’obligation d’un étiquetage nutritionnel et de la liste des ingrédients sur toutes les bouteilles de vins, c’est pour demain. Plus précisément pour le 8 décembre prochain. Et pour permettre aux professionnels de la filière vin de se conformer à cette nouvelle réglementation européenne, Solumatic s’apprête à lancer une plateforme, baptisée Viticode.
Basée près de Tours et créatrice du logiciel de gestion commerciale et administrative Vitisoft, Solumatic a conçu Viticode comme « un système simple et coopératif ». « Il s’agit d’une plateforme gratuite sur laquelle les vignerons pourront saisir la liste des ingrédients contenus dans leurs vins. Un QRCode sera alors généré. Il pourra être imprimé sur les étiquettes des bouteilles afin que les consommateurs puissent découvrir les ingrédients des vins ainsi que leur Nutriscore », explique Thomas Petit, gérant de Solumatic.
La plateforme sera opérationnelle très prochainement. Un lancement que Solumatic (1,1M€ de chiffre d’affaires en 2022) met en œuvre après avoir levé en début d’année 1M€ auprès d’une société d’investissement liée à la Caisse d’Epargne Loire-Centre pour développer aussi d’autres services.


« Jusqu'à cette année, Solumatic s'est construite en étant auto-financée. Nous sommes passés de 2 à 23 collaborateurs depuis 2014. Nous avions beaucoup de projets en tête et souhaitions accélérer le mouvement. Cette levée de fonds va nous permettre de lancer la plateforme Padawine, où les vignerons pourront apprendre à développer leur activité à l'aide de tutos simples, de vidéos et webinaires », détaille Thomas Petit.
Le dirigeant de Solumatic prévoit de recruter cette année 13 téléconseillers, formateurs, chargés de clientèle et développeurs, et de continuer à faire évoluer le produit phare de l’entreprise, Vitisoft. « Vitisoft est aujourd’hui utilisé par plus de 1 500 professionnels du vin et de boissons alcoolisées en France : vignerons, négoces, cavistes, gérants de bars à vins, brasseurs etc. Il permet de développer son chiffre d’affaires, et d'automatiser un certain nombre de déclarations obligatoires avec les interprofessions, les Douanes notamment », déclare Thomas Petit. Le gérant indique nouer des partenariats avec des fédérations, syndicats professionnels et des centres comptables, « afin d’être au plus proche de besoins des vignerons ».