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Retrouvez tous les articles de La Vigne
« Notre plateforme est prête, assure Étienne Ledard, à la tête de Vit’Opti. Notre solution consiste à enregistrer tous les chantiers mécaniques, de façon à les retrouver du bout des doigts sur smartphone ou PC. Cela ne nécessite que de saisir les paramètres de base, comme le parcellaire et le parc de matériels. Ensuite, grâce au GPS RTK, la nature du chantier, sa durée, le parcours du tracteur remontent automatiquement dans la plateforme. » Grâce à son débitmètre, Vit’Opti peut également enregistrer tous les paramètres des traitements. Enfin, un bouton en cabine permet d’enregistrer des points précis sur une carte, afin de situer un manquant ou un complant, par exemple. Prix : à l’achat, 2 000 € par boîtier et 70 €/mois d’abonnement. En location, 120 €/mois/tracteur.
Etienne Ledard dirigeant de Vit'Opti présente le matériel GPS RTK smartphone clé 4G et bouton de repère pour la cabine (photo V. Gobert)
L’application Kyp, de Vivelys, assurait déjà la supervision des fermentations. Elle devient aussi un moyen de les piloter. Désormais, l’utilisateur peut programmer la température de fermentation d’un vin en fonction de son taux d’avancement, par exemple dans le but de démarrer le premier tiers à basse température, les deux tiers suivants à une température un peu plus élevée, et finir par une macération à chaud. Si la cuve est équipée d’une pompe, l’utilisateur peut même programmer des remontages. Deux solutions pour le suivi de la densité : des relevés manuels, à enregistrer dans le système, ou l’utilisation d’une sonde connectée. Prix : sur devis.
« On travaille avec Vaisala, numéro un mondial de la sonde de mesure du CO2 », annonce Arnaud Le Guiffant de Kerleau, président de Protecad. Avec le fournisseur finlandais, cette entreprise spécialisée dans la sécurisation des bâtiments contre les intrusions se lance dans la détection du CO2 à l’intérieur des chais. Dans le cadre de Vi-Tic, elle exposait trois solutions : un boîtier pourvu d’une sonde, un boîtier avec deux sondes, et un système complet recevant jusqu’à 1024 détecteurs. Le premier boîtier affiche la teneur en CO2 en temps réel et sonne lorsqu’elle dépasse la valeur de consigne. Les deux autres solutions enregistrent la teneur en continu afin d’assurer sa traçabilité, et peuvent enclencher des ventilateurs au-delà d’un premier seuil, puis déclencher une alarme au-delà d’un second. Prix : à partir de 2000 €.
Arnaud Le Guiffant de Kerleau, président de Protecad, présente ses détecteurs de CO2 Vaisala (photo B. Collard)
Objectif : la centralisation des données. Pour ce faire, iD Systemes propose iD FloWine. Il s’agit d’une plateforme web de récupération automatique des données au sein de plateformes et applications tierces. « L’objectif est d’épargner au vigneron un maximum de re-saisies », explique Raphaël Bonetti, responsable des ventes. Un premier partenariat a été conclu avec Karnott, et des discussions sont en cours avec d’autres entreprises. Commercialisée depuis un an, la plateforme iD FloWine est principalement utilisée en Champagne. Prix : personnalisé en fonction des abonnements et données à remonter.
L'équipe iD Systemes a présenté sa solution iD FloWine pour centraliser les données. (photo V. Gobert)
Originaire de Marseille et spécialisée dans le passeport numérique, la société Wine In Block propose deux puces et autant d’usages. La première, une puce NFC que l’on colle sous les étiquettes des bouteilles, donne à l’acheteur, revendeur ou consommateur accès à toutes les infos concernant le vin et le domaine. Il suffit d’approcher son smartphone pour que s’y ouvre la page web créée par le producteur. La seconde est une puce RFID à visée de traçabilité, d’inventaire et d’authentification. « Avec cette puce, on peut suivre le parcours des bouteilles », précise Rodolphe De Noose, fondateur associé. Wine In Block utilise la technologie blockchain pour sécuriser les échanges de données. Prix : À partir de 5 cts/col la puce RFID + QR-code. 50 cts/col le package puce NFC, puce RFID et QR-code. En sus, 100 €/mois d’abonnement.
Etiquette avec puce RFID intégrée (photo V. Gobert)
1. Senseen scanne le mildiou. D’une pierre, deux coups. Non seulement Senseen miniaturise son scanner de poche mais de plus, il le dote d’une nouvelle fonctionnalité. La première version de cet appareil mesurait le niveau d’oxydoréduction des feuilles, de façon à apprécier l’état des plantes. À présent, la V2 fournit également une valeur relative au mildiou. On pince une feuille de vigne dans ce petit scanner, on presse la gâchette et on obtient une indication du taux d’attaque, qui s’affiche sur votre smartphone connecté en Bluetooth au scanner. Un « mildiou score » qui reste à affiner. Le prix : moins de 1 000 €.
2. Hiphen trie les caisses de vendange. Spécialiste de l’analyse optique des plantes, Hiphen a présenté sa solution d’évaluation de la vendange manuelle. Sa PhenoStation se décline en deux versions, l’une destinée aux palettes, l’autre aux caisses de vendange. Chacun se présente sous la forme d’un tunnel obscur et bardé de capteurs, dans lequel passe la vendange. Y sont mesurés son état sanitaire – attaques de botrytis, d’oïdium et de pourriture acide – et sa maturité. À la sortie du tunnel, le système attribue une note à la palette ou la caisse, édite un QR-code et le colle sur le contenant afin qu’il aille rejoindre le lot correspondant à sa qualité. Le nombre de lots et les seuils de qualité de chaque lot sont définis par le client. Pour l’heure, ces PhenoStations en sont au stade de la R & D mais déjà des tarifs ont été annoncés. Prix : 90 000 € le grand tunnel, 50 000 € le petit. En sus, 10 000 €/an de licence.
