Diversité
Le gros manseng, l’autre cépage des Côtes de Gascogne

Si le vignoble reste principalement orienté sur la production de colombard, le gros manseng commence à se faire une place de choix dans l’offre de l’IGP.
« Nous n’avons pas quasiment pas de concurrents sur les vins doux à base de gros manseng. Leurs profils aromatiques équilibrés entre le sucre et l’acidité avec une aromatique d’agrume, de fruits de la passion plaît en France et à l’international » se satisfait Olivier Dabadie, président de la section interprofessionnelle des Côtes de Gascogne. Résultat les vins doux et les vins secs à base de gros manseng sont en pleins développements économiques. D’abord dans le vignoble. Le gros manseng couvre désormais 20 % des surfaces. « Environ 140 ha sont plantés chaque année. Les vins blancs doux sont en hausse de 44 % en volume sur cinq ans, avec un rythme de croissance de 10 % par an » constate Olivier Dabadie.
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Et Olivier Dabadie de résumer : « la Gascogne est riche et intéressante ». 75 % des surfaces plantées sont en colombard, cépage identitaire et indétrônable de l’IGP. Mais, « nous ne sommes pas que le colombard. Nous proposons des vins doux avec une physionomie comparable à ceux élaborés à partir de colombard, c’est-à-dire nés avec des cépages qui sont nés chez nous, emblématiques de notre vignoble ».