menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Oenologie / Même les levures à ensemencement direct doivent être réhydratées
Même les levures à ensemencement direct doivent être réhydratées
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Selon Lallemand
Même les levures à ensemencement direct doivent être réhydratées

D’après les essais de Lallemand, même les levures sèches actives vendues pour être directement saupoudrées sur le moûts gagnent à être réhydrater. Ce serait la meilleure manière d'obtenir des fermentations rapides et des vins expressifs.
Par Marion Bazireau Le 16 septembre 2024
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Même les levures à ensemencement direct doivent être réhydratées
Lallemand ne commercialise pas de levures à ensemencement direct. - crédit photo : Cédric Faimali
R

éhydratation à courte suspension, saupoudrage sur les moûts, ajout direct lors du remplissage de la cuve…, différentes méthodes d'ensemencement direct sont actuellement proposées aux viticulteurs pour l’utilisation des levures sèches actives (LSA). Sont-elles aussi efficaces que la réhydratation classique ? Ne compromettent-elles pas  la performance des LSA et les qualités sensorielles des vins attendus ? La firme Lallemand l’a vérifié en réalisant des essais en laboratoire avec plusieurs levures, une levure A et une levure B de chez elle inoculées avec réhydratation, et une levure X d’un autre producteur, à ensemencement direct.

« Nous avons constaté des durées de FA variant en fonction de la souche. Et, les LSA utilisées avec un protocole de réhydratation (y compris les souches destinées à l'inoculation directe) sont toujours plus performantes que lorsqu'elles sont inoculées directement », commence par affirmer Lallemand.

 

Plus de thiols et d’esters

Selon Lallemand, le mode d’ensemencement influence aussi la production de composés aromatiques par la levure. Dans des essais réalisés sur macabeu avec la levure X préconisée en inoculation directe, la production de thiols a été beaucoup plus élevées avec réhydratation. Même conclusion pour les esters acétate d’isoamyle et acétate de 2-phényléthyle.

 

Ayant confirmé ces résultats en conditions réelles sur chardonnay, Lallemand préconise une réhydratation de toutes les LSA à 25 g/hL à la température appropriée de 37°C, et avec un protecteur si le potentiel alcoolique est élevé. « Il s'agit de la technique la plus sûre pour obtenir une FA régulière et complète et révéler pleinement le potentiel aromatique des raisins », insiste la firme.

Les fabricants qui commercialisent des levures à inoculation directe contestent ces résultats, dont Fermentis et Oenobrands.

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Oenologie
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé