a Lettre à Élysée. Alertant ce 25 juillet du président de la République, Emmanuel Macron, sur la question d’une possible hausse des droits d’accise sur les vins alors que la filière est en crise, le sénateur Daniel Laurent (Charente-Maritime, Les Républicains), président du groupe d’études vignes et vin du Sénat, vient de recevoir une réponse de soutien claire et nette. Datée du 4 octobre, la lettre des services de l’Élysée indique que « sensible à votre démarche, le chef de l’État m’a confié le soin de vous en remercier et de vous assurer de toute l’attention qu’il a portée aux préoccupations des acteurs de la filière vitivinicole concernant la fiscalité appliquée sur les boissons alcoolisées dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) ». Et de rappeler, comme l’avait annoncé ce 23 août la première ministre, Élisabeth Borne, « je puis vous indiquer qu’il n’est pas envisagé par le gouvernement d’augmenter la fiscalité sur les boissons alcoolisées dans le prochain PLFSS ».
De quoi valider pour le sénateur Daniel Laurent l’action de soutien d’Emmanuel Macron, qui « lors de sa venue au Pavillon des Vins dans le cadre du Salon de l’Agriculture 2023, les responsables de la filière avaient salué son soutien en faveur d’une consommation modérée, tout comme son engagement depuis 2017 à ne pas accroître la charge fiscale des professionnels du secteur » rapporte l’élu de Charente-Maritime, qui rappelle les « difficultés majeures » de la filière « en raison des crises successives : crise structurelle liée à la déconsommation massive de vin (-70 % en 60 ans, -20 % depuis 2015- arrachages en cours), augmentation des charges, difficultés de recrutement, crise climatique (épisodes récurrents grêle, gel, maladie), tensions sur les marchés internationaux, Taxe Trump… » Une longue liste à laquelle ne s’ajoutera pas l’augmentation des taxes sur les vins.