n Indication Géographique Protégée Côtes de Gascogne, « nos ventes de vins moelleux représentent maintenant 10 millions de cols » annonce Jean-Pierre Drieux, le président du syndicat viticole, ce 18 juin lors de son assemblée générale à Condom (Gers). Se flattant d’avoir augmenté de 6 % en volume et 10 % en valeur ses ventes globales de vins blancs sur la grande distribution, le syndicat souligne que ces progressions sont portées par les moelleux. Cette tendance se ressent à la production, avec le cap des 100 000 hectolitres produits, et revendiqués, qui vient d’être atteint à la vendange 2018 (avec 102 000 hl, +17 %.
Avec des ventes en croissance en grande distribution et réseau traditionnel (cafés, hôtels et restauration), les blancs moelleux affichent des prix de vente plus élevés que les blancs secs souligne Amandine Lalanne, la responsable marketing des Côtes de Gascogne. Qui ajoute que « ce sont des vin plus premium, complémentaire au blanc sec de colombard ». Les nouveaux visuels de l’IGP mettent d’ailleurs en avant le gros manseng, notamment pour la consommation de vins doux lors des fêtes de fin d’année (cliquer ici pour en savoir plus).
« C’est une chance d’avoir un cépage comme le gros manseng. Ce sont des produits à forte valeur ajoutée, surtout ne les bradons pas » prévient Jean-Pierre Drieux. Qui fait écho aux inquiétudes exprimées par le syndicat quand, mars et avril derniers, un peu moins 20 000 hl de sec ont été vendus à 65-75 euros l’hectolitre en vrac. « On trouve qu’avec des prix aussi bas, on ne devrait pas vendre ces vins en IGP mais en vins sans indication géographique pour ne pas casser le marché et l’image des Côtes de Gascogne » note Alain Desprats, directeur syndicat