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Plantations nouvelles
Deux points chauds

Selon une première évaluation de FranceAgriMer, 3 600 ha d’autorisation de plantations nouvelles seront accordés cette année. À Cognac et en IGP Val de Loire, les demandes sont plus de dix fois supérieures aux contingents fixés.
Par Bertrand Collard Le 19 mai 2016
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Au total, 7459 demandes d’autorisations de plantations nouvelles ont été déposées sur Vitiplantation. - crédit photo : C. Stef
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e résultat est tombé. Cette année, 7 459 demandes d’autorisations de plantations nouvelles ont été déposées sur Vitiplantation, pour un total de 7780 ha. Ce dernier chiffre correspond presque au volume de croissance autorisé pour le vignoble français, qui était de 8 057 ha. Cependant, compte tenu des contingents fixés un peu partout, seulement 3 600 ha pourront effectivement être attribués, selon les premières évaluations de FranceAgriMer.

Dans deux régions, les écarts sont particulièrement nets entre les demandes de croissance et le plafond qui a été fixé fin 2015 : à Cognac et dans le Val de Loire.

 3,3 % de croissance demandée à Cognac 

À Cognac, les viticulteurs veulent planter 2 500 ha, tous segments confondus (AOC, IGP et VSIG) alors que le contingent pour ce bassin est de 250 ha, en tout et pour tout. Comme ce vignoble couvre 75 000 ha, la somme des demandes représente 3,3 % de croissance. Impossible.

« Le contingent a été défini collégialement entre la production et le négoce selon les données de notre business plan, rappelle Stephane Roy, président de l’Union générale des viticulteurs pour l’AOC Cognac (UGVC). À l’avenir, nous serons certainement amenés à le revoir car les résultats de notre filière sont bien supérieurs à nos prévisions. Mais les demandes déposées cette année sont au-delà de nos besoins réels. »

Pour les expliquer, Stéphane Roy rappelle que « cela fait 30 ans qu’il n’y a pas eu de droits de plantation à Cognac. Les gens n’ont pas l’habitude d’en avoir. Il y a un effet d’aubaine. »

 En Val de Loire, le problème est différent. Et plus délicat.

Dans le Val de Loire, plus de 1 000 ha de demandes de plantation en IGP Val de Loire ont été déposées, pour un plafond fixé à 40 ha seulement. Les responsables professionnels de Sancerre sont à l’origine de quelques très gros dossiers. Il s’agit pour eux de rappeler leur revendication d’interdire la plantation de sauvignon et de pinot noir, en IGP, à Sancerre, Reuilly, Pouilly-Fumé, etc.

Ce jeudi 19 mai, Gilles Guillerault, président de l’Union viticole sancerroise, refusait de commenter cette action. « Nous expliquerons très rapidement notre position », indique-t-il.

Les demandes sont également supérieures aux contingents dans les crus des Côtes du Rhône et en crémant de Bourgogne, selon FranceAgriMer.

À l’inverse, les demandes de plantations en Côtes-du-Rhône-villages sont bien inférieures au contingent : 74 ha contre 600 possibles.

S’agissant des vins sans IG, il n’y pas d’emballement. Le total des demandes porte sur 2 528 ha dont 2 324 rien qu’à Cognac, vignoble sans IG, rappelons-le. Il reste donc 200 ha pour toute la France. Et hors bassin de production 23 demandes ont été déposées pour un total de 15 ha.

On le voit, la géographie du vignoble français n’est pas près d’être bousculée.

Tous les demandeurs auront une réponse au plus tard le 31 juillet, promet FranceAgriMer.

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vigneron en Languedoc Le 21 mai 2016 à 00:15:23
Heureusement que le contingent français est de 1% . Cette année le languedoc a produit environ 850000 hls de plus . et Déjà le negoce en profite pour faire baisser les prix.Il faudrait quand meme rappeler que la consommation est en baisse . A ce rythme qui semble faible , 8000 hectare de plus par an donnera dans 10 à 15 ans 80000 hectares a une moyenne de 90 hls hectares pour des igp soit 7 200 000hls . une paille.( maintenant si c'est pour remplacer le vin espagnoargentin ( rumeur)pourquoi pas. Si nous voulons ne pas vivre comme les éleveurs je vous invite à réfléchir à ce bête calcul. Maintenant on peut toujours rever et prevoir les igp ubu. Desolé ma reflexion est une pensée de vieux qui a connu depuis 1984 tant de distillation et plans divers. la réalite c'est la loi de l'offre et la demande . En attendant en vieux reveur je plante et renove car les prix sont meilleurs qu'en 2005. Les prix du Chardonnay sont encore en retard par rapport à 1988. 150 euros l'hls et des negoces comme Skalli vendaient . Bon je m'arrete A bon entendeur.
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