défaut de pouvoir développer une offre de vin bio au vu de son vignoble actuel, CVG s’inscrit dans la tendance des vins « sans ». Pas de vins nature, mais du sans sulfite ajouté pour le vrac des Caves et Vignobles du Gers (CVG). Après de premiers essais techniques en 2016, la coopérative a produit 1 000 hectolitres de vins sans SO2 en 2017. Le tout en IGP Côtes de Gascogne, une moitié en rosé de cabernet sauvignon et l’autre en blanc sec de gros manseng. N’ayant pas impliqué d’investissements œnologiques, ces cuvées en vrac nécessitent des adaptations de parcours de vinifications et de modes de transport du vrac (notamment par le contrôle des températures).
Réalisé en partenariat avec un monopole scandinave, ce premier galop d’essai satisfait pleinement CVG. « Les résultats, tant techniques que commerciaux, sont plus que probants » résume Éric Lanxade, le directeur commercial de CVG. Et la coopérative gersoise envisage désormais de revendiquer le label vegan pour ces vins sans sulfites ajoutés.


Suivant les nouvelles tendances, CVG s’essaie également depuis trois millésimes à des vins blancs et rosés à faible teneur en alcool. Avec 10°.alc et 10 grammes de sucres résiduels, ces vins sont issus d’une sélection parcellaire conduisant à des maturités précoces. La production de ces vins est de 2 500 hl pour CVG (qui produit annuellement 200 000 hl d’IGP Côtes de Gascogne).
Qu’il s’agit du sans sulfite ou du moins d’alcool, « nous voyons ces deux axes de développements comme de véritables leviers de différentiation » conclut Éric Lanxade.