pour lutter contre l’esca sont prometteurs. Selon les produits injectés dans les ceps, les chercheurs ont obtenu une réduction des symptômes de 10 à 60 %.
Par Christelle Stef Le 11 mai 2020
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
L’endothérapie prometteuse
L

’endothérapie consiste à percer les ceps de vigne puis à injecter au cœur de l’amadou, des produits chimiques ou « bio » pour lutter contre l’esca. Depuis trois ans, le laboratoire Vigne Biotechnologie et Environnement de l’Université de Haute Alsace teste cette technique sur dix parcelles en Alsace (5 de gewurztraminer et 5 de riesling, deux cépages sensibles à l’esca), ce qui représente 900 pieds au total. Elle mène aussi un essai en Bourgogne sur 700 pieds de chardonnays de trois clones différents. « On traite les pieds qui ont exprimé des symptômes foliaires l’année précédente. C’est donc un protocole curatif. Et on mime un curetage. Mais au lieu de donner des coups de tronçonneuse, on perce le cep du haut vers le bas en suivant son architecture jusqu’à l’amadou avec une perceuse sans fil. On injecte le produit avec une seringue jusqu’à saturation de l’amadou puis on rebouche le trou. La quantité de produit injecté varie selon la quantité d’amadou. Le produit va être absorbé par l’amadou puis va diffuser dans tout le cep », détaille Mélanie Gellon qui coordonne ce programme.

Deux minutes pour percer le cep et injecter le produit

L’opération prend 2 minutes par pied. Les deux premières années, les expérimentateurs ont opéré deux injections : la première avant le débourrement ; la seconde avant la floraison. Cette année, ils en feront une troisième avant la véraison. Les produits testés ? Deux produits chimiques déjà homologués, connus pour leurs vertus antiseptiques ainsi que trois produits en cours de développement – un d’origine chimique et deux autres « bios » - . Les expérimentateurs les ont comparés à un témoin non traité et à de l’eau. Les premiers résultats ? « En Alsace, on a noté une tendance à la réduction des symptômes de 10 à 60 % selon les produits utilisés. Les plus efficaces seraient ceux en cours de développement. Nous ne pouvons pas donner leur composition pour le moment », indique Mélanie Gellon. La pratique n’a pas eu d’impact sur le développement de la vigne. « On n’a pas observé de différence sur la phénologie, la vigueur et le rendement », précise la chercheuse. Et sur la qualité des raisins et des vins ? « On ne l’a pas mesuré les deux premières années. Mais c’est prévu pour cette année », précise-t-elle. A voir si ces premiers résultats se confirment. Rendez-vous fin 2020 pour avoir l’ensemble des résultats.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé